The Passageway from Hell to Earth

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14/20
Nom du groupe Tales Of The Old
Nom de l'album The Passageway from Hell to Earth
Type EP
Date de parution 2012
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 Dark Witch
Ecouter03:25
2.
 Vlad's Return
Ecouter04:30
3.
  Call of Eternity
Ecouter04:07

Durée totale : 12:02

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Tales Of The Old



Chronique @ ericb4

30 Juillet 2017

Une brève mais fringante respiration...

A l'instar de ses compatriotes Elysion et Bare Infinity, ce jeune combo grec entend lui aussi s'illustrer dans un metal mélodico-symphonique influencé par Nightwish, Therion et consorts, auquel s'adjoignent des accents power dans le sillage des Italiens d'Ancient Bards. Créé en 2010 par l'auteur/compositeur/arrangeur/claviériste Michael Tzanakis, pour une optimale restitution de chaque portée de chacune de ses partitions, le groupe a habilement coordonné les talents conjoints de Vassilis Papadimitriou (chant), Steve Mihalenas (guitare), John Kats (basse) et John Prodromou (batterie). Aux fins d'une mise en relief du champ oratoire, Michael a également sollicité la mezzo-soprano Androniki Skoula (Chaostar) ainsi qu'une chorale d'enfants, conduite par le chef de choeur Spiros Lambrou et enregistrée au Art Tracks Studio.

Après la sortie, en 2010, d'une discrète démo intitulée « Beware », le groupe s'est montré patient mais déterminé, optant désormais pour un travail plus rigoureux et affiné en studio. Ce qui ne l'a nullement empêché de témoigner ni d'allant, ni d'un zeste d'audace compositionnelle dont les 3 titres de ce premier EP s'en font l'écho. Soucieux d'une qualité de production difficile à prendre en défaut, Michael a alors fait appel à la patte experte de Bob Katsionis (claviériste chez Firewind, Imaginary, Casus Belli...) pour coproduire les 12 laconiques mais dynamiques minutes de cet opus accouché en 2012. Ce qui s'en ressent à la fois au regard de ses finitions, loin de manquer à l'appel, et eu égard à un mixage équilibrant parfaitement les lignes vocales entre elles et laissant percevoir une belle profondeur de champ acoustique.

Ce serait sur les passages les plus enfiévrés que le collectif hellénique parviendrait le plus aisément à nous retenir. D'une part, de subtils arpèges au piano s'harmonisent à des riffs corrosifs, à une basse vrombissante et à un tapping martelant sur le frondeur « Dark Witch », titre aux forts contrastes vocaux dans la lignée atmosphérique d'un Therion à l'aune de « Secret of the Runes », avec une touche d'un Nightwish à la saveur d'un « Oceanborn » quant à ses harmoniques. Dans cette tourmente instrumentale, certes classique mais non sans âme, évolue une ample chorale parallèlement à une heureuse fusion d'inflexions en voix claires de Vassilis et Androniki. Dans cette offensive mouvance mais un poil plus sombre, « Call of Eternity », sur fond d'intarissables rampes au clavecin, laissera d'autant moins indifférent que le méfait se pare d'enivrants gimmicks surplombés par un duo mixte soudain devenu plus vénéneux qu'enjôleur.

Lorsqu'ils ralentissent le tempo, s'ils semblent ne pas exploiter à plein leur potentiel, nos acolytes n'ont pas moins tari d'inspiration, parvenant même à déclencher une subreptice larme d'émotion chez l'auditeur. Porté par les envolées lyriques de la sirène faisant voler en éclat le plafond de verre, dans la veine de Lori Lewis (Aesma Daeva), l'altier, puissant et complexe mid tempo « Vlad's Return », non sans renvoyer à un Therion des premiers émois, captera sans mal l'attention du chaland. Et ce, aussi bien par sa fine mélodicité dont se parent couplets et refrains, d'ailleurs transfigurés par les troublantes oscillations de la déesse, que par l'efficiente technicité de chacun des musiciens ; mention spéciale pour le frissonnant solo de guitare.

Sans témoigner d'une réelle originalité, souvent effacée derrière ses modèles identificatoires, la jeune troupe n'a pas moins fait preuve d'enviables qualités techniques et mélodiques et assumé quelques prises de risques. Sachant harmoniser les tendances et les contrastes, unifier les empreintes vocales à l'oeuvre, aimanter le pavillon auditif de par ses délectables séries d'accords et une ingénierie du son soignée, le combo n'a pas tari d'inspiration, jouant à l'envi avec les émotions de l'aficionado du genre. Si les joutes oratoires abondent, on aurait toutefois souhaité davantage de diversité atmosphérique et rythmique et d'épaisseur artistique conférée à ce projet. On comprend qu'un album full length autoriserait à nos cinq compères une marge de liberté créatrice supérieure, propice à la découverte de nouveaux horizons. Affaire à suivre...

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