Déjà un premier album, un an seulement, après une bonne démo, qui posée les bases de ce black
Pagan de qualité. Le guitariste d’
Eluveitie, et seul membre permanent de
Forest of Fog, doit trouver le temps long, pour sortir si rapidement cet opus !
Nous avons eu droit à une démo originale, sans chant et donc sans paroles, est-ce que c’est le cas ici ? Voyons voir ça !
On peut remarquer qu’il n’y a pas d’intro, et que les morceaux sont peu nombreux (six), mais longs, allant jusqu’à 8 voir 10 minutes. Le premier morceau commence avec une petite intro habituel du style : une guitare acoustique, le son du vent et un sentiment de mélancolie qui apparait mais sans pour autant faire penser à du
Doom. On démarre avec des riffs de guitares crades, avec beaucoup de distorsions et une production soignée au minimum pour un rendu plutôt correct pour l’auditeur. La tendance black des guitares est très présente, les mélodies sont encore une fois amenées par les riffs que par un piano ou tout autre instrument, mais les mélodies sont quand même très belles. La batterie reste encore dans le ton avec des parties technique sur le charleston et donc plus posées, on a droit également à des parties plus brutales avec des blasts lors d’accélération de rythmes pendant les morceaux. Le jeu avec les cymbales est bien maitrisé, notamment sur « Seelenlos », mais aussi avec quelques petits roulements, et ça change pas mal de al tournure trop carré de la batterie. Mais le changement le plus attendu a lieu dans cet opus avec l’arrivé du chant ! Et oui il fallait que ça arrive, faire 8 minutes sans aucunes paroles tout en faisant que l’auditeur ne trouve pas ça longé semblait assez difficile. On peut même dire que le guitariste d’
Eluveitie s’en tire assez bien au chant, avec une voie très torturée et criarde, avec quelques montées dans les aigues lors de cries bien sentie en début ou en fin de morceaux, tout en gardant le timbre black, c’est assez impressionnant. Malheureusement, et bien que l’on soit habitué à ce que les groupes chantent dans leur langues maternelle, ici le chant ne se comprend pas assez souvent, mais il est vraiment de toute beauté, avec quelques apparitions de chœurs pour aider le chanteur. Un autre aspect qui frappe, et influant directement sur les émotions dégagées par la musique sur l’auditeur, est les alternances avec des moments plus calmes, plus atmosphériques avec un clavier présent, et parfois un son d’extérieure, comme le vent. Ces parties sont très belles, et bien utilisées, notamment sur la chanson « Gefallem Im Reich Des Nebels ». Il n’y a pas abus d’utilisation de cet aspect, et ça apaise vraiment l’auditeur. De plus le sentiment de mélancolie n’est que plus présent.
Pour en finir, ce premier véritable album de ce one man band est une franche réussite. Tout les ingrédients sont réunis pour que l’on y revienne régulièrement : des riffs parfois mélodique et alternant rythme saccadés et rythmes rapides, des moments plus atmosphériques avec les claviers, et cette voie qui est assez particulière, et qui ne ressemble pas à d’autres. On ne s’ennuie pas même lors des morceaux plutôt longs, et ça c’est une réussite aussi !
Je préconise à tous amateurs ou fan de
Pagan metal d’aller acheter cet opus !
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