Vermillion

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16/20
Nom du groupe Simone Simons
Nom de l'album Vermillion
Type Album
Date de parution 23 Août 2024
Labels Nuclear Blast
Style MusicalMetal Mélodique
Membres possèdant cet album24

Tracklist

1.
 Aeterna
 06:02
2.
 In Love We Rust
 04:46
3.
 Cradle to the Grave (ft. Alissa White-Gluz)
 03:59
4.
 Fight or Flight
 05:24
5.
 Weight of My World
 04:21
6.
 Vermillion Dreams
 04:36
7.
 The Core
 03:56
8.
 Dystopia
 04:44
9.
 R.E.D.
 04:04
10.
 Dark Night of the Soul
 04:12

Durée totale : 46:04

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Simone Simons


Chronique @ ericb4

10 Septembre 2024

Un premier mouvement aussi enjoué et sensible que prévisible et taillé dans la roche...

Après seize ans d'une indéfectible et fructueuse complicité artistique, on pouvait subodorer que l'aventure n'allait pas s'arrêter en si bon chemin pour ces deux membres clés de deux groupes majeurs de la scène metal néerlandaise... Plus encore, Simone Simons (vocaliste principale du groupe de metal symphonique Epica, et ce, depuis sa genèse, en 2003) et Arjen Anthony Lucassen (pluri-instrumentiste, vocaliste et producteur du groupe de metal progressif Ayreon, qu'il fonda il y a près de trois décennies déjà, où Simone apparaît en tant qu'invitée dans sept de leurs réalisations, dont les dantesques « 01011001 » et « The Source ») décidèrent, d'un commun accord, de conjuguer leurs talents aux fins d'un projet parallèle, estampé du seul nom de celui de la charismatique vocaliste batave.

De cette étroite collaboration naîtront, en premier lieu, trois singles (« Aeterna », « In Love We Rust » et « R.E.D. »), soit trois des dix pistes de leur premier album studio, « Vermillion », signé, dans la foulée, chez le puissant label allemand Nuclear Blast. Cela étant, au fil des 46 minutes du ruban auditif de la rondelle, nos deux acolytes nous plongent dans un espace metal mélodico-symphonique moderne, un brin organique, dont l'atmosphère futuriste, insufflée par d'omniprésentes nappes de claviers dispensées par Arjen, n'est pas sans renvoyer à Ayreon. Composé dans sa totalité par ce dernier, ce set de partitions ne cristalliserait-il qu'une simple juxtaposition de talents réunis pour l'occasion, où la patte du mastermind tendrait à estomper quelque peu celle de sa comparse ? Ne symboliserait-il pas plutôt une heureuse symbiose entre deux artistes aguerris, inscrits dans deux univers metal qui parfois se côtoient et se complètent souvent plus qu'ils ne s'opposent ?

Un ambitieux projet se dessine, où nombre de musiciens et vocalistes chevronnés viendront prêter main forte à la mezzo soprano et parolière et au claviériste/guitariste patentés. Concernant la partie instrumentale, sur l'entièreté de l'album ont été sollicités : Koen Herfst (Arjen Lucassen's Supersonic Revolution, Vandenberg, guest chez Epica...) à la batterie et Rob van der Loo (Epica, ex-Delain, ex-Mayan) à la basse. Plus qu'une quelconque collaboration, l'agrégation de tels artistes au projet donne le sentiment que nos deux maîtres d'œuvre n'ont nullement cherché à naviguer autrement qu'en terrain connu. Impression renforcée par les interventions ponctuelles de : Ben Mathot (Dis, guest chez Ayreon, Epica, Stream Of Passion, Xandria...) au violon, Jurriaan Westerveld (guest chez Ayreon, Stream Of Passion) et Perttu Kivilaakso (Apocalyptica, guest chez Epica, Sonata Arctica, Stratovarius...) au violoncelle, ainsi que Joost van den Broek (Arjen Lucassen's Supersonic Revolution, feu After Forever, guest chez Ayreon, Epica, Xandria, Star One...) au piano.

Les lignes de chant suivent également cette tendance, lorsqu'on sait que se trouvent impliqués : le growler et instrumentiste Mark Jansen (Epica, Mayan, feu After Forever, guest chez Ayreon, Dark Sarah, Diabulus In Musica), la chanteuse Alissa White-Gluz (Arch Enemy, feu The Agonist, guest chez Tarja, Kamelot, Delain...) et le vocaliste John Jaycee Cuijpers (Arjen Lucassen's Supersonic Revolution, guest chez Ayreon, Blind Guardian, Powerwolf...). Pour compléter le tableau, une pleiade d'artistes se voient sollicités en qualité de choristes sur l'outro de l'opus, « Dark Night of the Soul », parmi lesquels : les membres restants d'Epica (le batteur/vocaliste Ariën van Weesenbeek, le claviériste et orchestrateur Coen Janssen et le guitariste/vocaliste Isaac Delahaye), le vocaliste Jasper Erkens (guest chez Powerwolf), le bassiste/choriste Johan van Stratum (Stream Of Passion), la guitariste Lori Von Linstruth (Guilt Machine, ex-Stream Of Passion...), Monique Hooft et Peter Ketennis. Excusez du peu !

Si ce premier mouvement repose à la fois sur des lignes mélodiques le plus souvent finement sculptées et des plus immersives, sur une technicité instrumentale et vocale difficile à prendre en défaut, et sur une heureuse fusion de styles, sa production d'ensemble s'avère, en revanche, plus déconcertante. Pourtant produit, enregistré et mixé – tout comme pour Stream Of Passion, Star One et The Gentle Storm – par Arjen Lucassen, et mastérisé par Joost van den Broek – investi dans la production d'albums de Mayan, Nemesea, Xandria, End Of The Dream, Epica, Ex Libris, entre autres – l'opus témoigne d'enregistrements assez souvent contrariés par un gênant effet de compression. Se superposent des finitions restant à parfaire et une persistant surmixage des lignes de claviers au détriment de l'instrumentation comme des lignes de chant. Autant d'éléments contribuant à atténuer la profondeur de champ acoustique de la galette, et, par voie de conséquence, le confort auditif procuré. En dépit de cet amer constat, le méfait n'est pas sans réserver quelques moments de réjouissance...


S'il ne s'y est pas réduit exclusivement, le combo nous octroie quelques magmatiques passages, aptes parfois à nous aspirer dans la tourmente. Ainsi, sous couvert de virulents coups de boutoir et de riffs acérés, l'organique et pulsionnel « Weight of My World » nous plonge dans un espace metal symphonique moderne enjoué, générant, de fait, une énergie aisément communicative. Recelant un refrain, certes, convenu mais des plus invitants, relevé par le gracile filet de voix de la déesse, l'entraînant méfait pourrait bien pousser le chaland à une remise en selle sitôt l'ultime mesure envolée. Par ailleurs, un headbang bien senti et quasiment ininterrompu sera assurément généré à la lecture du mid/up tempo « The Core ». Avenant et jouant habilement sur les effets de contraste oratoire – les claires modulations de la mezzo-soprano alternant avec les growls abyssaux de Mark Jansen – l'énergisant manifeste ne va pas, hélas, sans concéder de répétitives séquences d'accords. Mais nos acolytes disposent de bien d'autres arguments encore pour asseoir leur défense et se jouer des nôtres !

Ce faisant, la magie n'opérera pas moins à la lecture de pistes à la cadence un poil moins vive. Ce qu'atteste, en premier lieu, « Cradle to the Grave », low/mid tempo aux riffs épais et calé sur une sente mélodiques des plus engageantes ; une grisante plage symphonique moderne se dessine, où la ''sirénienne'' empreinte vocale de Simone et les fluides ondulations – parfois entrecoupées de growls glaçants – d' Alissa White-Gluz offrent un poignant face à face. On regrettera toutefois l'étouffante présence des lignes de claviers, contrariant, de fait, tout effet de relief du violoncelle de Jurriaan Westerveld. Dans cette mouvance, le low tempo opératique et progressif « Dystopia », pour sa part, happera le tympan tant au regard des célestes oscillations de la princesse que du flamboyant et substantiel solo de guitare esquissé. Un tantinet plus déroutant et bien que recelant de persistantes linéarités mélodiques, mais parsemé de puissants coups d'olives et de growls judicieusement positionnés et des plus frissonnants, là encore signés Mark Jansen, le low/mid tempo « R.E.D. » ne saurait davantage être esquivé.

Quand ils nous mènent en des espaces plus intimistes, nos compères trouvent non moins les clés pour nous retenir plus que de raison. Ce qu'illustre, tout d'abord, « In Love We Rust », ballade romantique jusqu'au bout des ongles et s'écoulant le long d'une radieuse rivière mélodique ; magnifiée par les angéliques impulsions de la maîtresse de cérémonie, sous-tendue par des nappes de claviers aux sonorités résolument futuristes et enorgueilli d'un vibrant solo de guitare, l'instant privilégié comblera assurément les plus exigeantes des attentes de l'aficionado d'environnements ouatés. On ne saurait davantage éluder la ballade atmosphérique « Fight or Flight » eu égard aux prégnants arpèges d'accords sur lesquels se greffent les troublantes envolées lyriques de la frontwoman. Et ce ne sont ni les ''floydiennes'' lignes de guitare dispensées ni la délicatesse du mélancolique violon de Ben Mathot qui nous débouteront de ce propos fortement chargé en émotion, loin s'en faut. On pourra également se sentir porté par les vibes enchanteresses insufflées par la ballade symphonico-progressive « Vermillion Dreams », où, dans une perspective plus ''parsonienne'' et sans, cette fois, s'avérer prépondérantes, les félines rampes synthétiques s'ajustent parfaitement aux pénétrantes volutes d'une interprète bien habitée. Enfin, imprégnant la ballade a-rythmique « Dark Night of the Soul », de sensibles arpèges pianistiques coalisés aux larmes versées par le touchant violoncelle de Perttu Kivilaakso viendront flirter avec les caressantes ondulations de la diva. Chapeau bas.

Mais ce serait à l'aune de sa pièce metal symphonico-progressive que le duo serait au faîte de son art. Ainsi, « Aeterna » se pose telle une petite fresque opératique assortie d'une touche orientalisante et d'une pointe de modernité, infiltrée d'un virevoltant coup d'archet, signé Ben Mathot, et témoignant d'enchaînements intra piste ultra sécurisés. Unifiant les cristallines inflexions de la belle, une enveloppante muraille de chœurs – où s'inscrit John Jaycee Cuijpers – et d' ''ayreoniennes'' rampes synthétiques, cette sémillante offrande constituerait à la fois une parfaite osmose entre les univers respectifs des deux artistes et un moment de pure jouissance auditive.


On l'aura compris, tout au long de notre périple, c'est dans un bain orchestral aux ''ayreoniens'' remous que se love volontiers l'aérien et fondant grain de voix d'une interprète au top de sa forme. Et, en dépit d'une ingénierie du son en proie à quelque irrégularité, force est d'observer que la sauce prend le plus souvent, in fine. Ayant veillé à varier ses phases rythmiques à l'envi et judicieusement diversifié ses joutes oratoires, pour un rendu tenant toutes ses promesses, le duo concède, cependant, des exercices de style quelque peu stéréotypés, ne nous sortant, de fait, que rarement hors des sentiers battus. En découle un message musical, certes, invitant, solaire et empreint de délicatesse, mais aux arpèges d'accords déjà courus, où l'originalité n'est alors que peau de chagrin, et manquant parfois de profondeur d'âme.

D'incompressibles carences que des mélodies subtilement esquissées, une technicité instrumentale parfaitement huilée mais nullement ostentatoire, et les apports d'artistes chevronnés, conviés pour l'occasion, pourront partiellement compenser. Pour espérer happer plus immédiatement et, surtout, plus durablement le féru de metal mélodico-symphonique progressif et, plus encore, un tympan déjà familiarisé aux travaux de nos deux compères, Arjen comme Simone devront trouver matière à nous surprendre plus qu'ils ne l'ont consenti ici, quitte à nous bousculer un peu dans les plus tenaces de nos certitudes. Ce qui revient à repenser le projet dans son concept comme dans son économie, et peut-être même dans sa dénomination. Bref, un premier mouvement aussi enjoué et sensible que prévisible et taillé dans la roche...

2 Commentaires

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masterofpuppets47 - 15 Septembre 2024:

Merci pour la chro :) 

Je serai peut être moins critique que toi sur la production, ce qui me dérange dans cet opus c'est les mélodies d'Arjen qui ont du mal a se renouveller si bien qu'on a l'impression d'entendre du Gentle Storm, du Ayreon etc déjà écouté mainte fois....

Dans un des projet solo d'Arjen y a un morceau qui évoque qu'on a fait le tour de tout ce qui a été inventé, je pense qu'Arjen aussi génial soit il a manqué cruellement d'inspiration ici 

ericb4 - 16 Septembre 2024:

Merci pour ton retour!

Je suis bien d'accord avec ton ressenti concernant les mélodies parsemant cet album, plus ''ayreoniennes'' en l'âme qu'autre chose. Un effet de redondance, gênant pour certains, je le conçois, qui, toutefois, ne m'a pas empéché d'apprécier les quasi 3/4 de l'album ; peut-être que les prestations plutôt soignées et envoûtantes de Simone ne sont-elles pas étrangères à cet état de fait!.

Mais, aussi agréables soient-elles, ces lignes mélodiques ne sont pas non plus inoubliables, ou, pour le moins pas toujours imparables. Bref, nous est donc livré un assez bon album, que l'on espérait meilleur au vu d'une telle complicité artistique entre deux pointures de cet espace metal.

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Chronique @ Eternalis

01 Septembre 2024

Vermillion" sonne ainsi comme une réunion de famille sans réelle prise de risque [...]

Il y a des albums solo qui semblent évident. D’autres moins.
Dans le cas de Simone Simons, le fait de la voir s’émanciper d’Epica peut paraître un brin surprenant, non pas que son immense talent vocal ne l’en empêche, mais plutôt qu’elle n’est pas compositrice. Voir Mark Jansen fonder Mayan pour évoluer dans les sphères les plus sombres de sa musique n’avait surpris personne mais Simone, à l’instar de son amie Floor Jansen (le microcosme féminin du metal est de toute façon très proche, en témoigne ses relations également avec Alyssa White-Gluz ou Charlotte Wessels), ne partait pas du même postulat.

Est-ce que, comme Floor ou Charlotte suite à son départ de Delain (bien que cela change très bientôt avec "The Opression"), la musique de Simone serait très différente de son groupe principal, plus soft ou électronique, afin de s’éloigner de son univers (re)connu ?
A la découverte de "Vermillion", il n’en est rien.
Simone propose l’album que l’on pouvait attendre d’elle, avec un compositeur de poids et un compagnon de route plutôt expérimenté puisque c’est Arjen Lucassen (Ayreon, Star One) qui s’est occupé de presque tout sur cet album, de la composition à la production en passant par le mixage et la quasi intégralité de l’instrumentation (seul Rob Van Der Loo, compagnon bassiste de Epica et Koen Herfst à la batterie sont extérieurs). La question que l’on se pose rapidement est donc plutôt : avons-nous affaire à un nouvel album de Arjen ?
Oui mon capitaine. Totalement.

L’univers du néerlandais est tellement imprégné d’influences reconnaissables, de sonorités électroniques distinctes et d’une façon d’agencer les titres que nous sommes en plein Ayreon, sans la théâtralité vocale mais avec l’aspect conceptuel et dystopique d’albums comme "0101001" ou "The Source" (Simone a d’ailleurs déjà chanté pour Arjen dans le passé).
Dès les premiers sons de "Aeterna", le premier riff arabisant et le pattern de batterie, impossible de ne pas reconnaître la patte du génial hollandais. La voix de la magnifique chanteuse rousse n’est pas en reste, plus lyrique que sur les derniers Epica puisque la musique se veut plus sombre, moins dynamique et agressive que Epica. Arjen ne mise pas sur le grandiose mais installe une ambiance et une cohérence sur la totalité de l’album, avec de nombreux chœurs très cérémonieux, liturgiques avec une forte connotation religieuse.
Jusque là, tout pourrait être parfait, si ce n’était cette production très décevante (pour ne pas dire plus) qui ne sied jamais vraiment au disque. Étouffée, bien trop compacte et compressée, elle semble à des années lumières de l’amplitude de ce à quoi nous a habitué Arjen dans le passé (des opus comme "Flight of the Migrator" sonne bien mieux malgré ses 25 ans, une production massive comme "Victims of the Modern Age" paraît largement plus puissante alors que l’album a 15 ans).

Malheureusement, cela nuit énormément au confort d’écoute et Simone semble chanter dans un étau qui ne met jamais en avant l’immense densité de sa voix. Les compositions auraient pourtant mérité un meilleur sort, quel que soit la portée voulue. "In Love We Rust" sonne comme un single avec un refrain fort et mélancolique, "Cradle to the Grave" permet un duo explosif avec Alyssa qui alterne ses deux facettes vocales pendant que "The Core", grave et martial, impose des chœurs extrêmes dans la pure veine de ce que Ayreon a pu écrire sur ses deux derniers opus.
Rien ne nous surprend réellement et l’impression laissée par cette production ratée (appelons un chat un chat) ne permet pas un total plaisir d’écoute.

Il y a pourtant dans "Fight or Flight" une poésie laconique que l’on a pu retrouver dans certaines ballades de Epica (Simone y fait des merveilles) ou à l’inverse dans "R.E.D" une violence que Mark Jansen porte justement par ses growls. "Vermillion" sonne ainsi comme une réunion de famille sans réelle prise de risque (c’est Joost Van den Broek qui a masterisé l’ensemble, lui aussi membre de la galaxie After Forever / Epica), chacun semblant toujours parfaitement à sa place.
On ne peut donc s’empêcher de ressentir une déception au premier album solo d’une des plus grandes chanteuses de sa génération. Déception dont le regard se portera plutôt sur son compagnon d’armes, semblant en roue libre depuis quelques années ("Transitus" ou même son projet plus rock 70s) et s’embourbant dans des schémas désormais connus de tous. "Vermillion", malgré son patronyme, ne porte en lui que peu de passion et de danger. Espérons qu’il n’en sera pas de même si d’aventures, Simone devait retenter l’expérience.

1 Commentaire

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workflame90 - 02 Septembre 2024:

Alors oui! il sonnes très Ayreon. Du coup je comprend ta déception. Mais dans l'ensemble ça sonnes plutôt bien non? Pour ma part, je m'attendais à rien, mais au final, je le trouve très agrèable à écouter.

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