Them Vs. Us

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6/20
Nom du groupe Like Legends
Nom de l'album Them Vs. Us
Type EP
Date de parution 15 Décembre 2012
Style MusicalPost Hardcore
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. At Worlds End
2. Them Vs. Us
3. Visions
4. Battlefield
5. Palmer Square (ft. Johnny Franck)

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Like Legends


Chronique @ dark_omens

10 Janvier 2017

Un bonbon rose horrible à la fois acide et trop sucré...

Pour être très honnête, toutes ces mouvances auxquelles sont accolées l'épithète "Post" demeurent pour moi immuablement énigmatiques dès lors qu'il faudra en dessiner les contours précis. J'ai pourtant tenté de me faire expliquer ce curieux qualificatif par des gens que je pensais plus aguerris que moi en la matière mais rien n'y a fait. Il faut dire que les réponses de ces uns, comme de ces autres, furent des plus évasives. Au final, j'en suis donc ressorti avec ce sentiment tenace que l'adjectif en question ne serait qu'un grand sac informe dans lequel on rangerait à loisir toutes ces choses que, justement, on ne parvient pas à définir précisément mais qui occupent tant toute une frange de gens passionnés par la nouveauté. Ou tout du moins peu enclins à s'intéresser à tous ces styles ancrés dans des règles, tacites ou non, qui, reconnaissons-le, sont parfois, pour ne pas dire souvent, contraignantes et qui, au final, donnent des résultats qui les ennuient profondément.

Lorsque à ce "Post" auquel je ne comprends rien, vous ajoutez ce "Hardcore" moderne, frétillant et contemporain qui, selon moi, est une hérésie puisqu'il n'a presque rien de commun avec son ancêtre du même nom et puisqu'il s'est contenté d'ignorer son héritage et de ne prendre ce qui l'intéressait de manière totalement anarchique pour obtenir ce fringuant "Post Hardcore", la quintessence de mon incompréhension est atteinte.

Avant même donc de poser une oreille attentive sur le premier EP des Américains de Like Legends, je savais donc que j'allais fouler une terre relativement inconnue.

Pourtant n'écoutant que mon courage et n'étant réfractaire à aucune expérience, pour peu qu'elle ne soit pas susceptible d'intenter à mon intégrité physique (quoique), pourvu aussi d'une ouverture d'esprit sans doute pas aussi large que je le voudrais mais sûrement nettement plus que certains puristes d'ici (ou d'ailleurs, d'ailleurs), je décidais donc de retenter l'aventure. Une fois encore.

At the World démarre sur une séquence assez classique de ce Hardcore actuel avec ces syncopes aux grooves habituels et avec ce chant grave tellement typique (celui là même que cette scène poussée par sa crasse inculture (ironie) ose (re ironie) appeler du growl). Bien évidemment même s'il n'y a pas là matière à s'enthousiasmer, du moins pas pour moi, il n'y a pas non plus matière à condamner démesurément. Après tout je savais qu'il y aurait de ça ici. Difficile de s'étonner de la présence de ces séquences à postériori. Non, en réalité, le vrai souci de ce titre, sa véritable infamie, ce sont ces voix claires et ces mélodies sirupeuses que l'on jurerait avoir entendu sur l'un de ces albums lambda de Pop américaine et qui viennent contraster par alternance ces passages plus "rugueux" (les guillemets s'imposent tant on est ici, quand même, dans une âpreté assez modérée). Un peu comme si, en exagérant (et tu sais ami lecteur mon gout prononcé pour l'exagération exagérément exagérée), Justin Bieber rencontrait Suicide Silence (et encore, dans sa version la plus édulcorée). Un bonbon rose horrible à la fois acide et trop sucré en somme.

La suite est, malheureusement, du même acabit et, hormis un Battlefield un peu mieux construit (et j'insiste sur le "un peu"), continue de nous plonger dans les affres glucosées d'un ennui mortel.

Incroyablement superficiels, manquant cruellement de sincérité, dénués de la moindre aspérité authentique, d'une blancheur immaculée et clinique, d'une médiocrité sans nom, d'une fadeur translucide abyssale et d'un intérêt frisant le zéro absolu, ces 5 morceaux sont donc à oublier.

Quant à savoir quand exactement je comprendrais enfin ce que sont ces genres, malheureusement, le mystère reste entier...

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