Hum, hum ,il aura fallu attendre 3 ans pour que les suédoises d’
Hysterica nous pondent leur 2me bébé… C’est en effet en 2009, qu’était sorti le premier opus de leur discographie:
Metalwar. J’étais tombé dessus un peu par hasard, et avais tenté une écoute. Deux heures plus tard, après avoir écouté le Cd 2 fois et m’avoir fissuré la nuque comme il se doit en headbangant tout seul dans ma chambre comme un gogol, je m’étais fait un avis plus que positif sur ce groupe. Enfin quoi! Des nanas qui avaient décidé de croiser la musique de
Manowar et de
Doro Pesch, tout en jouant sur les clichés de ce genre musical, bref des nanas qui se donnaient à 200%, qui arrivaient véritablement à rendre la musique «couillue», ça m’avait vraiment plus.
C’est donc avec enthousiasme que j’attendais la deuxième galette de ce groupe, en espérant qu’elle allait être d’aussi bonne facture que la première et dans la continuation (comme c’est souvent le cas pour la plupart des deuxièmes sorties de Cd chez les groupes). Et ben, les gars (et les filles) on peut dire que j’ai été surpris.
Alors il semblerait que les guerrières que j’avais entendu nous marteler la face à grands coups de Heavy
Metal Guerrier aient préféré nous jouer quelque chose de plus posé, de plus symphonique, de mélodique. Ça se sent réellement dans la plupart des morceaux de l’album notamment avec l’introduction dans le groupe d’un instrument absent sur le premier album, un instrument qui en général, soit arrive à rendre l’atmosphère d’une musique vraiment prenante, soit qui pourri complètement le morceau: j’ai nommé le clavier.
Alors, soyons francs et directs, dans cet album, à part pour les intros de «
Message» et «
Daughters of the
Night» et quelques micros passages qui ne durent pas plus de 15 secondes, le clavier n’apporte …que dalle .
On sent donc bien que nos belles donzelles ont essayé de produire quelque chose qui tranchait pas mal avec leur premier opus: Les guitares, non en fait tous les intrus sont vachement moins incisifs qu’auparavant sur beaucoup de morceaux, il manque quand même ce punch qu’il y avait dans les chansons du premier album, et je vous garantis que ce n’est pas une question de son. Les riffs paraissent mous, joués sans convictions…On pourrait imaginer que le groupe a voulu laisser un peu plus de place au chant que dans le premier album. Niveau chant, d’ailleurs on peut noter que Ani s’est pas mal améliorée dans le registre du chant crié, elle alterne bien chant clair et chant guttural, c’est sympa. Mais bon ça sauve pas tout. Il a fallu que j’attende la piste 7 (Force of
Metal) pour commencer à vraiment faire bouger ma nuque. Enfin j’étais arriver à trouver un morceaux auquel j’ai pu mettre l’étiquette
Hysterica. Attendez…ne serait-ce pas un riff de synthé inutile que j’entends pendant le refrain…bref passons. Les deux chansons suivantes sont assez sympathiques et font plus bouger que le reste de l’album, même si sur «Heels of Steel» on peut sentir une …légère touche Indus sur le riff d’intro avec …Encore ce putain de clavi…hum , ce délicieux instrument au son cristallin
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