Tarantula Hawk

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19/20
Nom du groupe Tarantula Hawk
Nom de l'album Tarantula Hawk
Type Album
Date de parution 2002
Style MusicalSludge Atmosphérique
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1. Untitled 1
2. Untitled 2
3. Untitled 3
4. Untitled 4
5. Untitled 5

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Tarantula Hawk


Chronique @ Svartolycka

23 Décembre 2005
Si vous aimez les accélérations brutales qui font tomber les bretelles. Si vous aimez les chants criards ou rauques qui déchirent les cordes vocales et si vous aimez les ambiances qui ont dans le pantalon, alors, vaut mieux arrêter immédiatement la lecture de cette chronique et d’aller voir ailleurs. Car si vous remplissez les caractéristiques précisées ci-dessus, les risques de tomber en syncope sont immenses.

Bon, fini de rigoler et passons à du lourd et à du concret. Le deuxième album de Tarantula Hawk est, pour ainsi dire, une perle de ce qui se peut se faire dans le « bizarre ». Enfin, bizarre, je me comprends. Cet album sans titre est un magnifique objet qui a plus à voir avec Isis (faisant partie de mes cinq groupes cultes) dans le registre du sludge-atmosphérique. Mais sans vouloir jouer les mauvaises langues, le contenu de ce disque atteint aisément voire dépasse à certains moments le niveau du groupe d « Oceanic » et du formidable « Panopticon ». Signé sur Neurot Recordings (les fans comprendront) cet album sert à son auditeur cinq titres instrumentaux en tout points hypnotiques et étranges. Sûr que Neurosis a vu juste pour signer ce groupe, les qualités parlants d’elles mêmes.

Le contenu très psychédélique, entraîne l’auditeur dans des peintures abstraites qui, sans le savoir, part dans un trip hallucinant qui n’a d’égal que son audace instrumentale. Les claviers gémissement des plaintes langoureuses, se fondant avec la masse des guitares et de la batterie semblant improviser à tous bout de champs, engendrant des ballades atmosphériques fortes, puissantes et immatérielles…
Si les quatre premiers titres glissent ostensiblement dans l’atmosphérique planant, non sans avoir recours à des magmas râpeux où pointent des angoisses, des paysages chaotiques qui semblent se déchirer sous l’impulsion des trois musiciens. Il est aisé, et ce à juste titre, de comparer Tarantula Hawk à l’immense et l’incommensurable Pink Floyd tant la teneur musicale paraît sortir du même moule. Expérimental, intuitif, recherché, intelligent, cet album marque une rupture avec la réalité environnante et s’échappe dans des sphères obscures déstabilisant et ce avec une grâce inespérée.
Cette « grâce », elle prend une impulsion et une perception singulière sur le dernier titre qui, bien qu’étant les plus sombre, se termine avec plus d’une demi-heure de drone atmosphérique qui explose les repères que l’auditeur avait mis en place. Un final apocalyptique et pour le moins angoissant qui laisse inéluctablement sur les rotules.

Alors, certes, certains crieront au foutage de gueule éhonté, cependant cet album s’adresse avant tout aux fans de Neurosis et de toute la scène « sludge/drone/atmosphérique/indus » (pour faire global, lol). Néanmoins, le groupe utilise une tonalité si proche de Pink Floyd (peut-être le plus grand groupe du monde) que miraculeusement, le contenu de ce disque ne se fait pas si indigeste que ça, à part si l’on compte la fin, mais je pense que c’est là que se manifeste le potentiel du groupe, véritablement.
Quoi qu’il en soit, Tarantula Hawk signe ici un album en tout point remarquable (ENORME) qui marquera les amateurs de Boris, Sunn O))), Neurosis, Isis ect…
Nom d’un stigmate !! le troisième album vite, messieurs, on tient plus là !!!

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