War Cult Supremacy

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18/20
Nom du groupe Conqueror (CAN)
Nom de l'album War Cult Supremacy
Type Album
Date de parution 1999
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album81

Tracklist

DISC 1
1.
 Infinite Majesty
Ecouter04:59
2.
 Chaos Domination (Conquer the Enslaver)
Ecouter05:55
3.
 Age of Decimation
Ecouter03:59
4.
 Kingdom Against Kingdom
Ecouter02:14
5.
 Bloodhammer
Ecouter05:18
6.
 Hammer of Antichrist
Ecouter02:40
6.
 Hammer of Antichrist
Ecouter02:40
7.
 The Curse (Slaughter Cover)
Ecouter02:33
7.
 The Curse (Slaughter Cover)
Ecouter02:33
8.
 War Cult Supremacy
Ecouter03:33
9.
 Domitor Invictus
Ecouter06:39
9.
 Domitor Invictus
Ecouter06:39

Bonus
10.
 Command for Triumph
Ecouter08:22

Durée totale : 46:12



DISC 2
1.
 Ross Bay Damnation / Chaos Domination
Ecouter06:23
2.
 Hammer of Antichrist
 02:43
3.
 The Curse (Slaughter Cover)
 01:57
4.
 Domitor Invictus
 06:05
5.
 Christ's Death (Sarcofago Cover)
Ecouter03:24
6.
 Command for Triumph
 04:40
7.
 Hammer of Supremacy
Ecouter04:47

Durée totale : 29:59

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Conqueror (CAN)



Commentaire @ grindjeremy

28 Avril 2019

Ce n'est pas une guerre, c'est une extermination.

Quand Blasphemy s'est formé en 1984, le Bestial Black (war black si vous préférez), est né.
Le bestial Black est un Death/Black radicalisé à mort doublé d'une sacrée dose de satanisme et de suprémacisme.

En 1990, « Fallen Angels Of Doom » est sorti. A l'époque, beaucoup se sont accordés pour dire qu'il s'agissait de l'album le plus radical et violent de l'histoire du Black metal et probablement du metal entier.
Si d'autres groupes comme Archgoat (1ère démo « Jesus Spawn » sortie en 1991) et bien plus tard, Black Witchery ont un peu enfoncé le clou, Blasphemy est le véritable créateur du genre et son leader incontesté.

C'est en 1992 que Conqueror est né. Le groupe se compose de deux membres : le batteur James Read accompagné de Ryan Forster, déjà membre de Blasphemy. Forster est d'ailleurs un musicien clé du Bestial Black, ce dernier ayant participé a la création de nombreux albums du genre.
En 1999, après deux démos, Conqueror lance l'assaut.
War. Cult. Supremacy

Rien sur terre ne peut vous préparer à un tel assaut, à une telle attaque de haine suprémaciste.
Il est de ces albums qui, dès leurs premières secondes, crée en vous une haine si puissante que votre esprit en garde des séquelles. Comme si la haine habitait un peu plus votre cœur après chaque écoute. Cet album est de ceux là.

Car dès les premières notes, on comprend que rien ne survivra.
A travers la fenêtre, vous pouvez l'apercevoir avec une expression d'horreur.
Une énorme armée se rapproche et elle va réduire le monde en poussière.
La haine va tout réduire en cendres.
Feu a volonté.

Ce nouveau dictateur qui a décidé de faire brûler le monde, c'est Conqueror et à la seconde où son empire ouvre le feu, quelque chose se réveille en vous. Ce quelque chose, c'est l'incarnation de toute la haine et de toute la violence de l'homme.

Musicalement, Conqueror joue un Death/Black ultra radicalisé, une sorte de Blasphemy en plus violent et remonté.
Blasphemy et dans une moindre mesure Beherit avaient déjà bien repoussé les limites de l'extrême mais Conqueror s'inspire de ces mêmes groupes pour créer une musique encore plus haineuse.
Mais ne croyez pas que Conqueror est un clone de Black Witchery, loin de là !
Conqueror est bien plus violent que tout ce qui était sorti à ce moment là.

La guitare et la basse envoient des riffs rapides et sans pitié qui rappellent encore une fois Blasphemy, James Read ne s'est d'ailleurs pas caché de les citer dans ce qui ressemble à des remerciements (« hails to Blasphemy, Black Witchery »).

La batterie est écrasante. Elle ressemble à une espèce de martèlement de tambour de guerre, à une mitrailleuse assoiffée de sang et de cadavres. Le batteur tape avec une violence inouïe pendant la grande partie du skeud et fait d'ailleurs preuve d'une endurance que je ne peux qu'admirer. Les seuls moments où il se calme, c'est pour soutenir des moments plus lourds et moins rapides de cet album comme dans « Kingdom Against Kingdom », « Hammer of Antichrist » ou le morceau éponyme. Un break qui respire la haine, une batterie qui chante un rythme destructeur, Read qui hurle à la guerre, le tout sur le bruit d'une bataille sanglante, tout ça a de quoi vous mettre dans une ambiance qui ferait pâlir n'importe qui.

La production chaotique est également un point important (chaotique me semble le meilleur moyen de décrire la prod de cet album).
La production est assez étouffée et cela ne rend clairement pas le disque plus facile d'accès. Mais elle fait l'effet d'un assaut. Les guitares chaotiques et la batterie incessante aux airs de fusil mitrailleur vous plongent dans une impression de chaos absolu.

L'un des points les plus importants de Conqueror, c'est cette voix : les vocaux sont pour beaucoup dans la violence de cet album.
James Read hurle de toute ses tripes. C'est une espèce de hurlement de haine qui n'a rien à envier aux chanteurs de Marduk et Dark Funeral.
Read nous crache à la gueule sa vision du monde ultra violente, nihiliste et suprémaciste.

On a ici un album ultra bestial et l'un des albums les plus importants de la scène War Black, un album de base pour tout fan de Death/Black primitif, 46 minutes de brutalité sans limites et de haine à l'état pur. Dans vos enceintes, c'est la guerre totale. Ce n'est pas une guerre, c'est une extermination. Un pur déchainement de Bestial Black, obligatoire pour tout fan de Blasphemy, Black Witchery et autres Archgoat.

Allez, vas-y. Agenouille-toi devant la croix et prie ton dieu pour qu'un miracle te délivre de ce cauchemar.
Vas-y, prie. Tu ne feras que prouver ta faiblesse une bonne fois pour toutes.
Prie autant que tu veux, ton dieu ne t'aidera pas.
Il ne peut rien faire face à une haine aussi puissante.

C'est après le split de Conqueror que Revenge s'est formé.
Cette bataille est terminée, mais la guerre ne fait que Commencer.

11 Commentaires

3 J'aime

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LeMoustre - 01 Mai 2019:

Je sens qu'on va avoir un joli brin de muguet partagé suite à ce texte. 

VictoryCommand - 03 Mai 2019:

Très bonne chronique merci. Et puis si certains sont en désaccord avec toi, c'est que tu as réussit, car c'est l'essence de cette musique, le BLASPHEME, c'est à dire être en désaccord avec la tradition et ne pas sucer la pseudo élite.

Alcoholocausto - 02 Juillet 2019:

Woooh, j'ai l'impression de rajeunir de 15 ans avec ce genre de texte d'une naïveté à toute épreuve.

Merci beaucoup.

PERVERTED - 17 Fevrier 2020:

Entre les trisomiques qui valident ce genre de chroniques, ceux qui mettent des 20/20 au dernier Teitanblood, les mecs qui ne comprennent pas l'essence même du Black Metal et écrivent des chroniques... Ça mérite des gros pains dans la gueule. 

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