The Austrasian Goat est un OMB formé par Julien Louvet (derrière le label DIY 213) en 2006 qui sort, en 2007 après un split avec le groupe
The Dead Musician, son premier album sobrement intitulé
The Austrasian Goat (un self-titled, donc). Et je dois dire que, pour un premier album, cet album est tout de même assez impressionnant.
Ici on a affaire à un
Doom lent, très lent ; mais cela ne signifie pas lourd pour autant. En effet, musicalement, l'album se défend tout à fait : la musique est glaciale, désespérée, déserte : on se croirait après l'apocalypse (c'est d'ailleurs le thème de l'album :
Pyre Without
Flames, The
Fall Of Everything). Les vocaux déchirants sortent du fond des albums, les guitares saturées sortent leur complainte comme des pleureuses se lamentant sur la fin du monde, et la batterie est très lente (à la blanche sur un tempo très lent) gagne sa valeur par son absence : chaque coup de grosse caisse ou de caisse claire est soulignée par sa rareté (dans certains morceaux, il n'y en a pas) et par son immense écho dans les morceaux, grâce à une reverbération significative. Personnellement, je ne me suis jamais ennuyé pendant cet album : il donne une très bonne ambiance et les mélodies sont très intéressantes.
Au final, le self-titled d'Austrasian Goat est un premier album saisissant qui fait de cet one-man band un groupe à surveiller sur la scène Black/
Doom (en plus c'est français!)
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