Il y des provenances pour le death mélodique qui ne trompent vraiment pas sur la marchandise. Göteborg et nous voilà fixé sur la qualité et la manière dont cela va sonner. J’aurais presque pu faire la chronique sans écouter le disque tant il est prévisible. Qualitatif mais pas ingénieux, voilà donc ce qui définira le mieux ce album de
Degradead.
Alors nous passerons donc assez rapidement sur les sonorités de
Til Death Do Us Apart. Ca sonne ultra suédois. En retournant la galette nous voyons les noms de Björn Gelotte, Jesper Strömblad et Daniel Svensson aux manettes. Si avec ça, l’influence d’
In Flames ne se fait pas sentir je ne sais pas ce qu’il faut faire.
Hormis ce gros point de détails, on retrouve aussi ce qui fait la force du death mélodique à la suédoise. Les lignes mélodiques de guitares harmonisés sur certains passages, des passages bien death ou ça blast plutôt pas mal. D’où une seconde ressemblance frappante avec la bande d’Anders Fridén. C’est vrai que le groupe pèche clairement par ce manque d’originalité. Par moment nous avons l’impression d’écouter des titres issus de Come Clarity. Pour peu que cet album ne soit pas votre préféré, le choix sera vite fait. Rassurez vous il n’y a pas qu’
In Flames dans les influences du groupe, on retrouve un peu de
Soilwork pour ce qui est de l’utilisation des voix claires (comme sur « Burned » par exemple) et certains riff un peu à la
Dark Tranquillity.
Le chant death tente de mimer celui d’Anders Fridén mais n’est pas Anders qui veut. En dépit de cela, il reste qualitatif et cela permet de faire la différence entre les deux groupes.
Voilà si le fait que cet album ne pourra t’être qu’une redite pour les fans d’
In Flames ne vous rebute pas foncez. Sinon écoutez le bien avant de l’acheter. On y revient : Qualitatif mais pas ingénieux……
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