Il est grand temps de se mettre au vert. En route pour Saint-Etienne, et découvrons la croix sacrée du 42, j'ai nommé "
Holy Cross" !
Tout commence en 2006. Après un premier concert fort apprécié, le groupe enregistre sa première
Démo, qui lui permet de jouer régulièrement. En 2007 s'en suit la victoire d'un tremplin, qui permit à
Holy Cross de jouer dans une salle d'envergure, "Le Firmament" à Firminy, et de sortir son premier DVD live. Le groupe se sépare alors de Michäel Farre afin d'accueillir en son sein un nouveau chanteur, Mickaël Champon. En 2008,
Holy Cross enregistre une seconde
Démo, intitulée MKII. N'y tenant plus, les stéphanois se lancent à la fin de l'année dans l'enregistrement d'un album. En 2009, "
Under the Flag" voit le jour. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça envoie !
Cet opus débute, non en douceur, par "
King in
Hell". Un riff poignant, une bonne frappe, mais surtout, une incroyable voix ! Heavy
Metal à souhait, on trouve sur le refrain double pédale à foison et chant bien entrainant, qui ne tardera pas à laisser place à un solo endiablé...
Holy Cross nous accueille plutôt bien ! Une fois le premier morceau encaissé, le reste de l'album passe comme une lettre à la poste. Les paroles semblent sortir tout droit d'un livre fantastique, impeccablement posées sur la sonorité nordique que le groupe semble vouloir entretenir. On découvre avec plaisir des morceaux épiques tels que "The Last Survivors", "
Lightning from the
North" ou "
Return to
Asgard" et d'autres plus classiques mais non moins entrainants, à l'image de "Iron Horse", "Hel the Damned" et autres "
Twilight of the Gods". Tantôt guerriers, tantôt mélodieux, chacun des titres possède une identité propre, qui ne laisse pas l'auditeur se lasser. On accordera volontiers une mention spéciale aux incroyables hurlements qui introduisent "
Gates of Time" et "
Return to
Asgard", et globalement à la performance des musiciens.
La production, quant à elle, est de qualité, et digne d'un groupe comme celui-ci. C'est propre et net. En ce qui concerne l'objet, pas de dentelle, une couverture simple mais efficace, telle qu'on en voit beaucoup chez les groupes de métal. Oscillant entre heavy metal et mythologie nordique, "
Under the Flag" permet à
Holy Cross de s'imposer comme un honorable descendant de nombreux monstres des années 80. Et ils sont français !
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