The Renouncement

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16/20
Nom du groupe Unsilent Phenomenon
Nom de l'album The Renouncement
Type Demo
Date de parution 2005
Style MusicalDeath Mélodique
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Tracklist

1. The Renouncement 3:53
2. Prisoner 6:16
3. Apocalypse 5:06
4. Lover Diablo 6:11
5. Prince of Darkness 6:21
6. When the Night Comes 7:30

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Unsilent Phenomenon


Chronique @ SvartHjerte0081

31 Juillet 2023

Les Children Of Bodom russes ? Pas seulement...

Encore un groupe qui passera dans l'au-delà, ne laissant qu'une unique production. Cela peut être parfois préférable mais c'est souvent le contraire qui en ressort comme pour Unsilent Phenomenon et leur démo très bien produite « The Renouncement ». Les quelques curieux qui ont pu y jeter une oreille à sa sortie en 2005, ont fait une comparaison plus qu'intéressante avec les populaires Children of Bodom (RIP Alexi).

C'est sur les nombreuses premières mais shreddées notes que l'ambiance COB se fait ressentir. Des démonstrations énergiques sur fond de synthé. Et c'est tant sur le son de la gratte, que le chant de Maxim ou encore la manière de mêler des éléments de Black, Thrash à du Death Mélodique que Unsilent Phenomenon pourrait être classé comme groupe tribute de COB. Le premier titre éponyme de cette démo plaira sans problème aux adorateurs du genre mais non aux fans de Doom Metal pour lesquels je cite « ça va trop vite ».

« Prisoner » commence plus "calmement" et propose même une courte partie au piano pour finaliser son introduction. La compo progresse dans chaque étape de la chanson entre-coupée de bridges. Dans la première moitié, la gratte tend plus à être rythmique que mélodieuse et le synthé plus présent qu'au titre précédent. Dans la seconde partie, la guitare reprend petit à petit le dessus en enchaînant des solos assez modestes jusqu'à la fin.

Le troisième titre se veut plus sombre : pluie et clavecin en intro. Des rythmiques plus lourdes en mid-tempo pour l'intégralité de la compo. Un chant plus présent appuyant la peur que veut exprimer le morceau. Deux petits solos vers la fin, avant un dernier couplet et l'explosion d'une bombe nucléaire je suppose ?!
« Apocalypse » porte donc bien son nom et montre que le groupe n'aspire pas qu'à des shreds endiablés ni ne lésine sur la mise en scène sonore pour servir leurs propos tout en dosant astucieusement leurs inspirations Black Metal.

Partant sur une base musicale orientée Power Metal, les rythmiques de « Lover Diablo » restent assez sombres, surtout dans les couplets. Dès la première écoute, le morceau semble évoluer comme ses prédécesseurs jusqu'en milieu de chanson où un break est lancé en acoustique qui accompagnera un solo lent avant d'être coupé par le retour de la rythmique bien lourde. Encore un break un peu plus loin, cette fois-ci au clavecin introduisant les derniers solos puis un outro quelque peu mélancolique à l'acoustique.
Il y a de tout dans cette piste. La première moitié est assez classique dans la composition mais les deux breaks qui sortant de nulle part déstabilisent l'ensemble comme si le groupe ne savait pas se décider entre acoustique, solo et quoi faire du synthé. Le morceau finit par devenir trop long et on se demande quand tous ces changements vont stopper. Ce n'est donc pas ma piste favorite mais il faut savoir faire preuve d'originalité pour pouvoir toucher l'excellence, essai raté mais pardonnable.

L'avant-dernière piste n'est pas un hommage à Ozzy Osbourne contrairement à ce que laisserait penser son titre.
Pour faire court « Prince of Darkness » est une sorte de pièce de théâtre Black Gothique. Les premières harmoniques de l'intro nous font lever un sourcil interrogateur sur ce qu'il va se passer mais après une vingtaine de secondes l'instru part dans un Black Metal Symphonique assez sobre : Les rythmiques sont lentes et pesantes et le clavier ajoute une pointe de noirceur.
L'originalité, si l'on peut dire, vient des différents chants qui donnent ce côté théâtral. Une voix démoniaque en intro. Un chant Black Metal pour la narration. Un chant clair (qui surprend quand on ne s'y attend pas) pour le protagoniste nommé Roméo. Vers la fin on a même droit à un dialogue entre Roméo et un gars (« a person »  ; « that Man »). En outre on a plus affaire à un Black Metal Nightwish en référence à leur « The Poet and the Pendulum » que sur du COB. Quelques petits solos de gratte se glisseront dans cette étrange composition.

« When the Night Comes » clôture brillamment la tracklist avec ses sept minutes et demie, faisant de lui le morceau le plus long mais pas le plus riche en lyrics. En effet les phases instrumentales domineront la structure de la chanson tout en se diversifiant par son contenu : claviers, solos de gratte et guitare rythmique donnant au tout une impression de Néo Classique que je soupçonnais déjà dans la piste précédente. Les quelques passages de chant seront eux aussi se faire apprécier.
Décortiquer cette chanson serait trop long, beaucoup de changements mais au final tout s'imbrique parfaitement. Plaira sans conteste aux fans d'Adagio.

La tracklist est très progressive, débutant par du Mélo Death assez traditionnel puis petit à petit les compos s'enrichissent en éléments symphoniques via l'utilisation du clavier autrement qu'en accompagnement (les passages en son clavecin donnant une dimension religieuse qui colle avec la pochette). On finit même avec une pièce de théâtre et une ultime chanson de Néo Classique qui n'a rien à voir avec le début de la démo laissant presque les démonstrations à la guitare au second plan.
Finalement cette comparaison avec COB ne se justifie que sur les deux, voire trois premières pistes, ce qui est une bonne critique. Mais les deux dernières chansons font, elles, preuve d'originalité et tapent pas mal dans le registre Black Sympho ce qui est tout aussi admirable. Quelques regrets que le groupe n'ait pas pu continuer l'aventure.

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