VII

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11/20
Nom du groupe Mellow
Nom de l'album VII
Type Album
Date de parution 01 Août 2018
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 Origin
 01:20
2.
 Demolition
 02:12
3.
 Oppression
 02:56
4.
 Sleepless
 02:27
5.
 Vermin
 02:26
6.
 Infect
 02:25
7.
 Alone
 02:12
8.
 Humanifest II
 03:20
9.
 Fear II
 02:42
10.
 Hollow
 03:49
11.
 Gore
 03:26
12.
 Ruin
 03:03
13.
 Silence
 02:29
14.
 Zwart
 04:22
15.
 Grave
 02:15
16.
 Violent
 03:56
17.
 Crewcabanger (Chelsea Grin Cover)
 03:50

Durée totale : 49:10

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Mellow


Chronique @ cm91

03 Août 2018

Un énième disque de vomissure et de brutalité stérile...

Alors que la scène Deathcore est majoritairement dominée par les scènes américaines et australiennes, avec des pointures comme Whitechapel ou Thy Art Is Murder, aujourd'hui, nous allons nous tourner vers une contrée qui fait davantage parler d'elle pour son metal symphonique, ou même son death metal, j'ai nommé : les Pays-Bas. Aussi allons-nous nous concentrer sur le projet "Mellow" du multi-instrumentaliste Thomas Young qui nous sort aujourd'hui son septième disque intitulé tout simplement "VII"...

Musicalement parlant, Mellow fait partie de ces groupes marchant dans les pas de pointures telles que Signs Of The Swarms ou encore Mental Cruelty, dans le sens où sa musique est un mélange de Deathcore et de Slam. Quand on sait que le dernier disque des Américains a été assez vite oublié, il est à craindre que cet album tombe dans le même piège que son compère. Et bien malheureusement, c'est bien parti pour…

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce "VII" n'est qu'un énième disque de vomissure et de brutalité stérile… Pourtant, on sent bien quelques éléments qui auraient de quoi faire remonter la pente au musicien. A savoir, tout d'abord cette batterie ultra rapide mais sans pour autant être du trucage à la Infant Annihilator comme sur "Demolition" ou "Sleepless". On en vient même à se demander combien de séances d'athlétisme notre Néerlandais a passé pour arriver à un tel point. On pourrait en dire de même pour la guitare : derrière cette simplicité apparente, il sait trouver les riffs qu'il faut pour frapper là où ça fait mal, voire même très mal, comme sur "Humanifest II" ou "Silence". Par ailleurs, contrairement à beaucoup de ses comparses, il ne cherche pas à incorporer de quelconques mélodies angoissantes à son propos, officiant surtout dans la brutalité pure et dure.

Oui mais voilà, malgré un côté "boulet de canon dans la tronche" très prononcé, l'ensemble est extrêmement répétitif ; on a l'impression d'entendre exactement la même ligne de batterie ou de guitare d'une chanson à l'autre. Et puis, surtout, il n'y a aucune trace de solo, ce qui, en soi, est un peu dommage, sachant que notre musicien ne cherche pas réellement à compenser cette carence par une haute technicité. Au niveau du chant, certes, on sent une grosse maîtrise du grognement, et on a parfois l'impression d'avoir derrière le micro sa compatriote Som Plujmers (ex-chanteuse de Cerebral Bore) tellement la profondeur est là. Mais tel est le problème : le chant est brutal juste parce qu'il faut l'être. On tourne très vite à la vomissure stérile comme sur "Hollow" ou "Grave".

Pour précision, sur quelque 17 chansons, une bonne dizaine d'entre elles durent moins de 2:30 ; et ce qui en fait précisément la dynamique est vraiment brisé net en plein milieu du passage du rouleau compresseur, laissant alors un sentiment d'inachèvement, voire de vide à l'auditeur, à l'image d'une chanson incomplète. Alors franchement, à ce niveau-là, excusez-moi du terme, mais on est un peu dans le foutage de gueule, puisque l'on continue ainsi pendant près de 50 minutes!

C'est bien malheureux d'en arriver là pour un musicien ayant un vrai potentiel, mais ne l'exploitant pas complètement. Aussi, je crains bien que ce disque soit un peu comme du McDonald's : Vite consommé, vite oublié…

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