Totalitarian War

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15/20
Nom du groupe Frangar
Nom de l'album Totalitarian War
Type Album
Date de parution 28 Mai 2007
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1.
 In Armi
 04:41
2.
 1943
 05:39
3.
 Totalitarian War
 08:48
4.
 Oscurita
 04:59
5.
 Frangar
 06:10
6.
 Polvere Piombo
 02:18
7.
 Veleno
 04:06
8.
 Lupi Bianchi
 08:55

Durée totale : 45:36

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Frangar


Chronique @ Aazzlaaroth

25 Mars 2009
Bon, ça fait longtemps que je n'ai rien chroniqué, je m'y remet quand même quand j'ai le temps, me direz vous, et c'est ce que je fait.
Quand j'ai vu cet album en furetant sur un mailorder d'une maison de disques, j'ai trouvé ce petit carré pixelisé tout noir (original pour du BM…), je décide naturellement de me l'acheter.

En voyant qu'il y avait un membre de Forgotten Tomb dedans, je m'attendais à un black un peu ambiant, dans la lignée des déprimés italiens cités ci dessus. J'avais tort… Vous ne savez pas à quel point j'avais tort…
M'attendant à de l'ambiant, je me suis retrouvé avec un Black métal totalitaire sans concession aucune, mais je développerai cet aspect plus tard.
D'abord, visuellement ça a de la gueule : la pochette est splendide, et le boîtier est doux au toucher, il sent bon en plus, bon la poudre et la haine… Trêves de divagations vaseuses, passons au plus important : le contenu.

Dès les premières secondes, je me retrouve en pleine guerre : rythme martial, batterie anti-avions (écoutez le début de la piste 2-"1943" si vous ne me croyez pas), basse MG-42 et guitare au notes sifflantes comme des balles sur un chant de bataille, bref, dès le début de l'ouverture "In armi", je suis propulsé dans l'environnement martial de Frangar.

La croisade nationaliste de nos guerriers de la scène italienne continue avec le morceau éponyme "Totalitarian War", passant du rythme guerrier au champ de bataille dévasté sur fond de piano et un discours au mégaphone ; et "Oscùrita", des titres toujours sans concessions et qui pilonnent sans jamais s'arrêter.
Pour intensifier le tout, la voix spectrale mais pourtant si présente d'un despote nous parvient dans cet environnement de feu et de sang. Cette voix vocifère ses discours et nous martèle mais elle colle parfaitement à l'ambiance des différents morceaux.

Notons tout de même les quelques interludes musicaux de l'époque, ainsi que quelques sons d'archive (avions qui s'écrase, chansons radio d'époque, discours, etc…).
Vient maintenant le titre qui doit son nom au groupe "Frangar", tout commence sur un bruit de tonnerre, on a peur mais le rythme martial et les arpèges de grattes agissent sur nous comme la tension d'un combat qui ne s'interrompt que pour recommencer… ce qui finalement arrive en plein milieu de la chanson avec une batterie avoisinant les 250 BPM et un chant toujours scandé par notre orateur.

"Polviere Piombo" nous fait faire une petite pause, pour que nous observions ce qui se passe à l'arrière des combats, petite valse rythmée par les bruits de mitrailleuses… et on repart de suite avec "Veleno", dans un style totalitaire à mort, décidément on ne s'arrêtera jamais.
Mais tout se finit avec "Lupi Bianchi", le dernier morceau, qui offre une conclusion parfaite : apocalyptique, composée, rythmée, bref, tout ce qu'il nous faut.
Notons ensuite, une production excellente et l'album a juste la longueur qu'il lui faut (45 minutes).

Si nous résumons, nous avons donc une prod excellente avec un chant qui est devenu un coup de coeur.
Cependant, il existe un point négatif à cet album : les riffs commencent à se ressembler et je trouvent qu'ils ont un air de déja entendu, par là j'entends que d'autres ont déjà testés ce genre de riffs et ont exploité le filon à mort, mais ne crachons pas dans la soupe, qui est d'ailleurs excellente, les riffs martiaux faisant partie du registre de ceux qui sont très durs à renouveler, surtout dans un milieu comme le black totalitaire.

Émotionnellement parlant, l'album dégage une aura assez intrigante, par là j'entends, que le ressenti général est une haine profonde et la sensation d'être propulsé au milieu des affrontements. Une atmosphère froide au possible et pourtant l'adrénaline monte pour réchauffer tout ça.
Pourtant , au delà de ça, quelques passages plus mélodiques nous délivrent des émotions comme l'appréhension, comme par exemple sur la piste "Frangar" ou "Totalitarian War". Je ne saurai pas correctement décrire ce que j'ai ressenti car en parler serait le réduire, mais plutôt une atmosphère froide, avec quelques relans de chaleur, puis le calme de la mort vient boucler la boucle.

Ajoutons à cela qu'il s'agit tout de même de black totalitaire de haut niveau (pour moi), je ne trouve rien à redire sur les compos hormis peut être la linéarité des morceaux et des riffs, mais ces défauts sont propres au black. Un album qui m'a bluffé pour un premier essai des italiens de Frangar, j'ai été impressionné, et même au fil des écoutes, le cd ne me lasse pas, et je me le tourne en boucle !!!!!!!!!!!!!!^^

Je vous laisserai l'apprécier, il s'agit là pour moi d'un bijou de la scène black métal, et quand il s'agit de la scène italienne, qui est assez peu active, c'est encore plus encourageant !!

1 Commentaire

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mansonfamilly - 18 Novembre 2010: J'ai été complètement bluffé par la qualité de cet album.
Pour ma part, un des meilleurs album de la scène Black Metal italienne. J'adore. Et merci pour ta chronique, c'est grâce à toi que j'ai jeter une oreille à cet album. Merci
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