Thunder, Storm & Passion

Liste des groupes Hard Rock Mad Max Thunder, Storm & Passion
Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe Mad Max
Nom de l'album Thunder, Storm & Passion
Type Compilation
Date de parution 28 Août 2015
Labels Steamhammer
SPV
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album13

Tracklist

DISC 1 - Re-Recorded Classics
1.
 Fly Fly Away
 04:33
2.
 Losing You
 04:08
3.
 Rollin' Thunder
 04:24
4.
 Thoughts of a Dying Man
 05:58
5.
 Never Say Never
 03:16
6.
 Lonely Is the Hunter
 05:40
7.
 Stormchild
 03:46
8.
 Heroes Die Lonely
 03:37
9.
 Burning the Stage
 05:35
10.
 Wait for the Night
 04:21
11.
 Night of Passion
 03:52
12.
 Hearts on Fire
 03:45

Durée totale : 52:55



DISC 2 - Live at Bang Your Head Festival 2014
1.
 Burning the Stage
 05:23
2.
 Night of Passion
 03:53
3.
 Rollin' Thunder
 05:03
4.
 Wait for the Night
 04:40
5.
 Lonely Is the Hunter
 06:24
6.
 Never Say Never
 03:52
7.
 Thoughts of a Dying Man
 06:19
8.
 Fox on the Run (Sweet Cover)
 06:25

Durée totale : 41:59

Acheter cet album

 $11.00  17,62 €  15,97 €  £14.96  $24.17  19,30 €  63,78 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Mad Max


Chronique @ metalstormrider

27 Janvier 2016

Mais où sont donc passées ces fichues pilules bleues...

Eh oui, Mad Max est de retour, et pas que dans les salles obscures, la tentation devenait peut être trop grande et l'oubli par la même occasion. Vous pensiez à un nouvel album… Eh bien non, comme c'est bien spécifié dans le titre, nos cousins d’Outre-Rhin ont ouvert la boite de Pandore pour sortir un Best Of…

Mad Max n’a pas chômé ces dernières années, proposant des sorties assez régulières, certes, mais s’écoulant difficilement, peut être à cause d’une promotion défaillante. Les Best Of de Mad Max, tout comme les live, ne se trouvant pas en quantité pléthorique sur le marché, le groupe pouvait donc légitimement nous proposer ce type de production. Comme son nom l'indique, il ne figure, sur ce "Thunder,Storm & Passion" que des morceaux choisis parmi les trois premiers opus, et, deuxième effet Kiss Cool,notre ami ne s’est pas contenté de remasteriser les éléments clefs d’une discographie balbutiante, il carrément décidé de réenregistrer l’ancien matériel afin de le moderniser. Arrêtons les surprises et allons donc voir si la musique du groupe et l’organe, vocal je précise, de notre ami sonne toujours vigoureusement.

Mad Max, pour les plus jeunes, c’est un peu le groupe emblématique du heavy allemand des années 80, une aventure qui commence, comme bien d’autres, entre potes, bien décidés à se hisser hors du nid de jeunes groupes foisonnant alors dans cette partie du globe. Avec des minois d’austro-hongrois post pubères et tout de cuirs vêtus, Mad Max déboule avec un premier EP et des idées musicales différentes de celles de leurs ainés. N'essayant pas d'épater les nanas par de suaves mélodies édulcorées, nos jeunes étalons essayent de trouver une notoriété à grands coups de riffs, de rapidité et de violence. On continue donc sur une lancée préétablie mais en durcissant sérieusement le ton. Voilà l’album éponyme qui déboule dans les bacs, peut être un peu trop prématurément d’ailleurs: l’album pêche cruellement par son manque de créativité, et, côté maîtrise musicale, on repassera plus tard…

Un simple loisir concrétisé ? Objectif atteint pour certains mais pas pour tout le monde. Juergen Breforth avec sa tendresse légendaire, remaniera le line up en l’allégeant de trois membres, sans forcément respecter la trêve hivernale mais bien décidé à proposer un contenu beaucoup plus professionnel.

De ce premier essai prématuré, ce best of ne retiendra rien, car il n’y a pas que les choses sérieuses qui arriveront sur le second album… l’ami Voss aussi.
« Rollin’ Thunder » débarque dans les bacs en 1984 avec sa pochette sobre et d’époque : cuir, moustaches et dégaines de tolards fraichement sortis, les gendres idéals donc. Une poignée de titres taillés dans un heavy mélodique, mais pas trop quand même, dont on retiendra « Fly Fly Away » ou le martial « Riding Through The Night ».M. Voss apporte une touche beaucoup plus aigue et agressive… toujours en totale adéquation avec le style de chant de l’époque.

Comme le son apparaît trop suranné, l’idée d’une remasterisation et d’un léger remaniement de l’écriture s’imposait. On retrouve ainsi 50 % du volume original, soit quatre titres qui trahissent malheureusement une baisse de testostérone. On a, en effet, beaucoup perdu en efficacité, des plans de batteries pas franchement indispensables, des riffs ayant pris un coup de mou. « Thoughts Of A Dying Man » en a perdu son éclat et « Rollin’Thunder », pourtant assez fidèle à l’original, dévoile un chant cependant trop peu agressif.
« Losing You » reste heureusement assez pêchu avec des refrains ayant gardés leur aspect mélodique... voire même guilleret! Les Beach Boys seraient-ils une nouvelle source d’inspiration de nos allemands ? L’éclair semble avoir perdu de son éclat sacrifiant sa portée et sa dimension originelle, le groupe ayant viré assez vite de l'autre côté de la Force.

Le plus hard Us des groupes Germaniques, ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Le fameux « Stormchild » est né d’un virage musical assumé. Un album qui restera dans les sphincters de certains et au travers de la gorge des autres. Les compositions sont pourtant inspirées, dévoilant des mélodies associant la fougue allemande et l’influence mélodique américaine. Le tout est livré dans sa pochette complètement culte tant elle est hideuse, et dont le contenu a le mérite de nous offrir un aperçu de la mode vestimentaire outrancière de l’époque. Les plus anciens rougiront et éviteront copieusement d’aborder ce sujet auprès des plus jeunes, qui auront les yeux agressés par tant de couleurs fluos.
Toujours représenté par quatre titres, ces "reprises" semblent pêcher une nouvelle fois par l’absence de fougue, offrant un matériel sur-joué. On retrouve avec joie « Never Say Never », un peu anémié mais donnant l’envie de jeter une oreille sur l’original. « Lonely Is the Hunter », réellement efficace sur « Stormchild » apparaît ici décevant, trop langoureux et englué dans une rythmique molle. L’énervé « Stormchild » et le rock « Heroes Die Lonely » tirent un peu près leur épingle du jeu grâce à une forme originelle conservée.

On retrouvera un matériel beaucoup plus abrupt sur les quatre derniers titres, puisés dans « Night of Passion ». « Burning The Stage » offre en effet un contenu plus gras et plus agressif, tandis que « Wait For The Night » met enfin en relief le travail de remasterisation effectué… et nous rappelle que cet album, pourtant assez bon, était déjà surpassé par bon nombre de formations contemporaines. Le boogie « Night of Passion » n’apporte rien si ce n’est que cette approche musicale différente empreinte d’influences de plus en plus éloignées des rivages du Hard Rock traditionnel. Ce titre n’étant déjà pas exceptionnel à mon sens, il était loin d’être indispensable. « Hearts Of Fire » enfonce plus loin le clou (désolé je n’ai pas trouvé d’expression plus adéquate…) concernant cette ressemblance à Stryper.

Ce "Thunder,Storm & Passion" pas franchement indispensable, prouvant qu’il vaut mieux, là encore, se tourner vers les originaux. Même s’il est bourré de bonnes intentions, il manque cruellement d’efficacité car se montre finalement trop prévisible dans son approche, un virage qui semble même trahir leur direction musicale initiale...
C'est du rock, prenez donc vite une petite pilule bleue pour le prochain album, il y a urgence...

0 Commentaire

2 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire