Ca faisait un bail qu'on le voulait, celui-là! Depuis 1996, Schuldy nous serinait que son nouveau groupe (qui remplace plus ou moins Death) allait bientôt voir le jour... C'est enfin fait, et ce malgré la terrible nouvelle concernant la tumeur au cerveau de Chuck. L'attente fut longue, mais ô combien méritée!!! Cet album, annoncé comme hommage au heavy metal, n'est pas seulement un vulgaire mélange des gimmicks du prêtre du death metal et de riffs priestiens. En effet, non content de faire encore évoluer sa musique agressive et alambiquée (avec basse virtuose et batterie qui blaste), Chuck (mécontent ces derniers temps des limites de sa voix) engage un chanteur typiquement heavy aux variations vocales renversantes, et pilonne ses compos de breaks à tiroirs qui ne sont pas sans rappeler quelques performances progressives...
Consumed ouvre le bal de la plus belle des manières : intro et break sentant "
Symbolic" à plein nez, riffs puissants et rapides où le Mi règne en maître absolu, et première succession pont-refrain biscornue dans laquelle Tim Aymar joue avec d'étonnantes ambiguïtés que l'on retrouvera tout au long de l'album, et plus particulièrement sur le syncopé Breaking The Broken (à l'accélération typiquement Schuldinerienne) ou sur les deux derniers morceaux (les traces de "Sound Of Perseverance" y sont d'ailleurs très présentes). Le reste du groupe s'avère être tout simplement un nouveau line-up de Death (remarquons le retour du fameux Steve DiGiorgio, bassiste sur les non moins fameux "
Human" et "Individual Thought Patterns"), garantissant ainsi une qualité de composition et d'exécution exceptionnelle : structures tordues, toujours rafraîchies par un ou deux passages bien carrés mais faussement linéaires (rythmes à contretemps ou chant bizarre décalé), sur un son et une attaque de médiator à réveiller les morts. L'on s'extasie ainsi sur les magnifiques Expect The Unexpected (et son refrain explosif), What If...? (symbolisant l'évolution ultime de Schuldiner), ou When The
Link Becomes Missing (au break fabuleusement senti).
"
The Fragile Art of Existence" est une totale réussite! Et dire que Chuck Schuldiner est parti de "
Scream Bloody Gore"... Sa manière de jouer et de composer n'a cessé de progresser jusqu'en 1995 (sauf peut être pour ses soli, que l'on reconnaît encore entre mille!), et même si "The Sound Of Perseverance" s'avère moins inspiré que "
Symbolic", Death (ou plutôt
Control Denied, pardon) revient sur la pente ascendante avec cet excellent album, indispensable pour tout amateur d'originalités métalliques.
anywaye, j'avai achté cet album seulmnt pr écouter la derniere ébauche de sir Schuck lol et jme ss trouvé devant un éxelent album heavy ki m'a fait aprécier se genre, pcq perso chui fan de death brutal hahahahahaha
exellent album
ça ressemble au génial symbolic avec un vrai chanteur de métal , des plans de guitares de dingues , c'est très technique mais ça reste "mélodique" ( attention ce n'est pas journey !!)
chuck était un vrai fan de heavy métal au sens large du terme ,( il adorait même certains groupes français des années 80 !!) il aimait la mélodie.
et je crois qu'il en avait un peu marre de jouer du death sur la fin du groupe .
RIP CHUCK ! tu nous manques tous !
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