The Time Will Come

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19/20
Nom du groupe Aeonblack
Nom de l'album The Time Will Come
Type Album
Date de parution 26 Fevrier 2021
Labels Black Sunset
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1.
 Specter in Black
 04:37
2.
 I Won´t Think About Tomorrow
 05:17
3.
 1999 Annihilation Overture
 01:51
4.
 The Time Will Come
 07:50
5.
 Warriors Call
 03:02
6.
 No Man´s Land
 05:29
7.
 The Phantom of Pain
 04:48
8.
 Nightwalker
 05:55
9.
 Fire Wheels
 05:17
10.
 Raw, Loud & Furious
 04:41
11.
 When the Darkness Falls
 04:11

Durée totale : 52:58

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Aeonblack


Chronique @ PumpkinT

11 Juillet 2021

La bonne surprise heavy metal !

Lorsque l’on est curieux de musique et que l’on fouine sans cesse, on espère toujours tomber sur la pépite, l’album que l’on n’attend pas, la bonne vieille claque que l’on ne voit pas arriver car aucun battage médiatique ne vous y a préparé. Il en fut ainsi pour "The Time Will Come" d’Aeonblack.

Faisons bref sur le contexte : fondé en 2003 en Allemagne, le groupe n’avait jusqu’à présent à son actif qu’un EP réalisé en 2006 et un album de longue durée - "Metal Bound" – d’honnête facture, sorti en 2015. Rien ne laissait présager, 6 ans plus tard, l’avènement à ce niveau de qualité d’un joyau qui figure d’ores et déjà dans ma courte liste des incontournables de 2021.

En effet, Aeonblack nous délivre un heavy metal surpuissant qui s’inscrit dans la plus pure lignée des maîtres du genre : Judas Priest, Accept, ou Primal Fear. Il n’y a pas ici de révolution du metal mais croyez-le ou non, Aeonblack n’est pas là pour fourguer une simple resucée à la sauce des anciens. Quand un groupe fait du pur heavy metal aujourd’hui, il encourt le risque de perdre sa capacité à surprendre. De mon point de vue, cet écueil est évité car les compositions sentent la fraicheur grâce à une production très moderne et je ressens tout au long des 11 titres une noble rage, une impitoyable envie d’en mettre plein les oreilles de leur auditoire. Pour ce faire, le groupe s’appuie sur d’authentiques talents :

Tout d’abord, la voix hors norme de Holger Fehrke-Berge qui n’est pas sans rappeler celle d’un Rob Halford au meilleur de sa forme, chaude, puissante et capable de monter très haut.
Second gros point fort, des dialogues de guitares enflammés joués par les deux fous furieux que sont Michael “Maunze“ Kan et Ferdinand Panknin. Ils abattent le taf à merveille, qu’il s’agisse du riffage ou des solos. (Notez qu’à la recherche d’un cinquième guerrier, ce sont les guitaristes qui ont enregistré les lignes de basse en studio).
Autre avantage du groupe : Peter “Piet“ Steinbach derrière ses futs est une locomotive rythmique, même si parfois il a le pied un peu lourd sur la grosse caisse à mon goût mais chacun son style, n’est-ce pas ?
Enfin, dernier aspect positif, et non des moindres, ces gars savent construire un morceau et faire varier les plaisirs sur plusieurs registres.

Principal registre d’Aeonblack : le heavy metal à se déglinguer la nuque. Je citerai l'excellent "Specter in Black" qui introduit le disque, le très British et très Judas Priest "The Phantom of Pain" ou l’hymnique "Raw, Loud and Furious".
Mais les Allemands savent booster le rythme et font aussi des étincelles en Speed Metal, comme sur "Warriors Call" ou l’endiablé "Fire Wheels", où ils n’hésitent pas à syncoper le riff à la frontière du Thrash Metal.
Le groupe parvient à maintenir la puissance sur des mid tempi et le prouve avec le titre aux ambiances les plus travaillées de l’album, "The Time Will Come", au riff inquiétant et au refrain glorieux. Mais aussi sur le superbe "Nightwalker" qui commence comme du Candlemass et se déroule sur un style proche de Dio.
Reste l’exercice de la Power Ballade tenté sur "No Man’s Land" dont le final est suffisamment intense pour que la compétence soit validée.

"The Time Will Come" est une excellente synthèse de ce qu’un power metal allemand teinté de NWOBHM aurait de mieux à offrir pour headbanguer à plein régime.
Et, cerise sur le gâteau, la pochette est elle aussi fort réussie. À ce propos, j’étais intrigué par ces chiffres sur le masque à gaz : 8-29… Une date ? Celle du dernier concert public des Beatles le 29 août 1966 ? Pour en avoir le cœur net, j’ai demandé au groupe ce qu’il en était :
- Holger : « Hein ? Une date sur la couverture ? Tiens, je n’avais jamais fait gaffe à ce détail. Tu es le premier à l’avoir remarqué. Bravo, tu as gagné… je ne sais pas quoi, mais tu as gagné. Ah-ah-ah ! »
- Ferdinand : « J’ignorais que les Beatles avaient eu leur dernier concert ce jour-là. Peut-être qu'il y a un lien mais à mon avis, la date fait plutôt référence au premier essai réussi d'une arme nucléaire par les soviétiques (Ndlr. 29/8/1949). »
Notez que ça tombe bien pour un album qui est une bombe.

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