The Language of Menace

Liste des groupes Heavy Metal Siam The Language of Menace
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14/20
Nom du groupe Siam
Nom de l'album The Language of Menace
Type Album
Date de parution 1994
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album16

Tracklist

1. The Language of Menace
2. Open Your Eyes
3. Signals of Intuition
4. Midnight Connection
5. It Ain't Easy
6. The Search
7. Cato Street
8. The Fall
9. So Wild Is Our World
10. Nightfight to Heaven
11. The Last Sunrise

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Siam


Chronique @ dark_omens

05 Juin 2014

Simple et subtil, ce disque nous séduit...Du moins s'agissant de sa première partie somptueuse...

Simplicité et subtilité sont deux éléments fondamentaux qui constituent l'épine dorsale de ce Language of Menace sorti en cette année 1994 par les britanniques de Siam. Le Heavy Metal proposé par ce quintette originaire de Birmingham est, en effet, d'une redoutable intelligence charmeuse, et épuré de toutes ces aspérités parfois épiques, parfois inutilement grandiloquentes, parfois grotesques de certaines autres oeuvres de collectifs sans imagination.

En outre la voix tantôt extrêmement aigu mais parfaitement maîtrisé et tantôt plus suave, presque Pop, de Tony Mills vient superbement exhausser ces morceaux. les trois premiers sont d'ailleurs remarquablement bien construits et délicieusement addictifs (The Language of Menace, Open your Eyes et un Signal Of Intuitions très étonnant aux couplets très sensuels s'exprimant en des terres Pop Rock et aux refrains en d'autres plus âpres. Le tout paré de chœurs très caractéristiques des travaux de certains illustres camarades (Queen par exemple)), Midnight Connections, le quatrième, constitue, quant à lui, la quintessence des talents de ce groupe. Une fois encore, le contraste entre couplets et refrains est au centre de cette composition. Cette piste démarre sur une litanie qu'un riff admirablement tranchant vient déchirer avant qu'une voix douce ne nous cueille en ces instants plus intimistes de couplets ensorceleurs mis en exergue, aussi, par ces guitares acoustiques. Les refrains, bâtis sur les temps plus âpres et Heavy de ce morceau, sont somptueusement fédérateurs.

Complété par un It ain't Easy où le schéma ne changera guère, ajoutant même à ce mélange quelques touches britanniques, notamment dans son entame, que les Who n'auraient certainement pas renié, cette œuvre nous régale en une première moitié divine qui, à elle seule, justifie l'ensemble des louanges écrite ici.

La seconde partie de ce manifeste, non sans démériter, n'est malheureusement pas tout à fait aussi attractive. Qu'importe, elle garde suffisamment de qualité pour ne pas dénaturer notre plaisir plus que de raison.

Mention spéciale également aux interventions du guitariste Chris Ward Evans dont les soli sont ici souvent incroyablement efficaces.

A ce pamphlet dithyrambique il nous faudra néanmoins ajouter quelques bémols plus embarrassants. Des objections pas nécessairement liées aux talents des acteurs en présences ici mais à des facteurs plus circonstanciels. Une telle spontanéité, une telle subtilité, un art allant aussi directement à l'essentiel ne saurait convaincre ceux éduqués à la surenchère d'un genre qui, aujourd'hui, ne sait plus se passer d'artifices nombreux et, surtout, nombreux.

Et puis il y a la voix de Tony Mills aux aigus assez particulier et symptomatique d'une époque qui n'a plus vraiment court aujourd'hui. D'aucuns, dont votre humble serviteur, trouve même que ces notes extrêmes, qu'il exprime dans un timbre assez proche, toutes proportions gardées, de Klaus Dirks, Andre Matos ou Tony Harnell, souffre d'un manque de puissance et d'épaisseur évident. Là encore rien d'insurmontable.

Quoi qu'il en soit ne nous laissons pas aveugler par les cannons d'une époque sans fantaisie obnubilée par certains poncifs et sachons reconnaître le talent là où il se trouve, à savoir dans les entrailles de ce The Language of Menace premier véritable effort des Anglais de Siam.

2 Commentaires

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metalstormrider - 08 Juin 2014: sacré bon album!!! Queensrychien à mort!
dark_omens - 12 Juin 2014: J'ai aussi pensé à Queensryche mais ne connaissant pas suffisamment la carrière de Goeff Tate et de ses comparses, je n'ai pas osé ajouter cette référence dans ma chronique...
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