Such Progress

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12/20
Nom du groupe Senium (USA)
Nom de l'album Such Progress
Type Album
Date de parution 22 Avril 2011
Style MusicalGrunge
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1. Self-Interest
2. In Depth
3. Anything You Say
4. Original Source
5. Formality
6. Certain Leisures
7. As It Is
8. Drone
9. Mockery
10. 9-5 Labor Shift
11. Second Rate
12. Such Progress

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Senium (USA)


Chronique @ Hacktivist

23 Décembre 2013

Ce qui est en fait psyché, c'est l'état où l'on se retrouve après avoir écouté le disque...

On ne compte plus le nombre de formations influencées par les rythmes hardcore, les riffs entêtants de Nirvana ou par la hargne qui caractérisait tant son vocaliste, Kurt Cobain. Mais il serait d'ailleurs, totalement faux de croire que pour faire du bon grunge, il ne suffirait que de corps maigrichons, d'une barbe de trois jours et de cheveux tombants jusqu'à ras du sol. Car Senium se rapproche malgré tout, bien plus de Robinson Crusoé que de Kurt Cobain, autant d'un point de vue physique que par sa production plutôt négligée.

La production, est en effet, très axée sur ce qui se faisait dans les années 90' en matière de grunge. Si l'on se penche de plus près sur ce « Such Progress » - on remarquera d'ailleurs, ses fortes influences punk et l'allure crasseuse que ce duo musical américain crée en 2004, cherche à reproduire continuellement comme sur « Anything You Say » faisant office de single.

Que ce soit sur l'artwork, sur les morceaux ou sur le clip du morceau déjà évoqué, chaque élément artistique laisse transparaître un univers et un style plutôt assez démodé, sachant que cet opus est malgré tout, sorti en 2011 et non dans les années 90' ; il faut vivre avec son temps. L'album reste donc assez rudimentaire si l'on se base sur les moyens utilisés et l'intervention vocale de Andrew McNicholas après les premiers riffs pourtant biens exécutés de « Anything You Say » n'arrangera sans doute rien, surtout lors des refrains mielleux et sans grande conviction, laissant peu d'espérances quant à la qualité et aux possibilités vocales de son chanteur.

Faute est d'avouer que même si du travail a bien été effectué sur la composition de ce premier essai comme sur des titres tels que « 9-5 Labor Shift » avec sa dynamique hargneuse et ses influences rock garage ou avec « Original Source » et ses quelques bonnes lignes vocales groovy, l'ensemble fait pourtant très amateur dans l'esprit. Certains y retrouveront également une sorte de Nirvana-like, à en juger par les riffs introductifs de « Original Source » ou de « Mockery » - mais on ne peut pourtant pas leur reprocher d'être influencé par l'une des plus grandes formations grunge de l'histoire, chaque groupe étant notamment influencé par l'ancien Big Four de Seattle, à savoir Alice In Chains, Pearl Jam, Soundgarden et donc Nirvana. Ce n'est donc pas un hasard si cet opus est très imprégné par la musique de Nirvana, l'ingénieur du son n'étant nul autre que Steve Albini ayant tout de même travaillé avec des groupes tels que Tad, Bush ou encore Nirvana avec la compagnie de Bob Weston (ayant masterisé l'album) sur « In Utero ».

De plus, le style n'est en lui-même aucunement psyché mais ce qui est en fait psyché ici, c'est bel et bien l'état où l'on se retrouve après avoir écouté le disque. Car c'est sans aucun doute, avec des morceaux comme « Self-Interest » et ses sons rouillés, ses distorsions inutiles ainsi que la voix faiblarde d'Andrew que cet opus chute violemment d'un point de vue qualitatif. L'ennuie est alors l'unique chose qui puisse prendre l'auditeur dès la première piste, jusque tout au long de l'album, en passant par « In Depth » demeurant lassante et ultra-répétitive ou avec « Formality » et « As It Is » d'une inutilité, presque déconcertante.

Il semblerait que nos deux compères se soient tellement perdus dans le grunge made in 90' - qu'avec le recul, ce « Such Progress » devient à la limite même du cliché. Un produit servi sans la moindre originalité, des lignes vocales comblant ses fragilités par une avalanche de screams et surtout, un opus linéaire. La frontière entre les performances de Nirvana et celles de Senium restent donc très éloignées et il faudra plus que redoubler d'efforts pour ôter cette image de simples amateuristes voulant le retour des vieux sons crasseux de l'âge d'or du grunge.

1 Commentaire

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hack - 24 Décembre 2013: Yeah, there are quite a bit Cobain clones, and other artists who try to emulate '90s Grunge bands. The video seemed half way decent. So it might be wise to only purchase the best tracks from bands like this. I know because I've bought some crappy music, that's wasting space on my Ipod.
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