Vermächtnis

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14/20
Nom du groupe Thyrgrim
Nom de l'album Vermächtnis
Type Album
Date de parution 29 Septembre 2017
Style MusicalBlack Pagan
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1.
 Die Heilung diser Welt
 
2.
 Frühlingsdämmerung
 
3.
 Die ewige Suche
 
4.
 Das Dunkel meiner Seele
 
5.
 Ich sehe euch brennen
 
6.
 Sklaven eines toten Gottes
 
7.
 Pfade der Vergänglichkeit
 
8.
 Gefangen im Wandel
 
9.
 Sterbend 3
 
10.
 Das Ende einer Reise
 00:00
11.
 Offenbarung
 00:00

Durée totale : 00:00

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Thyrgrim


Chronique @ Icare

23 Septembre 2017

Une musique tour à tour froide, guerrière et mélancolique, dans le plus pur respect de la tradition

Malgré ses déjà cinq albums au compteur, Thyrgrim n’est pas un groupe extrêmement reconnu, et évolue dans l’ombre de nombre de ses glorieux aînés sur la scène black pagan allemande. Néanmoins, leurs sorties régulières, leur logo travaillé, et leur récente signature sur Trollzorn attisèrent ma curisoté, et je me décidai donc à jeter une oreille sur le sixième méfait du trio de Duisbourg, Vermächtnis.

Le label inscrit sur la fiche promo de l’album que Thyrgrim ne réinvente pas le black metal, et il a bien raison : les onze titres qui composent cette galette sont en effet on ne peut plus classiques, se contentant de perpétuer la tradition de l’art noir dans ce qu’elle e a de plus sacré et immuable.
Die Heilung dieser Welt déboule d’entrée toutes guitares dehors sur un matraquage en règle, blast rapide, chant arraché et riffing guerrier des familles composant ce premier titre de 3,52 minutes qui décrasse bien les conduits auditifs. Quelques ralentissmeents de tempo permettent de souffler un peu, mais le riffing n’est pas assez varié et le morceau, bien qu’honnête, ne propose rien de bien novateur ni transcendant. S’ensuit Frühlingsdämmerung, titre plus n’ roll, froid et entraînant mais sonnant également trop générique pour réellement marquer, et dont les vocaux très secs et monocordes finissent par irriter. On s’apprête alors à condamner définitivement le groupe quand on tombe sur un Die Ewige Suche plus accrocheur, commençant par l’indispensable arpège acoustique, avant de se fondre en un riff lent et traînant ponctué par la double pédale et quelques choeurs païens en fin de morceau.
C’est définitivement sur ce genre de titres, plus posés et mélodiques, flirtant parfois avec le DSBM, que Thyrgrim tire le mieux son épingle du jeu (Die Ewige Suche, , Das Dunkel meiner Seele au riffing roulant et mélodique qui rappelle Coldworld par moments, le très bon Gefangen im Wandel), proposant un riffing mélancolique et glacial qui sied bien au genre, et qui, sans nous transcender, parvient à nous envelopper dans cette chappe neigeuse de tristesse et de désolation. Sur ces morceaux plus solennels, la voix étranglée de Kain, manquant par ailleurs cruellement de variation, parvient à nous toucher d’avantage, apportant une émotion bien sentie à la musique.

Pour le reste, on nage dans du black metal pur jus, froid, tranchant et authentique, ne se cachant pas derrière un satansime à outrance, et sur lequel les musiciens se contentent de faire ce qu’ils savent et aiment faire, alternant passages rapides aux guitares mordantes et riffs en trémlo picking plus lancinants... Il se dégage de l’ensemble une atmosphère païenne et conquérante, notamment grace à un jeu de batterie simple mais martial, bien qu’un peu répétitif, et quelques passages épiques et mélancoliques bien foutus. On déplorera bien quelques longueurs sur ces 55 minutes, avec notamment un ventre mou (On a un peu de mal à distinguer Ich sehe euch Brennen et Sklaven eines Toten Gottes, au riffing assez similaire, et Pfade der Vergänglichkeit est assez poussif et inutile), ainsi qu’une fin d’album qui s’étire inutilement (l’enchaînement de Sterbend 3 et Das End einer Reise, les deux morceaux les plus longs de l’album, qui se suivent sur un rythme lent et assez peu varié) mais d’une manière générale, l’ensemble de ces onze titres, bien qu’extrêmement classique, reste tout à fait honnête et respire la sincérité.

Non, Thyrgrim ne changera pas la face du black metal, c’est certain. Vermächtnis est un album tout ce qu’il y a de plus conventionnel, proposant une musique tour à tour froide, guerrière et mélancolique, dans le plus pur respect de la tradition, ni plus ni moins. Est-ce suffisant ? Certains s’en contenteront et se délecteront de cet album sans prétention, d’autres passeront leur chemin à la recherche de quelque chose de plus original et consistant... Le mieux reste encore d’écouter cette galette et de vous faire votre propre opinion!

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