Ultra Sick Doom

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16/20
Nom du groupe Funeralium
Nom de l'album Ultra Sick Doom
Type Demo
Date de parution Juin 2004
Style MusicalDoom Funéraire
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1.
 Welcome into the Asylum
 06:01
2.
 Transcendance #26
 12:23
3.
 Funeralium
 12:29

Durée totale : 30:53

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Funeralium


Chronique @ Krokodebil

28 Avril 2009
Je cherchais du doom progressif, j'ai été servi.

Je dirai que ça ressemble plus à du Doom funéraire progressif si on pinaillait mais bon ...

Le premier morceau, le plus court, "Welcome to the Asylum" est assez terrible. Des hurlements et des gémissements sur fond de stridences et de bruitages d'ampli. Rien de technique, une grande sobriété au service d'une sorte de néo expressionnisme nihiliste. Le morceau est une distorsion de l'espace temps à lui seul et on ne voit pas le 6 minutes passer, on est trop aspirés dans cette espèce de trou noir qui nous renvoie aux recoins les pluss sombres de l'esprit humains. On atteint ici une des limites de la musique, mais le morceau dégage une force incroyable dans sa présentation.

Commence ensuite Transcendance #26. La début rappelle la fin de notre voyage à l'asile, mais la suite diffère.
De la batterie, un riff bien funéraire certes, le tout très lent. On distingue quelques paroles râlées dans un growl très caverneux. Le morceau s'étend ensuite avec des variations de rythme, qui se saccade, qui ralentit (oui c'est possible). Les hurlements reviennent, ajoutant à la fresque une ambiance glauque au possible. A la moitié du morceau la tonalité a presque changé, que ce soit la qualité de la démo ou les effets de guitare, mais ça devient plus vrombissant, plus métallique, plus pénétrant. Puis différentes voix s'élèvent en choeur pour vociférer plaintivement la désincarnation dont la chanson parle. Le texte est d'ailleurs très bien écrit. La fin du morceau dure environ 2minutes après que le texte eût été délivré. On a droit à une batteur qui se réveille curieusement dans la dernière minute avant de laisser place aux guitares qui prolongent une note, aigüe, jusqu'à l'extinction.

Commence alors le 3ème morceau, d'entrée plus teinté, plus "clair". Une mélodie s'installe, toujours bien sombre évidemment. Mais le morceau est d'un doom plus classique, bien qu'en revanche la voix soit toujours un hurlement tirant cette fois vers les aigus. Il s'agît la du titre portant le nom du groupe, "Funeralium". C'est drôle, c'est le moins funéraire des 3 de la démo, a priori. Pourtant le morceau se range bien dans cette classe, après les deux phrases d'introduction. La fin du couplet est un hurlement sur "Path" qui tranche avec le chant extrêmement lugubre de ce couplet. En fait le morceau alterne couplets chantés très bas et phrases hurlées, sortent de refrains phonétiques. A l'exception du couplet final, où le hurlement s'installe progressivement pour aboutir sur le mot despair. Suite à quoi, silence. Des notes sont délivrées au goutte-à-goutte avec une sorte de douceur incroyable compte tenu des minutes passées. Puis la voix revient, plus terrible que jamais, tel un cadavre venu nous susurrer dans l'oreille le couplet à nouveau. Après le nouveau "Despair", la voix s'emballe, la batterie revient, le morceau devient un pantomime désarticulé de l'horreur qu'il véhicule. Le morceau devient carrément rapide sur les phrases conclusives, on trouve là l'essence du côté progressif qui m'était annoncé, le morceau emprunte au Death mais surtout au black, et il s'empourpre de chaos et même se permet une mélodie et un solo de guitare. Funeralium s'achèvera ainsi, en fondu sur la frénésie finale de ce morceau.

En somme cette démo comporte les marques du doom funéraire mais certains passages étranges peuvent la faire créditer en prog. Les compositions sont originales et indéniablement et la production n'est pas aussi lamentable que ce que l'on aurait pu croire. A écouter comme curiosité, mais pas très joyeux évidemment.

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