Voilà un disque qui fleure bon le rock’n roll d’il y a une vingtaine d’année.
Pas besoin de faire de dessin, tout évoque le plus ancestrale des mouvements rebelles. Alors même la toison grisonne ou quelle a complètement disparue, cela ne veut pas dire que l’on plus rien dans le ventre. La preuve en est avec cet excellent nouveau projet de Taz Taylor guitariste anglais qui a fait ses premières armes dans un groupe du nom de
Caffeine Racer. Notre ami Taz se revendique de la scène hard rock des années 70-80 et si je vous dit cela c’est pour que vous puissiez prendre la pleine mesure de ce qui va suivre ensuite. Nous sommes plus proche de
Rainbow ou
Gary Moore qu’autre chose. Avis aux amateurs, ce disque est totalement énorme.
Car si ces références peuvent en faire sourire certains, il faut quand même voire que nous sommes en 2006 et qui dit 2006 dit un son énorme. Je fais l’article de cet album car le groupe réussi le pari fou de faire du moderne avec du pur old scool.
Taz Taylor Band pourrait tout bonnement faire le lien entre les groupes précédemment cités et le XXIéme siècle. Ce disque est vraiment remarquable à plus d’un titre.
Et comme si ça ne suffisait pas il a engagé l’une des icônes de cette période, le fabuleux Graham bonnet dont la qualité vocale n’est plus à démontrer. Voyez un peu le tableau il a été la voix d’
Alcatrazz, de
Rainbow ou encore de
MSG. Si ce n’est pas un référence dans le genre. Et force de constater que le temps n’a eu aucune emprise sur lui, son chant est toujours aussi juste, toujours aussi rock’n roll. La grande classe monsieur Bonnet. Car si l’on peu sa tarder un peu sur lui son registre vocale est en parfaite adéquation avec ce que fait notre ami Taz. Doux et soyeux lors passages plus blues/rock, plus rauque sur les passages plus péchus, non rien à redire leur association fait mouche.
On retrouve donc sur ce disque des passages aussi divers que varier. Que se soit la reprise de
Gary Moore, « Parisienne Walkways », qui même si elle n’apporte pas de grand changement fait toujours bon effet dans un disque, ou les véritable compos du groupe ; tout passe admirablement bien. On y retrouve des morceaux assez rentre dedans comme « Happy Hour », véritable lexique du hard rock 70’, ou des morceaux posé et assez soyeux comme «
Haunted », qui pour le coup tranche totalement avec un excellent échange piano/guitare, le tout sou poudré par le grain de voix de Graham bonnet un véritable bonheur… A ce propos il est bien dommage que le clavier ne s’entende pas plus, «
Haunted » étant le seul titre ou Bob Miller a tout lieu de s’exprimer. Dommage également que le titre éponyme soit assez pompeux avec un refrain trop classique par rapport à la démonstration à laquelle nous avons pu assister. Reste que tous les titres ne peuvent pas être un tuerie mais il étonnant que le couperet tombe sur l’éponyme. Dernier petite remarque le mix, « Goodbye Mr. C. », combinant deux titres d’Ozzy mais il faut être un fan ultime pour apprécier. Reste que c’est très sympa comme idée de reprise.
Je pense que vous l’aurez compris j’ai été totalement enthousiasmé par ce disque qui ravira les grands et les petits (c’est naze comme expression mais c’est vrai)…. enfin les jeunes et les moins jeune. Accessible par sa qualité sonore irréprochable, il montre bien qu’il y a 20 ou 30 ans on savait se servir d’une guitare.
Excellent !!!!!!!!!
Plus sérieusement, je sais que ce genre d'album peut plaire à pas mal de monde, avec ses refrains fédérateurs, donc je ne vais pas crier haut et fort "Fuyez cet album !". C'est simplement que ce n'est pas un truc pour moi. le chant est bon, le guitariste est bon, mais j'aime pas !
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