Walking among the stones of fire

Liste des groupes Black Metal Trayjen Walking among the stones of fire
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14/20
Nom du groupe Trayjen
Nom de l'album Walking among the stones of fire
Type Album
Date de parution 2008
Labels Flamme Noire
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1. Chalice of nihil
2. Progenitor of loss
3. Lullaby for an eternal sleep
4. Shadows of moving spirits
5. Isolation
6. Enclave of the immortal
7. Oracles

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Trayjen


Chronique @ valentheris

08 Fevrier 2010
S'il est difficile de retranscrire les émotions produites par une sublime musique, il est également compliqué de parler d'une musique immonde tant les insultes et le dégoût se bousculent en nous.

Le groupe de musique que je vais vous présenter se nomme Trayjen et... Oups ! Excusez-moi je me trompe déjà : ce n'est pas un groupe, mais un one man band et ce n'est pas de la musique, mais un ensemble de sonorités atroces qui défient les capacités auditives humaines.
L'homme à l'origine de cette arme psychologique se fait appeler Infydel et bien que je ne le connaisse pas, que ce soit par le biais d'interviews ou autre, je peux vous affirmer qu'il est sacrément dérangé ! Si certains groupes ne s'encombrent pas de thématiques et préfèrent laisser s'exprimer leur art et leur imagination au fil des compositions, Infydel, lui, s'est encombré de plusieurs thèmes merveilleux et charmants tels que : La mort, la souffrance, la décomposition, la douleur morale, la méchanceté et la torture de différents félins.

Ce dernier thème vous interpelle ? C'est normal je suppose lorsque l'on a pas écouté cet étron... Tant mieux, cela va me permettre de vous parler des différents moyens et instruments dont Infydel disposait lors de l'enregistrement.
Après la première écoute de ce « disque », nous pouvons reconnaître à l'oreille : une guitare a deux cordes (la production ne me permet pas en revanche de vous dire lesquelles... ) Une basse à une corde, des boîtes de pizza et des baguettes chinoises en guise de kit de batterie sans oublier l'unique cannette de sprite en guise de cymbale (50 cl sinon une 33 cl c'est trop dur à toucher dans la frénésie de 30 battements par minutes...).
Bon voilà vous savez tout...Ah non il y a la voix aussi ! Vous vous souvenez de la thèmatique de la torture de félins ? Hé bien pour que vous compreniez un peu mieux dites-vous que si des chats pouvaient chanter du black metal... ils n'aimeraient pas ça non plus.
C'est vraiment l'élément qui sort le plus du lot dans cet album et c'est même la première chose que l'on entend depuis le premier titre : « Chalice of Nihil » qui peut se vanter d'ouvrir le bal de l'horreur.
La seule chose qui peut me venir à l'esprit après avoir entendu l'élément servant de chant à ce cd, c'est des images de pauvres chats que l'on aurait enregistré à l'aide d'un vieux dictaphone parasité jusqu'au dernier fil, enfermés derrière la porte d'un four en marche.
Après plusieurs écoutes de cette galerie des horreurs je me suis demandé ce que c'était censé être comme style de metal. Du black ambiant ? Oui, c'est ce dont ça se rapproche le plus à mes yeux. En revanche, la nature de l'ambiance est difficile à déterminer. Si certains groupes peuvent nous transporter dans des paysages ou des époques, cette galette a plutôt tendance à engendrer des convulsions, des saignements d'oreilles et un long ennui au fur et à mesure que le temps d'écoute défile.

On peut donc dire que ce premier album de Trayjen vaut son pesant de clous rouillés. Infydel exprime ici une haine de la race humaine sans limite et des troubles psychologiques conséquents. Vous me trouvez méchant dans ma chronique? Non c'est bien ce triste sire qui est méchant je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce en détruisant son album qui m'a détruit les oreilles.
En revanche, si des points positifs doivent être reconnus c'est que Trayjen est un groupe qui tape dans l'originalité: Une production avec un côté crissant que l'on n'avait pas entendu depuis « Filosofem » de Burzum et une voix, qui je le répète est assez immonde pour faire tomber les cheveux de ce bon Varg. De plus, à notre époque où tous les styles de metal semblent avoir été visités et re-visités, Infydel vient d'inventer le true blague metal, un style qui, malheureusement pour nous, a déjà trouvé son public, le principe de ce style étant apparemment d'offrir à son pire ennemis les cds de ce genre afin de le torturer.

On notera que je n’ai pas parler en détail des morceaux qui composent cette abomination. Ce n’est pas de la flemmardise, c’est tout bonnement qu’il n’ y a rien à en dire... Que ce soit le clavier mou de « Lullaby For an Eternal Sleep » qui nous offre une pause de deux min au sein de cette torture ou le final « Oracle » tout aussi lent et inintéressant on a l’impression que des gens se moquent de nous, pauvres auditeurs, à l’écoute des chuchotements que l’on peut entendre (ce se sont les seuls morceaux qui ne font pas saigner ou pleurer alors autant les apprécier...) Ensuite la musique reste la même du début à la fin. On notera seulement en point positif que sur le morceau « Isolation » la guitare et plus mis en avant et que c’est celui qui ressemble le plus à un morceau de metal ambiant sur ce cd et que la batterie (ou boîte à son hein on saura jamais...) est plus dynamique sur « Enclave of the Immortal ». D’ailleurs sur ce dernier la voix est plus rauque et moins désagréable, ce qui à ce niveau d’écoute est déléctable...

Notre seule consolation sera donc de se dire que Trayjen ne fera probablement jamais de live (de toute façon la CIA l'interdirait très vite) et que peut être Woe J. Reaper (Furze), jaloux du talent d'Infydel attentera à ses jours protégeant ainsi d'insouciants metalleux qui auraient pu croiser le chemin de cette sinistre blague.

Valentheris.

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=XGV= - 08 Fevrier 2010: Belle chronique, j'ai ris. J'écoute en ce moment même et même si je n'aurais pas été si dur, force est de reconnaître qu'on a entendu largement mieux depuis longtemps.
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