Groupe américain (NYC),
Indestructible Noise Command propose sur ce deuxième disque un speed-thrash pas si éloigné dans ses moments de furie du groupe
Vio-lence, bien plus connu. Les parties instrumentales donnent le "la" avec "Scammed
Again" et ses twin duels superbes, "The
Visitor", ou l'opener "
Dry Heave", typique avec son riffing efficace. Comme le chanteur Dennis Gergely a des faux airs de Sean Killian (tonalité et placement vocal compris), l'impression en ressort très renforcée. Cependant, avec des titres plus décalés ("Just What I
Need/Candy-O"), au feeling crossover, I.N.C. paraît moins jusqu'au boutiste dans son côté virevoltant, et aère beaucoup plus son propos général (le pont mélodique superbe de "Hypo-Dermic
Coastline", le côté flamenco du début de "Scammed
Again"), tout en conservant une dynamique similaire, un peu comme les Irlandais de
Mass Extinction.
Seul le son de l'album, rêche et sec, n'est pas du niveau (autoproduction aidée par un certain Rob
Hunter) et c'est dommage, car ses compositions sont, elles, toutes de haute volée, avec breaks multiples, ponts, ralentissements, accélérations, soli de haute voltige parfois, et virulence rythmique bien placée, lui coûtant quelques points au passage. D'ailleurs, le thrasher en retournant le disque, trouvera une similitude certaine avec la pochette verso de
Eternal Nightmare, parue la même année, chez MCA, à la distribution bien plus soutenue. Ce sont bien les deux seuls points faibles (avec cette pochette digne de Cogumelo Records) de cette sortie de 1988, car, pour le reste, les fans d'un thrash rapide et aux compositions à tiroirs seront aux anges. D'une qualité comparable à un Oppressing The Masses, pour situer en une phrase les lecteurs qui auront zappé la prose maladroite visant à réhabiliter ce disque méconnu.
La reprise des 2 morceaux de The Cars est assez reussie.Ce groupe US de New Wave de la fin des 70's/début 80's était d'une grande qualité au travers de ses 4 premiers albums.
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