Too Hot to Burn

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16/20
Nom du groupe Deathfist
Nom de l'album Too Hot to Burn
Type Album
Date de parution 29 Octobre 2010
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1. Apotheosis 03:07
2. Deathfist 02:43
3. Slay Her 03:22
4. Beast 03:39
5. Hell Iis Here 03:20
6. Demons 03:44
7. Too Hot to Burn 02:24
8. Killing Time 03:20
9. Ruins 03:37
10. Prey 03:14
11. Booze Brigade 03:54
12. World of Darkness 03:41
Total playing time 40:11

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Deathfist


Chronique @ grogwy

08 Mai 2019

Revival German Thrash Metal

Supplanté par le Death Metal et le Power/Groove Metal au début des années 90 le Thrash Metal connaît un regain d'intérêt quelques années plus tard.
Cela débute en 1998 avec le succès du premier album des suédois de The Haunted (le fracassant "The Haunted") et le bon accueil que reçoivent, avec des chiffres de vente nettement plus modestes, "The Highest Law" des américano-japonais de Ritual Carnage puis l'exceptionnel "Thrashback" (qui porte bien son nom) du vétéran Whiplash.
Trois sorties qui précèdent celle, en 1999, de l'excellent "The Gathering" de Testament qui livre son meilleur disque depuis l'incontournable "The Legacy" (1987).
Mais c'est surtout en avril 2000 avec la sortie (sur Nuclear Blast) du tonitruant "All Hell Breaks Loose", l'album qui signe le grand retour de Destruction avec Schmier à la basse et au chant (suivi la même année par l'intense "Extreme Hatred" des talentueux suédois d'Hypnosia puis en 2001 par le vindicatif "Violent Restitution" de Kreator), que le Thrash Metal est à nouveau plébiscité.
S'ensuit un grand nombre de reformations (Assassin, Death Angel, Onslaught, etc...), la reconnaissance des groupes qui ont tenu bon pendant ses années de vaches maigres (Overkill, Sodom, Tankard) même si certains d'entre-eux s'étaient éloignés de leur Thrash Metal originel (Holy Moses, Kreator), et surtout l'arrivée d'une nouvelle scène baptisée Revival-Thrash (Evile, Fueled By Fire, Violator, etc...)
En Allemagne si le Thrash Metal reste la chasse gardée du trio Destruction-Kreator-Sodom de nouvelles formations tentent de s'imposer comme Buried God, Delirium Tremens, Reflection ou encore Repent et, quelques années plus tard, Deathfist.

Formé à Wuppertal (Allemagne) en 2008 par le guitariste Markus Wichmann, le batteur Stefan Hüskens (alias Tormentor), et la vocaliste Corinna Becker Deathfist enregistre une démo en 2009 (les parties de basse sont jouées par Markus Wichmann).
La même année le groupe recrute le bassiste Cliff Bubenheim qui est rapidement remplacé par Martin Bastian.
Avec ce line-up les allemands enregistrent l'année suivante "Demons", un EP quatre titres que le label High Roller Records édite à cinq cents exemplaires.
En 2010 Deathfist se sépare de Stefan Hüskens (le batteur, également membre du groupe japonais Metalucifer, rejoindra Asphyx en 2014), et le remplace par Jan L..
Fort de ce nouveau membre Deathfist enregistre en 2010 son premier disque "Too Hot to Burn" qui sort fin octobre en vinyle sur High Roller Records et en cd sur Pure Steel Records.

L'album débute avec "Apotheosis" un morceau puissant sur lequel Deathfist délivre un Thrash Metal influencé par Darkness, Destruction, et Kreator, mais pas uniquement puisqu'on trouve de surprenantes lignes mélodiques qui semblent provenir d'un disque de Dark Tranquillity.
Cette légère touche suédoise disparaît sur "Deathfist" un titre plus abrasif qui voit Deathfist se rapprocher davantage de Destruction, aidé en cela par la voix rocailleuse de Corinna Becker qui n'hésite pas à pousser quelques cris stridents comme Schmier à ses débuts.
Il en est de même sur "Slay Her" qui, sans être un hommage au groupe de Tom Araya, possède quelques réminiscences de Thrash Metal Américain (notamment Exodus et Slayer).
Le groupe va encore plus loin sur "Beast" et "Hell Is Here" n'hésitant pas à s'inspirer de Death et, plus furtivement cependant, de Whiplash (les furibondes parties de guitare qui traversent "Hell Is Here").
Avec les rentre-dedans "Demons" et "Too Hot to Burn" Deathfist lorgne (tout en continuant à s'inspirer de Darkness, Destruction, et Kreator) vers Venom (Corinna Becker allant jusqu'à scander les paroles de "Too Hot to Burn" de la même façon que Cronos sur "Black Metal").
Passé le vif "Killing Time" Deathfist propose avec "Ruins" et "Prey" deux morceaux à l'atmosphère plutôt austère, avant de clôturer avec les rapides "Booze Brigade" et "Worlds Of Darkness" ce redoutable "Too Hot to Burn".

Handicapé par une pochette immonde et un logo inadapté l'album n'obtient pas, et c'est regrettable, le succès escompté.
Sans nouvelle du groupe depuis neuf ans tout porte à croire qu'à l'instar de Buried God, Delirium Tremens, et Reflection Deathfist ait, à son tour, jeté l'éponge.
Dommage.



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