Mis à part un split avec
Interment en 2007,
Funebrarum n’avait pas donné beaucoup de nouvelles depuis son bon et lointain premier album
Beneath the Columns of Abandoneds Gods (2001), la paire Wagner / Orlando (basse / guitare) étant occupée par leur groupe de
Funeral Doom Evoken. Par l’intermédiaire de
Cyclone Empire, le combo du New Jersey propose enfin 8 ans après son très attendu second full lenght
The Sleep of Morbid Dreams (2009).
Tout d’abord ne vous attendez pas à de gros bouleversements par rapport au premier album, les américains reprennent ici exactement où
Beneath the Columns… s’était arrêté : production crasseuse, guitares lourdes, basse baveuse, batterie naturelle (vous m’avez compris) et chant guttural et sombre. Dès Perish
Beneath, on pense immédiatement au
Death Metal de 1992 / 93 et
Hypocrisy (Osculum Obscenum),
Demigod ou
Rottrevore. Leur
Dark /
Death Metal est cependant toujours ponctué de quelques accélérations salvatrices dynamisant l’ensemble, comme sur l’offensif
Beyond Recognition.
Ce disque est donc indéniablement de qualité et profitera sans doute de la vague actuelle favorable au « retro »
Death Metal visant à reproduire l’essence à la fois brutale et occulte du début des 90’s. Seulement n’est pas
Dead Congregation qui veut, et il n’est pas si aisé de faire du neuf avec du vieux, en l’occurrence
Funebrarum fait ici du vieux avec du vieux et se contente la plupart du temps de reproduire les plans de leur premier disque. Grave
Reaper par exemple pourrait presque figurer sur
Slumber of Sullen
Eyes, ce qui est une bonne référence mais donne l’impression que Nick Orlando ne s’est pas non plus cassé la tête à trouver le riff qui tue.
Attention par moment c’est quand même sacrément bien foutu, notamment le long Nex
Monumentum passant en revu toutes les possibilités du groupe : crescendo vers la violence débutant par un arpège occulte, déchaînement de violence rappelant des morceaux cultes old
Hypocrisy ou Passage
Funeral Doom étouffant. Et puis les 30 minutes de
Beneath the Columns étaient un peu justes pour un groupe qui ne joue pas spécialement vite, les 40 de
The Sleep of Morbid Dreams sont donc bien venues.
Les amateurs de ce type de
Death apprécieront sans problème
The Sleep of Morbid Dreams, et même si un peu plus de risques et de convictions n’auraient pas nui, il va de soit que
Funebrarum porte bien son nom et n’a pas l’intention de se lancer dans les expérimentations.
The power of darkness in blasphemy…
BG
A style différent, en cette année 2023 l attente d un nouveau Temple of baal est longue mais que dire pour Funebrarum??!! Excellent album très sombre qui passe encore souvent sur la platine. En dessous de dead congregation effectivement mais eux sont loin... mais se font attendre également. Un bon 17 indéboulonnable.
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