Ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu un petit ersatz de
Lacuna Coil. C’est chose faite avec la nouvelle production d’Uréas nommé
The Naked Truth. Bon ou mauvais tout est un question de goût mais nous voilà replongés dans une époque malheureusement révolue pour la bande italienne. Peu importe nous sommes sur cette nouvelle galette qui sait parfaitement où elle va.
Si la comparaison est si simple, c’est que le groupe évolue dans le même registre tout en y apportant une touche personnelle. Pour commencer si le groupe dispose d’un double chant féminin/masculin, il est sensiblement différent au niveau des couleurs.
Plus nasal, le chant masculin est parfois énervant, parfois en parfaite adéquation avec la musique. Le chant féminin est loin de celui de la belle italienne mais il est suffisamment captivant pour vous permettre de vous immerger totalement dans cette galette.
Musicalement le groupe est plutôt soft et ne prend pas beaucoup de risque. Mais fort de reconnaître que c’est bien fait et que chacune des compos passe comme une lettre à la poste. Attention ce disque n’est pas cousu de câbles blancs mais si vous cherchez du renouveau ce n’est pas ici que vous le trouverez. Aérée, la musique d’Uréas est simplement belle à écouter.
Par contre, et là j’avoue que je pensais avoir déconnecté mon cerveau, mais quand j’ai entendu «
Lost My
Faith», j’ai été étonné. Pourquoi ? Si je n’avais ouvert les yeux j’aurais été bluffé. On dirait une copie parfaite d’
Ozzy Osbourne avec le gros Zakk à la gratte. Même son de guitare, même type d’harmoniques sifflées et chant identique. Reste que lorsque le chant féminin fait son apparition, l’on redescend dans le monde d’Uréas. Étonnant
Un bon petit disque dans le genre. Sans révolutionner, le groupe s’est attaqué à un genre ou les clichés sont légions. Heureusement ils sont parvenus à en éviter certains ce qui rend ce disque au final agréable et reposant !!!!!!!
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