Les Suédois de NOX AUREA proposent un premier album d'une force et d'une cohérence pour le moins encourageantes quant aux développements futurs. Dans la lignée de SWALLOW THE SUN ou DRACONIAN, le quintet s'attribue sans les révolutionner les paramètres du doom death à consonnances mélodiques et gothiques. Ainsi, les rythmiques se déroulent de manière écrasante sur des tempi lents, aérées par des arrangements de claviers bienvenus. Configuration dorénavant classique, deux vocalistes s'ébattent dans cet environnement : Jan Sallander en charge des vocaux death (remplacé depuis par Patrick Kullberg), Alice Persell en charge des vocaux féminins mélodiques. Rien de bien innovant, objecterez-vous peut-être, mais un savoir-faire de vieux routiers. L'emballage sonore a été assuré par Andy La Rocque en personne et il n'est pas étonnant de constater que production et mixage sont exempts de défauts majeurs, combinant à merveille la puissance et la clarté dans l'expression.
Un premier pas tout à fait excellent.
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