Et bim, après
Keel et son «
Final Frontier », voilà qu’à nouveau je soulève un lièvre :
Saxon a piqué le titre de ce skeud à
Restless !
(oui je vois le mal partout, c’est mon tout petit côté death metal)
Devinette métal pour débutant(e). Que peut bien offrir musicalement un groupe allemand en plein milieu des eighties ?
Du heavy metal bien sur. Aucune surprise, on est en plein dedans avec
Restless. Et quand on parle de heavy allemand des eighties, le nom d’Accept revient forcément sur le tapis. D’ailleurs
Restless, ça vous évoque rien ? Rapport à un célèbre titre/album de 1982.
Du coup, on a un chanteur, Czeki, à la voix légèrement éraillée, mais moins que celle d’Udo - et surtout un peu soûlante à la longue -, ou un guitariste, Phil Highstone, qui offre des soli mélodiques, mais moins (réussis) que ceux de
Wolf. Juste pour donner un exemple, l’intro de « Walkin on time » serait sur « Russian
Roulette » que ce serait pareil.
En clair, pour ce qui sera le deuxième et dernier album de ce groupe, on repassera (sa chemise) pour l’originalité. Passé ce léger détail, c’est pas dégueulasse (« Breakin’ out », « Let’s get crazy », «
Metal chains »). Hélas, y’avait tellement de gros disques dans le heavy des eighties que celui-ci n’avait aucune chance de pouvoir rivaliser.
Perso, je trouve leur premier album « Heartattack », sorti un an auparavant, plus heavy et largement meilleur. Dans le style plus mélodique de ce second album, je préfère nettement le
Gravestone de « Back To
Attack ». Tiens,
Dokken non plus s’est pas trop fait chier pour son titre d’album de 87. C’est plus du lièvre sauvage que je soulève, c’est de l’industriel !
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