Avis aux amateurs de "
Necrophagist" ou "
Obscura", féru de death metal. Un membre bien connu au sein de ces formations , je veux bien sur parler de
Christian Muenzner, s'est fait remarqué en 2011. En effet, ce guitariste allemand qui a porté vers le haut, ou du moins a lourdement contribué au succès de ces formations, sort en avril 2011 un album instrumental, qui a un fort penchant pour le Death Progressif, mais explore aussi d'autres genres du metal.
Il est très courant de nos jours, que le lead guitariste d'une formation, s'attelle à l'exercice de l'album solo instrumental, soit pour mettre mieux en avant ses talents de guitariste, ou bien pour montrer une autre facette de son univers, qui sort du cadre de la formation, ou le processus de création, est plus restreins, chaque membre apportant sa touche personnelle. C'est le cas de "
Jeff Loomis", ou bien "Stephan forte" avec la sortie récente de leur album instrumental, je pourrai aussi citer "Gus Drax" du groupe "
Biomechanical", qui avait sortit un album solo qui m'avait bien scotché, se targuant d'offrir une prestation supérieure à celle qu'il a proposé dans "
Biomechanical", Ce qui nous amène à
Christian Muenzner, qui officie dans le groupe "
Obscura" en tant que guitariste.
Christian expliquait récemment dans une interview que l'idée de faire un album instrumental était un rêve qu'il avait depuis de nombreuses années , Et après la session de l'album "Omnivium" pour "
Obscura", l'inspiration lui est venue, dès lors il décida d’entreprendre ce projet qui aboutira à la sortie de l'album "Timewarp" en 2011, Le but était pour Muenzner d'enregistrer un album qui capture l'essence de tous ces célèbres albums instrumentaux sortis dans les années 80 et 90 tel ("sécurité maximale", "Passion and
Warfare,"
Rising Force", "
Dragon's
Kiss", "Eye Mind", "Surfing With The
Alien" et "
Perpetual Burn" ).
Je vais donc tenter d'analyser succinctement plusieurs titres de cet album "Timewarp", sans respecter l'ordre chronologique.
"Wastelands" se caractérise par un rythme furieux et des riffs ravageurs, ou les passages mélodiques sont très bon, le clavier nous sort aussi un jolie solo. Comme on a affaire à une production aux petits oignons, cela renforce encore plus la qualité de cet album.
"
Endless Caravan" , commence sur des sonorités indiennes, caractérisées par des instruments traditionnels, Muenzner introduit un passage néoclassique à la guitare fréquemment utilisé dans le genre, Quant au rythme du titre, il est assez lent à l'image des riffs, mais la technique shred de Muenzner est très efficace.
"
Confusion", débute par quelques notes de basse bien remarquées, qui vont donner le tempo . La suite c'est encore des riffs lents qui sonnent toujours bien à l'oreille, la batterie reste cependant un peu timide sur ce morceau, comparé au son puissant de la guitare.
"Maybe Tomorrow" , voici un titre où la batterie est davantage mise à contribution, notamment avec cette intro très Death
Metal , Muenzner nous réserve quelques mélodies très bien fichues, le guitariste allemand fait preuve ici d'une technique imparable.
"
Dawn of the shred", est un titre qui débute avec un passage qui s’oriente clairement vers du Thrash metal, mais qui incessamment laisse place à une démonstration de shred fulgurante, sans pour autant être déroutant pour l'auditeur, il n'est pas question ici de la folie technique de "
Michael Angelo Batio",
"The Tell-Tale
Heart" , nous surprend avec ces ambiances épiques et l’habilité avec laquelle Muenzner change de rythme, tout en se fendant à de superbes mélodies . Un excellent morceau où le duel entre clavier/guitare, dans l’exécution des soli est un vrai régal.
"The
Gunslinger" , adopte une approche s'inspirant du néoclassique de "Malmsteen", où s’entremêlent guitares et clavecin, le tout à la sauce Muenzner bien sur.
Après l’écoute de cet album, on ne peut s’empêcher de remercier
Christian Muenzner, qui a eu la brillante initiative de réaliser ce projet d'album instrumental, dans lequel il s'est démené sur chaque morceau à retranscrire un aspect du metal, qu'il affectionne, notamment en puisant dans certaines de ses influences (
Tony MacAlpine,
Vinnie Moore,
Marty Friedman Joe Satriani,
Yngwie Malmsteen,
Steve Vai ). Une démarche que j'aimerai voir plus souvent dans d'autres formations.
Juste une précision, ne serait-ce pas de Dragon's Kiss, l'album de Marty Friedman, dont tu veux parler au début de la chronique ?
déjà, merci de contribuer à la promotion de ce genre d'artistes, qui sont rares !
je suis en train d'écouter l'album, et je trouve que ta chronique décrit très bien ce qu'on trouve sur l'album .
après, je suis pas vraiment fan des chro avec une analyse titre par titre, mais c'est une question de goûts ! :)
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