The Passenger

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14/20
Nom du groupe Neck Of The Woods
Nom de l'album The Passenger
Type Album
Date de parution 15 Septembre 2017
Style MusicalDeath Progressif
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1.
 Bottom Feeder
 03:49
2.
 Nailbiter
 03:51
3.
 White Coats
 04:32
4.
 Open Water
 01:47
5.
 You'll Always Look the Same to Me
 05:21
6.
 Face of the Villain
 04:46
7.
 Drift
 00:57
8.
 Foothills
 04:41
9.
 Before I Rest
 05:53

Durée totale : 35:37

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Neck Of The Woods


Chronique @ Pingu

04 Septembre 2017

Un premier album très bien exécuté et accrocheur, sans véritable faux pas

Vancouver, clivée entre mer et montagne (gloire au Surf&Turf !), où les gratte-ciels et autres buildings côtoient une nature luxuriante et abondante. Terre d’origine des Musqueams, Squamishs et des fiers Kwakwaka'wakw (répétez-le 10 fois de suite et je vous offre un carambar) dont il est possible d’admirer les travaux au Musée d’Anthropol...

« Hé mec ! On n’est pas sur Arte là, tu vas finir par la sortir ta chronique ou on se barre ?!? »

Hum... Je disais donc, l’objet du délit qui nous intéresse aujourd’hui est le premier album des Vancouvauriens (prix du jeu de mot de l’année 2017) de Neck Of The Woods, sobrement intitulé The Passenger et proposant un Death Metal moderne aux relents Prog. Toute jeune formation, débutée en 2014 et après un premier EP éponyme sorti en 2015, Neck Of The Woods s’inspire de ses aînés afin d’offrir une musique convaincante, susceptible de plaire aux amateurs du genre autant qu’aux néophytes.

Ainsi le groupe propose une formule ayant fait ses preuves à base de titres Death Prog d’une durée relativement courte pour le genre (entre 4 et 6 minutes) parfois entrecoupés d’interludes instrumentaux à tendance atmosphérique afin de faire respirer l’ensemble (vive les arpèges). L’album nous propose donc 7 véritables titres (sur 9 au total) pour une durée totale de 36 minutes, ce qui reste au final relativement court pour un album (surtout quand on sait que l’EP précédent durait près de 30 minutes...) mais ne me dérange pas outre mesure dans la mesure où beaucoup de groupes du genre ont tendance à faire durer la soupe artificiellement, rendant le tout imbuvable. Neck Of The Woods, lui, va à l’essentiel.

La production est carrée et rend honneur à l’ensemble des instruments malgré une caisse claire et une grosse caisse assez mises en avant et aux sonorités un peu synthétiques (auxquelles on s’habituera au fil des écoutes). J’ai cependant apprécié le soin apporté au duo de guitares dont le grain participe beaucoup à façonner la personnalité musicale de Neck Of The Woods.

Les Canadiens distillent de manière subtile et réussie leurs influences Progressives sur les différents morceaux, leur conférant une identité propre et déterminée : on appréciera le solo typé Heavy sur l’assez convenue Nailbiter, la partie de basse groovy de White Coats, le riff principal de Face Of The Villain aux consonances très Metal moderne (presque Metalcore ?) et son solo Heavy également, ou encore le final de Foothills prenant aux tripes avant d’achever l’auditeur avec son riff groovy. Ça blaste de temps en temps mais pas de manière intempestive, la basse est audible et apporte son lot de groove à l’ensemble. Ainsi, les amateurs de Death Metal ne seront pas en reste non plus avec un chant caverneux bien maîtrisé et exécuté, même si ce dernier n’est pas hors du commun.

Côté influences, ces dernières sont palpables sans pour autant dénaturer l’identité des compositions du groupe. Difficile de ne pas penser à Opeth (période Blackwater Park / Deliverance) en écoutant le titre d’ouverture Bottom Feeder et ses arpèges aux sonorités inquiétantes en guise d’introduction. You’ll Always Look The Same To Me (pour laquelle un clip-vidéo a été réalisée) est un véritable petit bijou de Death Prog avec un refrain accrocheur et écrasant tout sur son passage, un riff principal catchy jusqu’au solo bluesy et aérien qu’un Blue Öyster Cult n’aurait pas renié. Neck Of The Woods embarque véritablement l’auditeur dans son univers, bruineux et mélancolique, parfois presque dissonant, et rappelle un Ikuinen Kaamos (autant au niveau du style pratiqué que de l’ambiance générale) en plus moderne et moins Prog. Que de bonnes références donc. Le voyage s’achèvera sur l’envoutante Before I Rest, rageuse à souhait et synthétisant la musique du groupe en un ultime morceau.

Au final, nous sommes en présence d’un premier album très bien exécuté et accrocheur, sans véritable faux pas, même si j’aurais apprécié une identité un peu plus affirmée. On ne s’ennuie pas une seule seconde et ce, dès les premières écoutes. Au contraire, chaque nouvelle écoute gratifiera l’auditeur avec de nouveaux détails, de nouvelles sonorités auxquelles il n’aura possiblement pas prêté attention lors des excursions précédents. Même si relativement accessible, The Passenger possède donc une richesse et une profondeur assez rare pour une première œuvre. Résolument moderne, on se laissera volontiers emporter par le Death Prog brumeux des Vancouverois et on en redemandera à la fin, le voyage étant prenant et sincère. La bonne surprise et le coup de cœur de la rentrée à n’en pas douter.

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