The Fall of the Seven Sisters

Liste des groupes Black Metal Dunes Of Ash The Fall of the Seven Sisters
ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Dunes Of Ash
Nom de l'album The Fall of the Seven Sisters
Type Album
Date de parution 26 Septembre 2025
Labels Signal Rex
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1.
 The Eye of the Seraphic Void
 04:11
2.
 Womb of the Abyssal Dawn
 04:39
3.
 Sorrow's Eternal Flame
 03:50
4.
 Antlers of the Celestial Stag
 04:39
5.
 Tempest of the Forbidden
 02:54
6.
 War Hymn of the Wounded Star
 05:14
7.
 The Mortal's Shame
 06:13

Durée totale : 31:40

Acheter cet album

 buy  buy  buy  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Dunes Of Ash


Chronique @ Icare

05 Octobre 2025

No light. No hope. No order. Only pure Devil worship !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne sait pas grand-chose de Dunes of Ash. Sur les sites spécialisés, aucune information quant à leur pays d’origine ou leur date de formation, rien non plus sur la page de Signal Rex, petit label portugais spécialisé dans le black metal qui sort le premier album de la mystérieuse formation, The Fall of the Seven Sisters. Il faudra donc se passer des présentations d’usage et se contenter de la musique, un black metal froid, vicieux et agressif dans la grande tradition de cette vague autoproclamée orthodoxe dès la fin des années 90.

La profession de fois s’ouvre sur le mur de son bourdonnant de The Eye of The Seraphic Void aux guitares qui dégueulent des jets de lave en fusion et une batterie lourde et rapide qui vient assujettir ce chaos bourdonnant. On sent le soufre infernal d’un Watain, ça hurle, ça fonce et ça tabasse, véritable manifeste à la gloire du Malin qui alterne intelligemment moments d’agression pure (l’attaque hystérique et ultra rapide aux notes incandescentes de Sorrow’s Eternal Flame qui renvoie aux heures glorieuses de Funeral Mist) et passages plus lents et insidieux (Womb of the Abyssal Dawn). Dunes of Ash ne s’embarrasse d’aucune fioriture, compilant en même pas 32 minutes sept compositions nerveuses, ramassées et vibrantes d’une tension malsaine, qui n’attendent qu’une négligence de l’auditeur pour lui sauter à la gorge.

On retrouve ici un équilibre surprenant et parfaitement balancé entre le true black du début des 90’s, déroulant ses riffs hypnotiques, simples et répétitifs sur un tapis de blasts, et la tendance orthodoxe qui émergera un peu plus tard et qui imposera ses dissonances (Antlers of the Celestial Stag qui ressemble beaucoup au Mayhem de Chimera, jusqu’aux vocaux secs et vicieux qui rappellent ceux de Maniac) et ses passages tordus plus complexes. La musique, noire et immersive, traînant dans ses croches maladives un sentiment de malaise et d’angoisse diffus et dégageant une beauté vénéneuse, nous entraîne dans une spirale sans fond tant sur les passages lents que rapides.
Le son est excellent, mat et légèrement étouffé, mais laissant parfaitement ressortir tous les instruments avec une place de choix pour la basse dont les secousses telluriques épaississent encore les ténèbres, surtout sur les passages lents (Womb of the Abyssal Dawn, War Hymn of the Wounded Star aux relents de Nehemah) ; la voix quant à elle est vraiment haineuse et lugubre, évoquant les litanies putréfiées et terrifiantes de Prophet Hoath Wrath, Lord Sabathan ou Maniac. Tous les ingrédients pour faire une parfaite invocation à la Bête en somme.

En 31 petites minutes, la messe noire est dite, sans aucune originalité, mais avec une dévotion, une ferveur et un respect des traditions impossibles à remettre en cause. Simple et efficace, totalement prenant et suffisamment varié pour ne pas être redondant, l’art de de Dunes of Ash est entièrement dévoué aux forces occultes et ravira tous les nostalgiques de la grande tradition orthodoxe qui ne s’y retrouvent plus dans les scènes postblack modernes actuelles. Un très bon cru pour les amateurs d’Ofermord, Ondskapt, Watain, Aosoth, Funeral Mist, Heresi ou Mayhem.

No light. No hope. No order. Only pure Devil worship !

0 Commentaire

2 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Dunes Of Ash