Thy Dying Light (Album)

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Thy Dying Light
Nom de l'album Thy Dying Light (Album)
Type Album
Date de parution 09 Fevrier 2020
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1.
 Under the Horns
 02:09
2.
 Cold In Death
 03:59
3.
 Impaler
 03:32
4.
 Black Death
 03:59
5.
 The Rise of Evil
 02:28
6.
 Ritual Altar
 05:57
7.
 Fist of Satan
 04:26
8.
 Temple of Flesh
 05:24
9.
 Thy Dying Light
 06:35
10.
 Death Knell
 02:11

Bonus
11.
 In the Shadows (Nefarious Dusk Cover)
 03:06
12.
 Thy Dying Light (Alternate Version)
 07:30

Durée totale : 51:16

Acheter cet album

 buy  buy  buy  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Thy Dying Light


Chronique @ Icare

03 Avril 2020

A ranger aux côtés de vos vieux Darkthrone, Carpathian Forest, Sarke et Craft

Thy Dying Light est un duo anglais composé par les infatigables Cold in Death et Hrafn, musiciens aguerris jouant respectivement dans pas moins d’une dizaine de formations.
Ce qu’il y a de bien avec ce genre de groupes, c’est qu’on ne risque pas d’être trompé sur la marchandise. Entre le nom du combo et de son premier album éponyme, l’illustration sans équivoque de la pochette, le titres des dix compositions qui composent cette offrande, non, pas de doute, on sait déjà à quoi on va avoir affaire : du true black metal, et sans chant féminin ni clavier mon capitaine (si, un tout petit peu sur le morceau éponymne en fait !).

D’ailleurs, Under the Horns nous rassure d’emblée sur ce point, nous choppant d’entrée à la gorge, riff véloce, rythme rapide et martelé, chant de ghoule putréfiée, petites dissonances diaboliques typiques du style, bon break mid tempo des familles, pas de soucis, on nage dans du classique de chez classique mais c’est du bon.
On peut le dire, voilà un album sans aucune originalité mais composé et exécuté avec un grand savoir –faire. Les codes du style sont parfaitement maîtrisés et utilisés, ce qui n’est pas toujours évident dans un style aussi casse-gueule qui peut vite se montrer caricatural.
Le son est vraiment bon, clair et puissant, mettant en avant des guitares décidément pas avares en mélodies noires et vicieuses (Cold in Death avec son riffing linéaire et ces petits arpèges tremblotants et hypnotiques, le riffing central frissonnant et habité de Ritual Altar, le break à 2,25 minutes du titre éponyme)… C’est que Hrafn a compris qu’il ne suffisait pas de se contenter de bourrer pour être convaincant et efficace, et même si certains titres tartinent sec (l’opener Under the Horns, l’attaque fracassante d’Impaler, bête et méchante, qui fleure bon le gros Sargeist des débuts, Fist of Satan, simple, brut et bourru comme on aime), l’ensemble reste idéalement équilibré, entre parties enlevées, passages plus lents, insidieux et mélodiques et ces riffs à deux accords au groove démoniaque (le très darkthronien Black Death). Ajoutons que la basse, bien audible, ajoute une pelletée de terre sur le cercueil, et que le chant sec et raclé mais néanmoins puissant du musicien ajoute encore à l’aura morbide et hantée de la galette.

Mine de rien, nos Anglais ont un sacré talent de composition, car chaque morceau possède son riff mémorable, son break qui tue ou sa petite partie luciférienne qui s’imprime dans un coin de notre cerveau ; même si tous les titres ne sont pas indispensables (le court The Rise of Evil qui n’apporte pas grand-chose à l’ensemble, le bon Temple of Flesh, mais qui ressemble beaucoup à Ritual Altar), cette diversité bienvenue fait de Thy Dying Light un album bien plus subtile et addictif qu’il n’y paraît au premier abord et à la durée de vie fort appréciable. Ces dix titres ne révolutionneront clairement pas le genre (honnêtement, qui a encore cette prétention en 2020 ?), mais feront passer 40 excellentes minutes à tous les nostalgiques des 90’s et aux amateurs d’un true black noir, habité et sans compromis, à condition de ne pas cracher sur un metal relativement propre et facile d’accès dans le style.

Voilà donc un premier full lenght tout à fait honorable à ranger aux côtés de vos vieux Darkthrone, Carpathian Forest, Sarke et Craft et à écouter très fort pendant vos longues soirées d’hiver. Ca n’aidera certainement pas à vous réchauffer, mais on s’en fout, car le monde se meurt, et vous ne serez sûrement pas le dernier à crever. Amen !

1 Commentaire

5 J'aime

Partager
tormentor - 03 Avril 2020:

Vu les influences citées je ne peux qu'aimer merci pour le découverte pour ma part et pour ta chro qui donne envie d'aller voir ça au plus vite.

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire