Alors que le nouveau
Dream Theater est encore chaud dans nos platines, voilà que débarque le nouveau
Jordan Rudess. Que de nouveauté prog’ pour cette année 2007 venant du même essaim de musiciens. Sauf que
The Road Home n’est pas un album comme les autres puisqu’il s’agit d’un voyage initiatique dans les influences du claviériste de
Dream Theater. Le programme est le suivant : Genesis, Yes, Gentle Giant, Emerson
Lake Palmer, Jon Anderson, et
King Crimson.
Ce disque est véritablement parfait pour améliorer sa culture prog’. Pour tous ceux que le vieux son moche rebute, pour tous ceux qui trouvent que le riff manque de puissance, Venez écouter
The Road Home. Indépendamment du fait que
Jordan Rudess soit un compositeur de génie, il a su insuffler une seconde vie à ces titres en y incorporant ce qui a fait les renommé de
Dream Theater. Le premier et non des moindres c’est une production de qualité qui confère à tous ces titres une modernité digne du 21éme siècle. Claviériste oblige, le son est lui aussi bien supérieur à celui d’origine. J’ai envie de dire qu’heureusement que ça ne sonne pas toc mais le travail et la recherche sonore sont bien réels. Mieux que tout, la musique a été pour beaucoup réarrangée ce qui donne le véritable intérêt de ce disque. Certains de ces titres étaient déjà bien coton à jouer et à déchiffrer, les voilà quasi inviolables.
Plus complexes sans pour autant tomber dans une surenchère inutile. Parfois seule une oreille avertie pourra déceler les minutieuses retouches mais c’est un régal pour chaque musicien qui sommeille en nous. Bon par contre on va dire un poil de mal quand même. La seul compo originale se révèle un peu longuette et casse un peu la dynamique du disque. C’est installé dans notre machine à voyager dans le temps, le retour au présent fait un peu mal. Un mot quand même sur l’œuvre magistral de Emerson
Lake Palmer qui vient clore à merveille ce disque. 22 minutes de prog’ intense et captivant ou notre bon
Ron Thal vient se faire plaisir en claquant des soli tout simplement énormes.
Hormis
Ron Thal vous pouvez voir passer des petits musiciens tel que
Steven Wilson, Nick D'Virgilio et
Neal Morse de
Spock's Beard,
Marco Sfogli qui joue dans le projet solo de James Labrie (tiens, tiens un autre du théâtre des rêves) et bien d’autres encore.
Une tuerie à conseiller aussi bien à nos parents qu’à nos enfants. Avec ce
The Road Home,
Jordan Rudess nous offre une belle page d’histoire mise au goût du jour. Tout simplement excellent.
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