L’EP de cinq titres dont 2 reprises, annonce le retour du groupe par excellence dans le domaine du stoner-doom, en édition limitée à 1000 exemplaires. Les reprises de St Vitus et Black Oak Arkansas, rappellent les collaborations de
Goatsnake sur le tribute à
Saint Vitus, puis le split avec burning wiItch sort, et enfin la reprise… avec une variation au minimum, assez étouffante et lente. La fin de cette secousse au ralenti demeure à chaque écoute un moment fort, entre le doom-stoner et le vieux hard rock. Puis Pete Stahl débute sur Hot Rod avec une explication disant qu’il ne vaut mieux pas fumer quand on cherche sa route. Cette reprise est très bien choisie, Black Oak Arkansas étant un des piliers maître de cette scène dans les seventies (morceau datant de 1973).
Les trois nouveaux titres mettent en évidence la voix unique de Pete et qui permet à l’album de ne pas être trop sombre, et pour l’aider sur « Portraits of
Pain » on entendra également des chœurs ! « Black Cat Bone » dérIVe plus dans le blues qui donne un joli effet roots déjà connu dans les précédents albums du groupe. Retour aux sources avec « Junior Sam » au rythme rock’n’roll… certains fans se croient dans la pop mais non c’est
Goatsnake qui redécouvre son âme, une chance par rapport à ces groupes qui dérIVent bien loin de leur rock’n’roll initial.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire