C’est en 2010 que le chanteur/guitariste autrichien Holytoxicomaniac a l’idée de fonder un groupe de black metal influencé par des groupes tels que
1349 ou
Emperor sans les claviers. Il trouve des membres et stabilise le line-up en
2012 pour commencer à composer le premier album «
Unconsciousness », l’enregistrer aux Dreamsound Studios (
Graveworm,
Serenity) de Munich sous la houlette de Mario Lochert et le signer chez Noisehead Records.
Avec ce premier jet, Groteskh fournit un black metal de bonne qualité, avec quelques tendances mélodiques et des passages qui peuvent parfois rappeler
Satyricon. Les Autrichiens délivrent une musique furieuse portée par des riffs bien placés et la voix possédée de Holytoxicomaniac. Ils essaient aussi d’intégrer des éléments modernes, notamment le côté clean du son mais aussi quelques touches industrielles, comme sur «
Bloodline ».
Malgré tout, l’album reste classique dans la forme, avec des moments bien black et furieux comme sur le très bon « …at
Death » qui ne laisse pas de côté la mélodie ou sur un «
Mercy Is
Torn » plus mid tempo, laissant place aux atmosphères sombres. Groteskh tente de rendre son black assez classieux comme sur un « Reek of
Betrayal » plus progressif dans l’esprit, avec ses différentes parties, ses influences death metal mais aussi acoustiques, comme sur le break à la guitare sèche, suivi d’une déflagration de riffs, à l’image d’un «
The Black Uncharted » de
Keep Of Kalessin.
Groteskh ne nous laisse pas sur notre faim en tout cas, même le dérangé « Meaningless » et ses soli perturbés arrivent à nous faire tenir jusqu’à la semi balade « Ghosts ». Les quatre autrichiens en costard s’en sortent très bien avec ce «
Unconsciousness » bien réalisé. Bien que peu original, l’efficacité et les riffs costauds sont de la partie et tant mieux !
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