Originaire des Alpes-Maritimes, IMPERIAL SODOMY est un combo qui voit officiellement le jour en 1997. Un an plus tard, le groupe nous gratifie de leur première offrande sous forme d'un MCD: "
Piss on Love", s'inscrivant clairement dans un registre brutal-death des plus prometteurs.
C'est en 2001 qu' IMPERIAL SODOMY, alors composé de
Disaster (chant), Gorgor (batterie), Bleuargh (guitare) et Reek (basse), nous délivrent leur premier album "
Tormenting the Pacifist" sorti sur le label français CRIMINAL RECORDS, basé lui aussi dans le même département (06). Les 9 titres de "
Tormenting the Pacifist" passent comme une lettre à la poste, en ayant le mérite d'être ni répétitifs, ni ennuyeux.
De "pacifistfucking" en passant par "violence", ou encore "lobotomized", IMPERIAL SODOMY nous envoient en pleine tronche un pavé massif de brutalité et d'efficacité. La batterie mitraille jusqu'à plus soif, les riffs se font dévastateurs avec un minimum "syndical" de technique, et le chant guttural se veut puissant sans tomber dans le "vomitif" exagéré.
Mention spéciale à "basic instincts" ,qui non seulement débute avec une intro tirée du film cultissime "
Seul contre tous", mais représente surtout à mon sens l'état d'esprit et la teneur de l'album. Pour moi, le titre "basic instincts" est un hymne à lui-seul!
On peut néanmoins retrouver un court soupçon de mélodie sur le titre "symphony of criminals", en milieu de chanson (très petite pause avant de s'en reprendre plein les tympans...). Quant aux textes, il est question ici de violence, sexe, débauche ; certes du classique mais c'est ce qu'on aime dans ce style, non? Bref, nos 4 compères d'IMPERIAL SODOMY maitrisent parfaitement leur sujet et nous pondent un opus d'une qualité indéniable!
De plus, "
Tormenting the Pacifist" bénéficie d'un son carré et d'une production béton,de biens bonnes conditions pour un premier album. Avec ce premier opus dévastateur, IMPERIAL SODOMY nous démontrent que notre beau pays n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de faire du brutal-death d'excellente facture. Tout en restant direct et simple, "
Tormenting the Pacifist" prouve qu'en France on peut faire de l'ultra-brutal sans fioritures (contrairement à d'autres groupes compatriotes qui à force de trop vouloir faire dans le technique en deviennent TRÈS lassants).
Suite à la sortie et au bon accueil réservé à "
Tormenting the Pacifist", IMPERIAL SODOMY enchainera les apparitions scéniques, se taillant ainsi une solide réputation de "bulldozer sonore" sur les routes de France et de Navarre. On se souviendra notamment de leur prestation à l'affiche du "Soulgrinding fest" en 2002 à Strasbourg, aux côtés entre autres de GOREROTTED, KRONOS ou encore FATE (r.i.p.).
Sans ébranler le style, IMPERIAL SODOMY marque pourtant de son empreinte la scène brutale hexagonale avec ce très bon "
Tormenting the Pacifist". Un véritable souffle de fraicheur et de violence sonore dans un domaine où notre belle contrée semblait en perte de vitesse face à la concurrence européenne et américaine. IMPERIAL SODOMY n'a qu'un objectif, celui de tout annihiler sur son passage, et les bougres y arrivent de bien belle manière...
On ne peut pas sortir indemne de l'écoute de "
Tormenting the Pacifist", alors avis aux fans de brutal dignes de ce nom: procurez-vous cette merveille!!
A bon entendeur...
17/20
Il n'a pas pris une ride, à croire que l'utra violence ça conserve!!
Une énooorme claque à l'époque que j'écoute encore assez souvent. REDOUTABLE!
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