Talking to God

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16/20
Nom du groupe Frost (UK)
Nom de l'album Talking to God
Type Album
Date de parution 2004
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1. Sickness
2. Filthy Black Shit
3. And Still the Dreamer Sleeps
4. The Eternal Sea
5. Subliminal Hell
6. The End
7. Two of a Kind
8. No Light
9. Talking to God

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Frost (UK)


Chronique @ Ihopeyoudie

24 Mars 2007
Mayhem, mon héros.

Telle est la première pensée qui vient à l'esprit quand on écoute ce disque. "De mysteriis dom Sathanas" le hante sans hésiter. Tout y est: les chants (les rumeurs disaient que Attila Csihar y a posé sa voix, en fait les chanteurs sont deux frangins) polymorphes et vicieux, le son de gratte strident sans pour autant être dégueulasse, l'écho monumental des toms.

Mais là ou l'hommage évident à un musicien qui bouffe, chie et se torche Mayhem à longueur de journées aurait pu virer à la simple copie sans âme, Frost, en bon anglais qu'il soit, donc forcement insaisissable, y ajoute sa touche personnelle. Alors non, pas de blasts fous et hallucinés à la Hellhammer même si la musique "No light" en possède un, plutôt dévastateur même, et étant le seul et l'unique de l'album, qui parle d'une destruction pas joyeux pour deux sous (l'effet recherché, sans aucun doute). Juste un développement d'atmosphère, glauque à souhait. "Filthy Black Shit" en est la perle du genre, et la présence de ce violon dégénéré sur la fin n'aide pas à la rendre plus heureuse. Impossible de discerner les deux chanteurs, résonnant à chaques cris poussés, aux voix presque identiques, comme pour jouer sur un trouble de personnalité. L'agressivité n'y pas vraiment sa place. Mélancolie et agonie sont les mots d'ordre. Jette une oreille sur "The end", tu comprendras...

Et le moment que finalement l'on attendait pas vraiment arrive : 'Talking to God'. Une musique tout ce qu'il y a de plus épique qui résume tout en 9 minutes qui évoque une certaine "De mysteriis dom Sathanas". Les chants grégoriens s'entrechoquent, les riffs se font lancinants et assassins et la guitare solo, planquée là-bas tout au fond ajoute des effets discrets sans pour autant être anecdotiques.

Réussi. C'est tout ce que j'ai à dire. Chapeau bas, Migg.

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