The Waystone

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11/20
Nom du groupe Kaine
Nom de l'album The Waystone
Type Album
Date de parution 01 Août 2014
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 Iron Lady
Ecouter 05:34
2.
 The New Wave
Ecouter 06:41
3.
  Dreams to Nightmares
Ecouter 05:03
4.
  Solidarity
Ecouter06:41
5.
 Resistance
Ecouter05:30
6.
 Entropy (Unrelenting Chaos)
Ecouter03:31
7.
 This Soul Exchange
Ecouter 07:58
8.
 Wanderer
Ecouter 06:05
9.
 The Waystone
Ecouter 11:22

Durée totale : 58:25

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Kaine



Chronique @ dark_omens

12 Fevrier 2015

Du mieux...

La première tentative des Britanniques de Kaine, dont le but profond était de nous éclabousser de leur immense talent (sic), fut un échec resplendissant. En effet, pétris de défauts ce Falling Through Freedom ne pouvait décemment pas prétendre conquérir quiconque. Loin de se décourager, la formation originaire de la perfide Albion, aura poursuivi son parcourt pour lui donner, en cette année 2014, un digne successeur baptisé The Waystone. Enfin "digne", c'est ce que nos espoirs les plus fous espéraient.

D'emblée Iron Lady nous étonne fort de son solo de basse en précédant un autre de guitare. Une idée intéressante, voilà quelque chose à laquelle le groupe ne nous avait guère habitué. The New Wave, plus classique, n'est, quant à lui, pas inintéressant malgré un déroulement un peu trop décousu parfois. Le vif Dream to Nightmare concoure, lui aussi, à confirmer nos impressions quant à l'embellie ambiante. Solidarity et ses mélopées, sans doute, un peu trop inspirées par les Londoniens d'Iron Maiden, parvient, tout de même, à ne pas nous décevoir. Tout comme The Soul Exchange et son joli break final. Un insoupçonnable talent que cette aptitude des Anglais à composer des ponts attachants. Une qualité dont il devrait user plus largement.

The Waystone nous offre même une entame incroyablement belle, douce et inattendue. Des volutes planantes nous invitant à un voyage délicieux que le reste d'un titre plus conventionnel vient, outre un nouveau break final très réussi, malheureusement, un peu contrecarrer.

Çà et là Kaine égrène donc quelques séquences qui démontrent un potentiel sinon exceptionnel, tout au moins attrayant.

Quelques autres idées non négligeables viendront également donner un peu (et insistons sur le "un peu") de caractère à ce disque. Les quelques soli de basses, déjà évoqués, et quelques passages légèrement plus âpres, seront donc ici à noter. Citons, Resistance, qui, dans cette optique-là, nous propose une sympathique démonstration.

D'un point de vue technique, les soli de guitare seront ici, toujours encore, dangereusement sommaire, mais, désormais, éviteront de sombrer dans certaines de ces désastreuses dissonances d'autrefois. Peut-être une des conséquences de l'arrivé de Saxon Davids qui, ici, remplacera Orrin Fairhead. Les batteries seront, elles aussi, assurées avec le minimum de maîtrise qui sied à ce genre de démonstration. Ce qui, rappelons-nous, n'était pas nécessairement toujours le cas sur un Falling Through Freedom, parfois, redoutablement bancal. Les chants seront aussi moins caricaturaux et s'éloigneront quelques peu de cette démonstration d'autrefois mêlant, en une union improbable, Paul DiAnno et Blaze Bayley.

Au-delà de tous ces progrès louables, et patents, l'art de cette formation demeurera encore, le plus souvent, bien trop simpliste dans l'expression de ce Heavy Metal aux accents Anglais, et notamment NWOBHM (Iron Maiden, Saxon...), très prononcés. Soli, mélodies et, surtout, refrains (exercice dans lequel Kaine semble le moins apte), ces éléments mériteraient clairement d'être davantage travaillés et de s'enrichir de quelques complexités supplémentaires. Les chemins les plus directs ne sont pas toujours les meilleurs. Et ceux consistant à trop répéter certaines séquences, apparaissent clairement comme un aveu de faiblesses créatifs. Anthony Murch et les siens seraient bien inspirés de méditer sur ces points-là.

Disons, pour finir, que la production de ce nouvel effort n'aura guère évolué donnant toujours encore à certains instruments, et notamment à la batterie, quelques sonorités pas nécessairement insupportables mais étranges.

Du mieux donc. Toutefois le chemin sera encore long avant que ces quatre de Colchester ne nous impressionnent pleinement. Reconnaissons, tout de même, que l'éclaircie est ici suffisamment belle pour que votre modeste obligé ne la souligne pas.

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