Bloodjinn ne vous dit rien, c’est normal
This Machine Runs on Empty est le premier album distribuer dans notre contré alors que le groupe en a déjà pondu deux avant. Une mauvaise chose, faut voir car si ce disque possède d’indéniables qualités, il possède aussi une casserole dont il va falloir se débarrasser au plus vite.
Si j’avais écouter ce disque en voiture avec un pote sans vraiment y porte attention, je me serais réjouie de cette débauche de riffs bien fichus et de breaks a tout va. Mélodique par moment, ces passages ne sont pas sans rappeler Arch enemy. Oui mais voilà une pollution sonore vient gâcher ce paysage idyllique et elle s’appelle Joel Collins. Le brailleur du groupe vient fatiguer nos pauvres oreilles en male de subtilité. Non pas que je recherche un chant clair absolument (ce n’est vraiment pas mon genre) mais une once de variation qui nous ferait dire que le groupe déboîte. C’est la tout apache d’un groupe de haut de tableau. Les gars Jacob Bredhal est sur le marché, allez le chercher.
C’est lorsque l’on n’écoute que les riffs, on mesure l’étendu des dégâts. Exemple tout simple « A Moment Of Clarity ». Les riffs sont nets et sans bavures, ca caillasse sévère mais on s’ennuie en écoutant le chant.
Seul petit éclairci, un mini coup de chant clair sur « See
Through ». Dommage encore car on y retrouve de petits soli bien sympas qui ne font qu’étayer un peu plus la théorie du gâchis.
A croire que le groupe adore scier la branche sue laquelle ils sont assis, le mixage si met aussi en faisant varier le volume du chant. Résultat ça gonfle encore plus…… sinon les instruments sonnent bien gros et ça le fait.
Voilà un gros potentiel a ne pas gâché avec un chanteur monolithique. En attendant le prochain on ne peut que croiser les doigts pour qu’ils trouvent un chanteur digne de leur musique……
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