Twilight Prelude

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10/20
Nom du groupe Mythic Force
Nom de l'album Twilight Prelude
Type Album
Date de parution 2012
Style MusicalNéo Classique
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Twilight Prelude 02:09
2. The Prize 04:52
3. Cryptic Image 04:05
4. Illusions 01:24
5. The Changeling 05:48
6. War God 03:00
7. Solitude 01:33
8. Talisman 04:55
9. Beyond Time 04:44
10. Aria 01:09
11. Mythic Force 05:19
12. Soul in Ruin 04:11
13. Viper 03:42
14. Mystic Night 01:41
Total playing time 48:32

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Mythic Force


Chronique @ dark_omens

12 Avril 2014

Alors qu'on aura insisté sur le peu d'intérêt de cet effort, malheureusement, tout aura été dit...ou presque...

Une irrépressible stupeur et un incontrôlable frisson nous saisiront alors qu'un coup d'oeil succinct sur la pochette de ce Twilight Prelude, neuvième album des Américains de Mythic Force, nous laissera entrevoir une représentation décharnée de la mort jouant du violon. Paré de cette icône convenue déjà présente sur l'EP Symphony of Death de Grave Digger paru en 1994, cette illustration augurait du pire. Tout comme d'ailleurs la description de l'art de ces natifs de Georgetown, dans le Massachusetts qui, sur le site officiel du groupe, nous annonçait rien moins que des guitares rapides et lumineuses, des rythmes véloces enflammés et, surtout, quelques-uns des riffs les plus Heavy jamais entendus. Le tout dans l'exacte continuité d'illustres artistes tels Yngwie Malmsteen, Iron Maiden, Megadeth, Metallica, Annihilator, Helloween, Stratovarius, Dream Theater, Angra, Gamma Ray, Rhapsody of Fire, Testament, Blind Guardian ou encore, par exemple, Judas Priest. Rien que ça.

A l'évidence, la modestie est un concept étranger au guitariste Broderick Gray, instigateur principal de ce projet. Espérons au moins que le talent aura touché de sa grâce ses travaux.

En réalité pas vraiment.

Pour débuter l'exposé exhaustif des tares de cet opus commençons par dire qu'il y a dans l'expression de Mythic Force, parfois, certaines redondances inutiles en des constructions nous laissant entendre des passages de guitares, figures répétées inlassablement, dont les rares variantes ne suffisent pas toujours à induire une quelconque nuance pourtant indispensable (The Prize, The Changeling, Soul in Ruin...). Un défaut presque intolérable qui rendra l'écoute de cette œuvre péniblement interminable alors que pourtant, paradoxalement, la longueur réelle de ce manifeste sera tout à fait acceptable. Un ressenti trompeur en somme.

Il y a ensuite ces chants qui, bien que justes et appréciables, manqueront d'un peu de singularisme et de puissance, ne parvenant pas réellement à nous convaincre.

Les refrains auraient, eux aussi, mérité d'être plus travaillés afin d'être plus particulièrement assimilable et fédérateur. Afin d'être plus réussi en somme. Ils auraient aussi mérité quelques voix supplémentaires qui, en chœur, leur auraient, sans aucun doute, donné davantage de relief.

La production minimaliste, eu égard aux moyens limité mis en œuvre ici, est aussi à déplorer. Sans nous offrir l'horreur indicible d'un chemin de croix inaudible, elle aura tendance, dans une ambiance sonore un peu trop feutré, à surexposer les basses.

Pour en revenir aux influences majeures dont Mythic Force déclare être le légitime légataire, si l'on saisit assez aisément, le talent en moins, quel lien ténu rattache ses travaux à ceux de collectifs dévolus au Heavy Metal, au Power ou au Prog, en revanche on conçoit bien moins pourquoi il affirme être le fils spirituel d'autres défendant le Thrash Metal. Car, à dire vrai, ce Twilight Prelude n'aura rien, ou si peu, en commun avec les opus des Exodus, Death Angel ou Vio-Lence. Seuls quelques riffs légèrement plus agressifs pourraient, à la rigueur, nous évoquer quelques lointaines, mais alors très lointaine, parentés. Oser revendiquer son attachement à la mouvance extrême si chère à Mille Petrozza sur des éléments aussi succincts est une vaste plaisanterie. Et ne parlons même pas de cette affiliation Néo Classique qui, quant à elle, relève presque du fantasme.

Au-delà de ces tares difficilement surmontables transformant l'écoute de ce disque en un véritable supplice, certains titres parviennent tout de même à enfanté en nos esprits hagards les prémices embryonnaires d'un plaisir famélique. Essentiellement des instrumentaux tels que, par exemple, Talisman ou encore ceux où guitares acoustiques viendront joliment nous éveiller de cette torpeur atroce tels que Illusions, Solitude ou Aria.

Difficile de trouver quelques excuses valables susceptibles d'offrir un sursis à un album aussi piètre. Et alors qu'on aura insisté sur le peu d'intérêt de cet effort, malheureusement, tout aura été dit.

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