The Return of the Horned One

Liste des groupes Black Metal Countess The Return of the Horned One
Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Countess
Nom de l'album The Return of the Horned One
Type Album
Date de parution 1994
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album12

Tracklist

1.
 Into Iniquity
 02:13
2.
 Aleidis
 03:09
3.
 Fire and Blood
 04:17
4.
 A Cry of Hope Forever Gone
 05:23
5.
 Ritual of the Seven Priests
 05:09
6.
 Into Battle
 03:05
7.
 The Wolf Cries Evil
 06:41
8.
 Deisidaimonia
 04:59
9.
 Since Man Has Wielded Swords
 02:23
10.
 Bloed in de Sneeuw
 05:47

Durée totale : 43:06

Acheter cet album

 $11.98  €9,99  €8,99  £7.99  buy  buy  €9,99
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Countess


Chronique @ Ihopeyoudie

13 Avril 2007
J'en ai écouté des bouses dans ma vie, mais pas beaucoup m'ont vraiment marquées... Le genre de cd que tu prends, sors du boitier et avec lequel tu joues soit au frisbee, soit tu fais un magnifique panier à trois points, pour ceux qui sont adroits avec un ballon dans les mains, en direction de la poubelle.

Mais celle-ci, c'est une autre histoire. J'ai rigolé. Beaucoup rigolé, même! La rigolade était tellement franche que j'en étais pas loin de m'étouffer d'ailleurs, à cause d'un petit truc qui occupe les dents et fait de belles bulles quand on maitrise son affaire. Chewing gum à la con, ça m'apprendra!

Plus puissant que le gaz hilarant du suicidaire de dentiste, voilà Countess! Je sais franchement pas comment aborder la chose... tellement il y a dire. Mais déjà, c'est comment un label à oser éditer une merde pareille? Aaah bah oui, on a la réponse : c'est Orlok, le seul membre du groupe, qui distribue ses disques. Quel veinard!

Sinon, que dire? Musicalité proche du néant, qui en plus montrait déjà les tares d'un TRVE black metal au sommet de son art à l'époque de la sortie de "The Return of the Horned One". Tout y est: un son deux pistes (tellement il est plus pourri qu'un quatre-pistes), boîte à rythme, mmmh comment dire... pas maitrisée et absolument mal programmée, claviers Playskool qui feraient chialer un gniard de deux ans et demi tellement ils sont plus ignobles que la moyenne déjà guère reluisante, les guitares sont jouées par un manchot, paroles avec un satanisme de super marché déblatérant sur les Grands Anciens et autres conneries.

Mais le must, les aminches, ouvrez bien les écoutilles, reste le chant. Comment dire là aussi... euh?!? Hmmm!! Gniiiii!!! Hem!! Bon la comparaison va être franchement douloureuse pour ses adorateurs:
- La voix de Vikernes, tu connais?
- Ouaaaiiis!!
- Ce chant vraiment écorché vif qui ne fait pas humain?
- Nan mais ho! Quand même!
Bah pour le cas de Orlok, on va dire que c'est Vargounet adoré qui, pendant qu'il chante, se fait monter par un cheval... ou un éléphant, je ne sais pas, choisis. Là non plus c'est pas humain, tellement le bonhomme doit avoir mal.

J'aurais bien parlé des musiques en elles-même, mais le truc, c'est que le mot pour les décrire n'existe pas encore. Countess fait du Countess, oui, c'est sûr, je ne dirais jamais le contraire. Mais putain, quelle blague sur pattes!

Il y a des genres trucs qui n'auraient jamais du être pressé sur galette... Mais pour ce cas, ok, on peut faire un effort les gars! Putain j'en ris encore, même si je ne l'ai écouté qu'une fois... le pire, c'est que je m'en souviens encore par coeur, de cet album...

13 Commentaires

10 J'aime

Partager

Ihopeyoudie - 03 Août 2011: date de la chronique : "Vendredi 13 Avril 2007". Ecrite facilement deux ans après la première écoute du truc. Donc comme stipulé : de mémoire. Cependant j'avoue que ma mémoire n'a pas trop faibli quand je l'ai réellement réécouté, puisque finalement je m'en souvenais encore par coeur.

Les goûts ont depuis le temps évolué, je ne regrette pas d'avoir ce disque dans ma disco. Loin de là. C'est tout simplement devenu un de mes favoris.

On va juste dire que c'est de l'immaturité. Ensuite parler de classique d'un groupe classique, moui, c'est un groupe qui n'a jamais fait le moindre bruit, même dans la scène hollandaise. (ok tu as eu la tournée de la mort Barathrum/Sabbat/Countess en 1995-6, en ce moment Kneels Before The Master Throne et Barbarian Wrath essayeraient de refaire la même. Rumeur, rumeur ).
Un peu comme Unlord quoi. Tu n'as qu'à voir rien que pour la mention "Orthodox Black Metal". Les abrutis te diront Watain, certains iront un peu plus loin et parleront d'Ofermod, mais qui évoquent Countess?.

Sinon, ma chronique restera telle quelle, je ne la modifierais pas, chronique de merde pour un site de merde.
Eaque - 01 Septembre 2011: @ RisingTides: Le fait de vouloir soit disant garder ce côté "privilégié" ou "élitiste" est surtout pour la plupart une façon de cacher leurs dechets "musicaux"! Le Black Metal avant d'être un etat d'esprit, est avant tout de la musique, et de la musique foireuse, reste de la musique foireuse quelque soit la conviction de son géniteur! S'il est aussi passioné par le mouvement qu'il s'en occupe autrement que de sortir des CD qui n'est autre qu'un gaspillage de polycarbonate! Prends "De Mysteriis" par exemple, il est tout ce qu'il y a de plus malsain tout en restant très musical et on est vraiment dans les prémices du genre, ou tout simplement Bathory, 10000 fois copié jamais égalé car malgré le grésillement ambient et la prod' approximative, il y avait quand même cette véhémence sonore que la plupart de ces groupes n'ont absolument pas! Tu souffles dessus, et hop tout s'écroule comme un chateau de cartes...Pour conclure je dirais passion, conviction et occultisme très bien,en revanche médiocrité musicale pour faire "true", trop facile pour être credible.
BEERGRINDER - 06 Janvier 2013: Ha ha ha, au bout de 18 ans d'écoute Black Metal, je suis toujours immature alors...

Putain non Ihope, ta chronique est géniale et parfaitement lucide !!!!!!

A cause des crétins qui veulent garder la scène privée justement, ils se mettent à vomir sur les bons disques parce que trop de monde les écoute, et se rabattent sur des obscures albums de quatrième zone en se gaussant d'être les seuls à les apprécier parce que les autres sont trop cons pour arriver à le faire.
BEERGRINDER - 06 Janvier 2013: Ah oui, et Countess un "classique" juste ha ha ha.

Je traine dans le milieu depuis 1995, jamais avant ma découverte du net en 2007 je n'avais entendu parler de ce groupe.

Il est classique pour trois péquins et demi et c'est tout, 8 membres du site le possède, c'est dire si c'est trop un classique, n'importe quoi.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ RisingTides

13 Juillet 2011

Tout d'abord, un peu d'histoire. Le groupe COUNTESS est à l'origine formé en 1992 par deux amateurs de Black des cuvées les plus poussiéreuses connus sous les noms de Zenon et Vercingetorix, vite rejoints par un certain Orlok (qui jouait alors encore avec FALLEN TEMPLE) à la basse et aux hurlements. Après un album sentant le fromage enregistré dans une grange par un groupe n'ayant jamais répété ensemble au préalable, une sympathique cassette et quelques concerts (dont l'un sera immortalisé sous le titre Doomed to Live), les fondateurs délaisseront le projet, laissant le génial Orlok seul aux commandes. Sort alors ce que l'on peut considérer comme étant le premier véritable album du COUNTESS que nous connaissons aujourd'hui : l'infâme The Return of the Horned One.

De manière intéressante, la production de l'offrande qui nous occupe ici se rapproche beaucoup de celle de l'album précédent, alors que supposément enregistré dans un certes modeste mais non moins véritable studio. Il s'agit d'ailleurs de la première chose que remarqueront la plupart des auditeurs : une tonalité de guitare rafistolée branchée sur un ampli moyenâgeux qui sert également à produire les borborygmes confus de la massue à quatre ficelles que certains coquins qualifieraient avec humour de "basse", une boîte-à-rythme sortie tout droit d'un équipement ayant déjà fait son temps au moment de l'enregistrement, quelques apparitions remarquées d'un synthé Casio ayant au préalable été soigneusement laissé mijoter quelques jours dans un chaudron de bière, le tout enregistré avec un micro qui traînait dans une quelconque poubelle alentour. Bref, on est pas à Disneyland avec Peter Tägtgren. Mais venons-en à la musique. Ah, COUNTESS, ses riffs d'une simplicité étourdissante et pourtant si mémorables, ses atmosphères étranges, anciennes et épiques, ses textes occultes et bien sûr... cette voix ! L'une des toutes meilleures jamais entendues, un hurlement extrême oppressant et pourtant tout à fait compréhensible, qui permet d'ailleurs à la musique d'Orlok de gagner une véritable dimension narrative. C'est d'ailleurs l'une des grandes forces du groupe, ce sens semble-t-il inné de la narration qui emmène l'auditeur dans son monde ténébreux. Et c'est cet album qui démarre réellement la carrière de l'abomination que dirige toujours Orlok seul, sous le signe de la marque noire. De la mystérieuse introduction au final magistral "Bloed in de Sneeuw", nous errons en des catacombes envahies par la brume et des spectres belliqueux, emplies de l'écho du tumulte infernal qui gronde sous nos pieds.

Si certains morceaux peuvent donner l'impression de se répéter quelque peu (en fait les instrumentaux "A Cry Of Hope Forever Gone" et "Into Battle"), ce n'est pas sur la structure des compositions (encore assez hasardeuse) qu'il faut se concentrer pour apprécier pleinement ce que cet opus a à offrir, mais sur son atmosphère pure. Naturellement, cela pourrait sembler une excuse facile, mais ce point est ici si primordial et surtout si puissant qu'il ne peut définitivement pas être négligé. Ce n'est pas encore la plus grande baffe que COUNTESS allait nous mettre, ses deux successeurs étant à se damner, mais The Return of the Horned One reste tout de même une profane (dire qu'elle est sacrée relèverait du sacrilège) galette ! Un classique que tout véritable enthousiaste du Black Metal se doit de posséder.


Chronique également publiée sur le site PostChrist (http://www.postchrist.com/) sous le pseudonyme W.Whateley.

4 Commentaires

2 J'aime

Partager
Bloodorn - 14 Juillet 2011: Belle effort pour la chronique ! J'arrive encore a pardonner le black metal patate de Furze... mais Countess c'est trop ! On dira qu'il en faut pour tous les goûts !

En revanche, j'ai de la peine à saisir comment on peut mettre un 20/20 sur un Ad Majorem Sathanae Gloriam maladroit et qui massacre totalement Saint Vitus ? Parce qu'il faut quand même reconnaître que cette reprise est sans intérêt, aussi gracieuse qu'un poil de cul coincé entre les dents !
RisingTides - 14 Juillet 2011: Je trouve la reprise sympathique pour ma part, c'est dans la continuation du style de Countess plutôt qu'une tentative d'imiter purement l'original. Après, j'admets que les reprises n'ont jamais été le fort d'Orlok, même s'il fait preuve de goût dans le choix des morceaux, mais je ne vois pas non plus en quoi ce 'bonus' en quelque sorte caractérise l'album même. Pour ce qui est de savoir pourquoi je tiens Countess en si haute estime, c'est une histoire de coeur, le manque flagrant de technique et la maladresse de l'ensemble m'importe peu, c'est l'un de ces groupes qui m'émeut, me touche profondément, et je pense ne pas être le seul dans ce cas (même si j'ai l'impression qu'il n'y a guère d'amateurs en France).
BEERGRINDER - 06 Janvier 2013: Disneyland c'est ici? pas chez Tägtgren.

Chant pitoyable, clavier Bontempi, production qui frise le ridicule, BAR qui pue la merde, compositions rébarbatives et sans aucune inspiration comment peut-on encenser une merde pareille ?

Tägtgren a fait le son pour des tueries de Marduk, Dark Funeral, Celtic Frost, Allegiance, Fleshcrawl, Setherial, Sanctification, j'en passe et des meilleurs, et toi tu viens lui cracher à la gueule en vantant les mérites de la production nanardesque de cette bouse ?

Pas étonnant que les groupes de merde pullulent dans le Black Metal, il y a toujours quelques péquins pour les complimenter.

Je suis d'accord sur un point :
"que tout véritable enthousiaste du Black Metal se doit de posséder. "

C'est encore meilleure qu'un sketch de Coluche ou de Dupontel pour se fendre la poire.
morgothduverdon - 06 Janvier 2013: Dire qu'il y a des gens qui ont les oreilles aussi atrophiées.... Mais putain, c'est triste !

Et ça se permet de traiter les autres de crétins en plus...

Ah ben c'est sûr que c'est plus pratique et moins cher que de se payer une super opération des oreilles, qui n'a que peu de chances de fonctionner tant le traumatisme semble important...

Putain, qu'on aime, je veux bien, les goûts ne s'expliquent pas forcément.

Mais qu'on arrête de parler de chef d'oeuvre putain, il faut arrêter de délirer là !! Un peu comme les mecs qui chient sur une toile, et parlent ensuite de chef d'oeuvre artistique....
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire