The Curse of Power

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16/20
Nom du groupe Deathroned
Nom de l'album The Curse of Power
Type EP
Date de parution 28 Fevrier 2016
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1. Intro 00:48
2. Cut You Down 04:07
3. Liberticide 04:18
4. Terrible Disgrace 03:30
5. Deathroned 04:44
Total playing time 17:27

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Deathroned


Chronique @ LeMoustre

23 Mars 2016

Riders Of Thrash

Originaire de région parisienne, Deathroned nous replonge directement en 1986, époque bénie du thrash metal. Constitué des frères Caudmont et d'Arno Mazzari au chant, le trio embarque pour Le Caveau (Manzer, Hexecutor) afin de mettre en boîte son tout premier E.P. après la parution en 2014 de sa première démo, Fallen in Vain. Un parcours classique ponctué de concerts en compagnie de Thrashback ou Lich King.

En 1986, la Coupe de Monde nous tend les bras, sans succès, Platini a eu ses 2 ballons d'or, Tchernobyl a pété, Coluche vient de mourir, Le Luron aussi, les attentats sont signés Action Directe, et le thrash confirme sa suprématie sur le monde métallique avec des tueries intemporelles à profusion, donnant ses lettres de noblesse définitives au genre. Une autre époque. Epoque dont se revendiquent musicalement les Parisiens de Deathroned, fortement inspirés par Deathrow et leur premier album Riders Of Doom (mais aussi par le premier Kreator, en un peu plus mélodique toutefois, si l'on peut dire). Un thrash direct, au mix perfectible mais ô combien naturel, d'inspiration germanique donc. Ainsi, dès l'introduction qui fait monter la sauce, et le premier excellent riff de "Cut You Down", on se dit que la cavalcade qui suit augure du très bon thrashmetal.

Énergique, rapide, lorgnant parfois du côté le plus agressif du thrash américain estampillé 1985 aussi (Whiplash, par exemple), Deathroned réjouira avec délectation les thrashers les plus nostalgiques. La tension ne faiblit guère tout au long de ce premier excellent morceau, entraînant et catchy. Comme la suite est à l'avenant, avec accélérations, décélérations, soli sympathiques, refrains scandés, et breaks avec les "uh" chers à Tom Warrior ("Liberticide"), on se dit que le trio a visé juste.

Ainsi, les quatre compositions tiennent le pavé haut la main ("Terrible Disgrace" et ses breaks), les couplets sont réussis, les petits clins d’œil au style bien présents et Deathroned, avec une moyenne d'âge que l'on devine assez peu élevée, restitue impeccablement le rendu des sorties de cette époque, production naturelle comprise. Quel régal de sentir les peaux de batterie, ou de noter les légères approximations dans le placement parfois. Tout ceci mérite bien sûr d'être confirmé, mais Deathroned a tous les atouts pour se mettre en avant (un chant pas caricatural à mi-chemin entre Milo de Deathrow et Osegueda pour ses petits cris stridents), des compositions de qualité, et un style déjà bien défini. Si l'on excepte le pré-refrain de Deathroned, qui possède un air de déjà entendu (reconnaissance éternelle à celle ou celui qui en trouvera l'origine), on ne peut que féliciter le trio parisien de pondre cette galette qui donne sacrément envie d'en écouter plus, cavalcades thrash réussies incluses. On écouterait bien ça en parcourant la départementale de Brassac à Lacaune en 205 GTI décapotable, non mais.


N.B. : Ça se trouve direct via le groupe, ou chez L.O.D. pour 6€ hors FDP, pas de quoi se priver. Morceaux facilement écoutables sur le net pour se faire une idée.


1 Commentaire

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PhuckingPhiphi - 12 Fevrier 2019:

Je ne suis habituellement pas trop fan de cette forme de Thrash assez bourrin et répétitif, mais ayant découvert ces jeunes gens en live au Klub dimanche dernier, j'avoue m'être laissé conquérir par leur enthousiasme et l'honnêteté de leur musique. Et du coup, je suis reparti avec le CD sous le bras.

Du bon rétro-Thrash des familles, je rejoins ta critique en tout point, même si, une fois encore, ce n'est pas le type de Thrash avec lequel j'ai le plus d'affinités.

Quant au pont précédant le refrain de la chanson "Deathroned", je crois pouvoir affirmer sans peur de me tromper qu'il évoque évidemment le riff de l'invincible "Evil Has No Boundaries", de je-n'aurais-pas-l'outrecuidance-de-vous-rappeler qui !

Merci pour la kro ! :)

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