Vous avez dit «Pussy » ?
Je vous vois venir, dans votre petite tête : « Késako, qu'est ce qu'elle raconte celle là ? »
A vrai dire, aujourd'hui nous allons parler d'un album (Non, sans blague?) assez spécial qui nous vient d'ici même, la France ! Il s'agit de
Welcome to My Zombie Cathouse, premier album des Parisiens de
Pervert Asshole. Au programme ? Des zombies, du sexe, et même de la zoophilie !
Penchons nous d'abord sur la pochette bien glauque que le groupe nous offre : une maison close sur un fond jaunâtre, et derrière, une jolie poupée-zombie seins nus dans une chambre délabrée. Et le CD en lui même est assez marrant puisque... Non, on n'en parle pas.
Mais parlons maintenant musique, on est là pour ça. Petite précision tout de même, sur chaque titre, il y a une bande son d'une femme jouissant, pouvant mettre mal à l'aise certaines personnes, notamment les plus jeunes. Ceci étant dit, poursuivons.
Si on peut s'attendre à du grindporn, il n'en est en fait rien ! Rien qu’après l'intro malaisante, on sait déjà à quoi s'en tenir : Pussy, pussy, pussy, pussy, et ce en moins d'une minute trente. Ce à quoi on ne pouvait pas s'attendre par contre, c'est évidemment la voix du chanteur. Personne ne m'avait prévenue que Lemmy Kilmister était français.
Le premier titre Zombie Cathouse est une invitation à entrer dans la maison close et une incitation à pervertir votre esprit. Et cela pourrait bien fonctionner tant le riff est entraînant, et le tout bien formé.
Born to
Porn arrive ensuite, et bien que les paroles soient répétitives, ce sera certainement un des titres qui vous restera le plus en tête. Par la suite, les titres s’enchaînent bien (Living
Dead Slut, Come
Taste the Love of
God), et le tout fait son effet : des guitares sonnant hard rock, une basse mise en valeur. On a beau croire que le groupe ne se prend pas au sérieux, musicalement, ils en ont ! La sixième piste Hollocausto Uber Alles laisse place à une violence inouïe contrairement aux autres tracks, et on peut même se demander si le chanteur n'aurait pas été remplacé le temps d'un titre...
On arrive déjà à la moitié de l'album, qui laisse place à une interlude morbide, Follow the Perv, (surtout quand on l'écoute en voiture, de nuit, croyez moi!) dont le but est manifestement de mettre l'auditeur mal à l'aise grâce a des chuchotements flippants et des claviers dignes du comte
Dracula.
La lecture de l'album se poursuit avec My Dog's Pussy, titre zoophile plutôt bien foutu et dont les paroles m'ont bien fait marrer, Nice to Meat You qui démarre assez lentement, mais dont les sonorités hard rock-heavy vous réveillent assez vite.
Born Drunk débute sur les hurlements d'une jeune fille, directement accompagnés de notre ami le bassiste pour vous mettre des patates dans la gueule. C'est clair, concis, et efficace.
L'opus approche de la fin avec I Cum Whiskey qui est l'un des titres les plus rapides et heavy de l'album. Mais l'album se termine réellement sur un outro, The Last Dance, qui, tout comme Follow the Perv, vous laisse un drôle de sentiment, et vous plonge dans un mal-être complet. Enfin c'est ce qu'on croyait. J'ai été surprise en oubliant d'arrêter le CD de découvrir qu'il contenait une track cachée (la 69ème évidemment), où on retrouve nos grosses guitares, et nos jeunes filles gémissant de plaisir pour vous offrir une fin digne d'un groupe qui envoie tout de même du pâté.
Alors, pour finir qu'est ce qu'on en dit de cet album ?
A défaut de nous donner un orgasme, il nous fait tout de même passer du bon temps. Il ne faut quand même pas penser à le classer meilleure découverte, car on s'amuse bien, mais on ne ressent pas le besoin de l'écouter au delà de ce qui est nécessaire. Un bon album, qui reflète bien le délire du groupe, mais qui devient lassant avec tous ces gémissements de femmes.
Sinon pour le titre par titre on m'a déjà fait la remarque, c'est juste que j'ai encore du mal à trouver un fil conducteur ;) Merci pour tes conseils en tout cas, j'essaye de changer ça pour la prochaine :)
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