Volume II - Power Drunk Majesty

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Nom du groupe Metal Allegiance
Nom de l'album Volume II - Power Drunk Majesty
Type Album
Date de parution 07 Septembre 2018
Labels Nuclear Blast
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album30

Tracklist

1.
 The Accuser
 
2.
 Bound by Silence
 
3.
 Mother of Sin
 
4.
 Terminal Illusion
 
5.
 King with a Paper Crown
 
6.
 Voodoo of the Godsend
 
7.
 Liars & Thieves
 
8.
 Impulse Control
 
9.
 Power Drunk Majesty (Part I)
 
10.
 Power Drunk Majesty (Part II)
 

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Metal Allegiance


Chronique @ Groaw

27 Septembre 2018

Unreliable Fidelity

Il y a un peu plus de trois ans sortait le premier album éponyme du supergroupe Metal Allegiance. Composé principalement de Mark Menghi à la basse, Alex Sklonick à la guitare (Testament), David Ellefson à la basse (Megadeth) et Mike Portnoy à la batterie (Dream Theater), notre quatuor avait réussi en son premier coup de pinceau à fournir une galette très intense, sans pour autant révolutionner le Thrash Metal. Avec des invités tel que Chuck Billy (Testament), Phil Anselmo (Pantera) ou encore Charlie Benante (Anthrax), la notoriété et la personnalité n’auront jamais été autant au rendez-vous.

Volume II : « Power Drunk Majesity » est donc la seconde toile de nos musiciens hors-pair. Et une fois n’est pas coutume, notre formation a eu recours de nouveaux invités spéciaux mais cette-fois, sortant un peu plus de l’ordinaire comme Johan Hegg (Amon Amarth) ou encore Trevor Strnad (The Black Dahlia Murder). On garde néanmoins des légendes du Thrash Metal avec Bobby "Blitz" Ellsworth (Overkill) et même Max Calavera (Soulfly). L’erreur qui ne faudrait surtout pas produire sur ce second opus est de décalquer ce qui a été fait précédemment.

Nous sommes déjà rassurés de voir que par rapport aux premiers travaux, notre supergroupe n’a pas misé que sur l’agressivité, même si certains morceaux s’en rapprochent fortement (The Accuser, Liars & Thieves). Cela n’aura pas forcément été une erreur mais on aurait sans doute ressenti une lassitude au bout de trois-quatre titres. Il est également réconfortant de voir même après tant d’années certains musiciens qui ne prennent pas une ride et qui arrivent encore à donner des frissons. C’est le cas notamment de Mother Of Sin avec un Bobby Blitz qui prouve que même la soixantaine approchant, il est encore capable de montrer très haut dans les aigus et d’atteindre une certaine puissance vocale que beaucoup auraient perdus à cet âge. Et pour ça, un grand respect !

Il est pourtant dommage de ne pas retrouver cette fougue, cette maîtrise dans l’ensemble des titres, certains se montrant très ressemblants, pour ne pas dire presque identiques à d’anciennes pièces comme Voodoo Of The Godsends, pouvant aisément se rapprocher d’un Ratamahatta mais dans la totale lignée du prochain album de Soulfly : « Rituals ». Lyriquement parlant, pas de changement du côté Calavera : c’est toujours aussi pauvre, plutôt ennuyant, sans réels émotions. Du côté de chez Johan Hegg, la version des faits est assez similaire, malgré un instrumental assez entraînant et un chorus plaisant.

Power Drunk Majesty (Part II) vient terminer cet album d’une bien belle manière. Floor Jansen (Nightwish) démontre une fois de plus sa beauté, son aisance et sa dimension à pouvoir autant emporter l’auditeur dans un Thrash Symphonique enchanteur. Le refrain avec Mark Osegueda apporte une allure hymnique agréable, une sorte d’invitation à la gloire d’un groupe qui ne nous dit pas encore tout.

Instrumentalement parlant, Mike Portnoy a toujours cette dextérité d’antan, une touche qui permet de le reconnaître entre mille. Au niveau rythmique, Alex semble être plus à son aise sur cette toile, notamment sur le solo de Bound By Silence, qui, soi-dit en passant, semble le plus abouti des dix titres. Ses chorus montrent une double facette d’un artiste complet capable de ramener une certaine diversité dans les morceaux. Côté basse, elle manquant malheureusement encore un peu de piquant, de réelle présence pour se montrer vraiment intéressante.

Power Drunk Majesty est donc un album mieux abouti que son prédécesseur mais comporte encore trop d’inégalités pour obtenir une place de rang. Sans être mauvais, ce second opus montre une communauté qui a encore un peu de mal à se trouver et qui ne semble pas en mesure de captiver, malgré une line-up démente, au-delà de deux-trois titres. Pour les amateurs (comme moi), c’est tout de même une toile que je recommanderai. Pour les autres, tout dépend ce que vous attendez mais vous risqueriez d’être déçus.

5 Commentaires

4 J'aime

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Groaw - 28 Septembre 2018:

Oui, c'est une erreur de ma part, je vais corriger ça.

J'ai longuement hésité entre 13 et 14. Ce n'est pas forcément le fait que ça ne révolutionne pas le Thrash Métal qui me gêne le plus mais plus le fait que les morceaux n'ont pas du tout le même acabit. Là où je trouve Mother Of Sin vraiment excellent, voire même Impulse Control, on a des titres clairement mauvais : Voodoo Of The Godsend où Max est d'un ennui le plus profond et même l'instru ne casse pas la baraque ou Long With A Paper Crown où Johan Hegg ne varie (toujours) pas son vocal. Après, c'est clairement selon mon ressenti, je ne connais pas grand chose au genre, c'était plutôt un défi que je voulais me lancer.

Merci néanmoins de t'être intéressé sur mon modeste écrit.

Groaw - 29 Septembre 2018:

Et le respect sinon, tu connais ?

Si tu as apprécié l'album, c'est de ton droit et tu as le droit de le dire sans être insultant comme tu viens de le faire.

JeanEdernDesecrator - 29 Septembre 2018:

Et puis une note, ça a beau avoir une précision mathématique, c'est subjectif... et pas définitif 

Baal666 - 08 Juillet 2020:

Je trouve cette album vraiment très fade, malgré les featurings intéressant , rien qui reste en tête, Mike Portnoy n’a jamais été pour moi un des meilleurs batteurs de métal , malgré un jeu intéressant, il manque cruellement de variation , quand au talentueu Alex Skolnick, ses solos ne pleuvent pas beaucoup ! À revoir 

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