Weltenwanderer

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17/20
Nom du groupe Abinchova
Nom de l'album Weltenwanderer
Type Album
Date de parution 30 Mars 2018
Style MusicalFolk Death
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1.
 Präludium
 01:43
2.
 Weltenwanderer
 06:04
3.
 Lichtfänger
 04:27
4.
 Schatzhüter
 04:19
5.
 Eulenmann
 04:52
6.
 Gewässerdieb
 03:48
7.
 Nachtlied
 03:03
8.
 Gestaltenwandler
 03:41
9.
 Liedermacher
 03:55
10.
 Pestwind
 03:14
11.
 Tannköning
 03:50
12.
 Adlermädchen
 04:05
13.
 Sennenpupe
 05:24

Durée totale : 52:25

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Abinchova


Chronique @ cm91

13 Mars 2018

Quelque part entre Ensiferum, Eluveitie et Arch Enemy

Tavernier ! Apporte-nous donc la meilleure boisson dont tu disposes, c’est pour mes camarades, ils viennent de remporter une bataille, il faut fêter ça dignement tu ne crois pas ? Laisse-moi donc te raconter leur périple. Tout commence en 2005 dans le lointain royaume de Suisse lorsque quelques gaillards originaires de Lucerne s’en allèrent en quête de compagnons de route pour parcourir ce vaste monde à la recherche de gloire et de richesses en tout genre. Ayant fait comparaître leurs premiers exploits à travers les albums « Versteckte Pfade » et « Weigweiser » respectivement sortis en 2011 et 2014, l’épopée de nos helvètes ne dépassèrent pas les frontières de leur confrérie helvétique natale. Beaucoup auraient abandonné à ce stade, mais c’est mal connaitre ces guerriers qui réapparaissent en 2018 avec le troisième volume de leurs aventure nommé « Weltenwanderer ».

Lors du premier chapitre « Präludium » un air menaçant doublé d’une narration dans une langue barbare appelée l’allemand sert d’introduction, on démarre sur le titre éponyme qui s’avère être un mid-tempo ravageur avec ces guitares aiguisées, ces notes de claviers hivernales, et ce chant ravageur entièrement en allemand doublé d’un chant clair féminin de toute beauté et qui s’imprègne parfaitement dans le morceau.

Comprenez bien voyageurs que nos camarades ont ici marché dans les empruntes laissées par leurs confrères Eluveitie, mais pas seulement. Pour être plus précis, ces suisses-là se situent quelque part entre Ensiferum, Eluveitie, et Arch Enemy. Ils sont proches des finlandais pour leurs notes hivernales ou la tonalité des hurlements semblables à ceux de Petri Lindroos comme sur « Eulenmann », de leurs compatriotes suisses pour leurs influences folkloriques comme le violon, et des suédois pour leurs riffs tranchant et les percussions frénétiques comme sur « Schatzhüter », bien que nos suisses soient toutefois un peu plus réservés sur l’utilisation de la double pédale.

Pour ceux qui ne verront là qu’une pâle copie d’Eluveitie, il faut toutefois souligner les différences entre ces deux groupes suisses : Tout d’abord, là où leurs ainés utilisent des instruments folkloriques en tout genre comme de la flûte, de la mandoline, de la vieille à roue et plein d’autres encore, les cadets se contentent d’un violon accompagné d’un clavier imitant parfois les finlandais cités plus haut. Autre point de divergence, les ainés chantent aussi bien en anglais que dans d’autres langues celtiques comme l’helvète, les cadets n’adhèrent pas à cette diversité linguistique et chantent tout l’album en allemand.

N’allez pas croire que le groupe se soit posé des barrières, parce que malgré tout, on obtient un très bon résultat comme par exemple la dualité entre un chant hurlé entre-coupé par un magnifique chant clair féminin sur « Lichfänger », ou l’interlude acoustique qu’est « Nachtlied ». S’il faut reprocher quelque chose à ces jeunes guerriers, c’est que les éléments folkloriques ne sont pas vraiment mis en avant, puisque majoritairement, le violon reste très souvent en retrait, mais ses interventions sont toujours très bien placées, de façon à ce qu’on le remarque. L’autre défaut majeur est que plus l’on avance dans la progression, plus les musiciens sont en perte de vitesse, pouvant donner l’impression qu’ils ont tout donné au début, et que la deuxième moitié peut paraître un peu en dessous de ce qu’ils ont fait.

Quoi qu’il en soit, ce troisième album est déjà plus abouti que ses prédécesseurs de par la qualité de ses mélodies plus recherchées, et du fait de la maturité acquise au court du voyage. Il n’y a plus qu’à leurs souhaiter bonne chance pour trouver des voyageurs prêts à écouter leurs récits héroïques. Tavernier, fêtons donc cette sortie comme il se doit, c’est ma tournée !!!
15/20

2 Commentaires

2 J'aime

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Molick - 14 Mars 2018:

Cool, ça a l'air plutôt sympa, je vais me pencher dessus. J'aime beaucoup la pochette d'ailleurs.

Merci pour la chronique (très bien écrite en plus) !

MeyKcorrh - 15 Mars 2018:

Hello !

Pas mal du tout cette chronique j'ai bien aimé, ça donne envie d'aller découvrir ce groupe ! S'ils utilisent bien leurs influences d'Eluveitie, Ensiferum ainsi qu'Arch Ennemy en un bon mélange pour cet album - très belle pochette au passage - ça risque d'envoyer sévère !

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