Swallow the Real

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15/20
Nom du groupe Beyond The Pain
Nom de l'album Swallow the Real
Type Album
Date de parution Janvier 2011
Style MusicalDeath Progressif
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Paranoisia
2. Alone and Hostile
3. Flesh Made Mad
4. Septichism
5. The Alternate Eve
6. Ex-stasis
7. Dig-It-All
8. Shape Her Death

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Beyond The Pain


Chronique @ Mindkiller45

27 Mai 2011

Un premier album vraiment réussi !

Il est de ces groupes qui dans le metal hexagonal fait un peu office d’OVNI. Que ce soit par le style proposé, par la mise en place de leurs morceaux et par le talent de leurs musiciens. Beyond The Pain, jeune groupe francilien, fait parti de ceux là.

Officiant dans un style entre le thrash, le death et le progressif, le groupe pourrait faire pâlir plus d’une jeune formation française tant par la maturité de leurs composition et la qualité de celles-ci. Cela est d’autant plus impressionnant quand l’on sait que ce groupe existe en tant que tel depuis 2007 on ne peut que être surpris. Le groupe aura en effet mis 4 ans à accoucher de son premier bébé, mais quel bébé. L’univers proposé ici est vraiment propre au groupe qui a su le façonner. Groupe de scène d’abord, les 6 musiciens décident d’auto produire leur premier album, Swallow the Real, qu’ils mettent un an à peaufiner. Ce travail était nécessaire quand l’on voit la qualité, tant sur la production, que sur la musique elle-même qui nous est distillée tout au long de ces huit titres (sept si l’on met de côté l’intro).

Premier constat quant au contenu, le groupe a su s’inspirer de ses influences sans les singer. Ainsi, on pourra y retrouver des relents d’Evergrey, Paradise Lost (sur les tous premiers albums), Eternal Tears Of Sorrow ainsi que du Dream Theater ou Headline (pour citer un groupe français). Autant dire que ces influences là de ne sont pas des moindres. Leurs principaux atouts à l’écoute de ce Swallow the Real, la virtuosité des deux guitaristes alliée à la voix du chanteur, qui même si elle n’est pas parfaite, fait preuve d’un excellent travail, même si la voix claire peut paraître un peu trop « poussée ». Mais ce n’est qu’un détail, car la musique comble cette légère lacune. La violence des guitares alliées à la légèreté du clavier et au groove de la section rythmique donne un mélange étonnant mais qui fonctionne. Le bassiste n’est d’ailleurs pas en reste, enchainant groove en réponse à la batterie ou parties mélodiques comme sur ce Septichism très bien senti. Tous les instruments trouvent leur place sans pour autant marcher les uns sur les autres. On n’a pas l’impression de « surfait » que certains groupes alliant metal et technique avec un nombre conséquent de musiciens pourraient faire.

Alors, certes, la musique n’est pas du death pur et dure, la mélancolie, en grosse partie dû au clavier, est parfaitement installé et invite à un voyage introspectif. La musique (musicalité du chant y compris) invite l’auditeur dans son univers, sombre, malsain et mélancolique, surtout sur la première partie de l’album qui peut paraitre très sombre. Ainsi, tout au long des quatre premiers titres, on se retrouve dans un univers que l’on pourrait décrire de Burtonien dans ses heures les plus sombres (Edwards aux mains d’argent par exemple). Certains titres viendront cependant raviver un peu le tout pour ne pas sombrer dans le clichesque comme c’est le cas avec l’ultra-groovy « The Alternate Eve ». Titre qui, tout en conservant cette partie sombre et pesante, est doté d’une pèche monstrueuse. Imaginez un peu, sur la première partie du morceau du moins, James Brown convié Victor Wooten à jammer avec un groupe de metal. C’est l’impression qui ressort de ce morceau. La fusion des genres est d’ailleurs savamment orchestrée. Et le groupe surfe sur sa technique sans pour autant être démonstratif à aucun moment.

Alors ces petites 38 minutes de musique sont juste parfaite et on a l’impression d’avoir écouté un album d’un grand nom du metal progressif à tendance extrême. Un pas énorme qui a été franchi par ce tout jeune groupe francilien bourré de talents. La seule chose que l’on demande après un premier album de cette trempe : qu’ils soient tous dans le même esprit, et que de nombreux successeurs arrivent !

Pour conclure, on ne peut que remercier Beyond The Pain qui, avec une poignée d’autres groupes français, arrivent enfin à redonner leur lettre de noblesse au metal français et le faire jouer dans la cour des grands !

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