The Fallen Princess

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18/20
Nom du groupe Damnationis
Nom de l'album The Fallen Princess
Type Album
Date de parution 17 Janvier 2023
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1.
 Melkor Melody
 01:03
2.
 Dominus...Spiritus...Satanas
 04:47
3.
 Possession
 05:17
4.
 Satan's Prophecy
 05:15
5.
 Path to Hell
 04:23
6.
 Robber of Dream
 05:13
7.
 The Fallen Princess
 04:14
8.
 God Is the Devil
 04:30
9.
 Damnationis
 05:45
10.
 Echoe of Azathoth
 01:34

Durée totale : 42:01

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Damnationis


Commentaire @ Damaskinos

02 Mars 2023

Damnationis signe son premier acte enthousiasmant d’un bout à l’autre avec une classe insolente !

Si nous voulions savoir si les vampires ont vraiment la capacité de se régénérer, Damnationis en serait la preuve en retrouvant une résurrection du groupe dont l’ancien nom était Damnation. En repartant de l’avant avec un nouveau line-up, Damnationis a trouvé son aura dans un esprit gothique flamboyant ; « The Fallen Princess » nous plonge dans une ère poétique pour nous faire ressentir son côté romantique, morbide et ésotérique.

Sans être purement conceptuel, l’album s’écoute comme on lit un vieux roman, avec une introduction glaciale avec un côté sombre digne de Lovecraft. Et derrière c’est l’extase. Le trio qui débute l'album est d’une excellence rare. « DominusSpiritus…Satanas » nous colle au siège, « Possession » balance une orgie de guitares dans un esprit heavy black. Patrice au chant est parfait avec une alternance chant et hurlement. Puis « Satan’s Prophecy » et « Path to Hell » enfoncent le clou. Nous y savourons une ambiance gothique et heavy avec des aspects symphoniques, soulignée par un chant féminin délicat sur « The Fallen Princess ». Et surtout on retrouve un esprit romantique décadent grâce au clavier et des breaks amenant une belle face cinématographique.

Après ce début formidable, Damnationis appuie sur l’accélérateur et devient plus sombre et violent. « Robber of Dream » et « God Is the Devil » ne font pas de quartier et retrouvent un certain esprit black metal, permettant d'apprécier une délicieuse ambiance glaciale avec ce travail remarquable aux guitares. L’apothéose est atteinte avec le final « Damnationis ». En pas loin de 6 minutes, Damnationis fait la symbiose de son art, se faisant plus rentré et feutré tout en conservant ce côté gothique. On y savoure des solos brillants, du chant féminin angélique et des chœurs prenants pour un résultat remarquable.

Avec « The Fallen Princess », Damnationis signe son premier acte enthousiasmant d’un bout à l’autre avec une classe insolente !

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