Lee Aaron est une chanteuse canadienne qui a émoustillé toute une génération de vieux quadras ou jeunes quinquagénaires au milieu des années 80. Tututut, ne me dites pas le contraire, même avec madame à côté de vous, je ne vous crois pas. Oui messieurs-les-moins-chevelus-qu’avant, vous n’avez pas pu oublier le poster de
Metal Attack de 1985 et le magnifique futal rouge vif de la belle. C’était le bon temps vin diou !
Ceci est son premier album, marqué 1984 sur ma pochette mais noté 1982 sur SOM. Cherchons l’explication…
Ah oui ok, il a été réédité en 84 par Attics Records mais enregistré et édité tout d’abord en 82 chez
Freedom Records sous le titre « The
Lee Aaron Project », soit deux ans avant son premier full « officiel » et son célèbre titre éponyme, «
Metal Queen ».
D’emblée, on oublie la production 16 soupapes, ici c’est de la 2 chevaux.
Pas grave, la zique est kiffante. Avec déjà le tube « Under your spell », j’adore. Rick Emmett de
Triumph est à la gratte ainsi qu’à la prod’, un gage de qualité. De toute façon, c’est le bordel au niveau du line up, ils sont 150 : 7 guitaristes, 4 batteurs, 4 bassistes, etc. Tu m’étonnes, ils voulaient tous bosser avec elle les saloupiauds ! Il devait faire chaud dans le studio, chaud patate. 20 balais seulement à ce moment là, même pas majeure dans certains états ricains. Ca devait être chiant pour l’inviter à boire un verre le soir après l’enregistrement.
Si « Under your spell » est trop guimauve pour vous, envoyez donc «
Night riders », du putain de bon métal ça, avec la voix rock suave de la miss. Le guitariste, un certain
Santers, est excellent. Tout comme sur « Took your heart away », un titre qu’elle a co-composé en 1981, à 19 ans. «
Texas outlaw » et son travail à deux voix, est également une franche réussite.
Tout ne fonctionne cependant pas aussi bien. «
I Like My Rock Hard » se noie dans un mid tempo plutôt ennuyeux, seulement sauvé par un chouette solo et une accélération du tempo sur sa dernière partie. De même, la cover « métal » du « I just wanna make love to you » de Willie Dixon est sans grand intérêt tout comme « Runnin’ from his love ».
Ce disque a objectivement pas mal de défauts. Il est objectivement correct sans plus. Mais sa « fraicheur » m’emporte à chaque fois. Et puis le futal rouge vif quoi ! Depuis, je suis comme le clébard de Pavlov, je bave à peine j’aperçois du rouge. C’est gênant en public.
Quoi???????? Tu es en train de mdire que Lee Aaron a posé dans un magazine de charme?????? Putain, lequel et quand bordel!!!!
Ha mais oui ! Dans le magazine américain "Oui", dont le titre est évidemment un pastiche de la version française "Lui", qui était alors assez renommée dans le monde. La miss a d'ailleurs souvent précisé qu'elle regrettait cette expérience, qui lui avait été soufllée avec insistance par son manager de l'époque pour – soit disant – accélérer sa notoriété. Elle a par la suite déploré qu'au contraire, ça avait entaché sa crédibilité musicale, et que seuls son très jeune âge et sa naïveté expliquaient cette initiative hasardeuse (ce que je n'ai aucun mal à croire pour ma part).
Pour le reste, je ne pense pas que tu auras grand mal à en voi… heu… apprendre davantage en trois clics sur le net ;)
Je pars à la chasse...
La nouvelle reine du Metal.
15/20
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