La scène
Deathcore est depuis bien longtemps dominée par les Etats-Unis, entre
Whitechapel et
Suicide Silence (si toutefois l'on oublie le dernier éponyme en date), ainsi qu'une concurrence de plus en plus féroce de la part de l'Australie via le poids lourd qu'est
Thy Art Is Murder. Mais aujourd'hui, nous laisserons ces deux pays de côté pour nous diriger vers un autre qui n'est pas reconnu pour être une terre sacrée du
Core en général : Le Japon !
Le groupe d'aujourd'hui,
Victim Of Deception, est précisément originaire du pays du soleil levant ; et c'est depuis 2013 qu'il a réalisé près de 4 disques (trois E.P et un split) pour revenir en cette année 2017 avec un nouveau venu en date, qui est un album éponyme.
La pochette, représentant un nœud coulant sur fond noir, peut sembler quelque peu classique, mais ne vous laissez pas avoir. En effet, il en va tout autrement du contenu musical de l'opus. Dès les premières notes, il vient à l'esprit que nos Japonais se sont surtout inspirés des débuts de
Thy Art Is Murder, bien que le chant soit davantage dans la logique de Feu Mitch Lucker. Des influences elles aussi classiques, mais qui ne laisseront pas de marbre tant l'E.P dégouline de violence. Et ce n'est pas "The immorality" qui va me faire mentir.
Musicalement parlant, les musiciens sont irréprochables, ils connaissent tous leurs instruments par cœur, capables de passer d'un rythme très martelant comme sur "The reign" à des sonorités horrifiques comme sur "Prostate" où, par ailleurs, le chanteur ne manque pas de nous prouver qu'il en a une grosse (voix bien sûr, mais ça vous l'aviez compris n'est-ce pas ?). Si le tout est parfois accompagné de gros breakdowns dévastateurs (mais parfois un peu clichés), autant dire que ça va frapper fort, et que l'auditeur va le sentir.
Pour ce qui est du chant, on a à faire à du gros calibre tant le hurleur de service est capable de varier les chants avec une facilité déconcertante, passant sans problème d'un hurlement strident à une vocifération beaucoup plus caverneuse, sans pour autant tomber dans la surenchère associée au style. Mais ce chant est toutefois entaché d'un défaut peu commun mais qu'il faut souligner : la grammaire. Les textes, tout en anglais, sont bourrés de fautes de grammaire ; du coup, l'apprentissage des paroles peut parfois sonner faux à l'oreille...
Mais malgré ces quelques défauts, le disque s'avère très plaisant, et on n'a aucun souci pour se le réécouter, et même en redemander pour la suite. Alors,
Victim Of Deception futur poids lourd de la scène japonaise ? C'est bien parti pour...
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