L’Australie est fièrement représentée en cette année
2012 dans le paysage Thrash
Metal avec la sortie de "
Submission for Liberty" du groupe
4 Arm.
4 Arm sort un nouvel album et souffle un vent frais sur la scène Thrash
Metal, plein de bonnes intentions. A cheval entre
Machine Head et
Trivium, le son de
4 Arm décoiffe et dépeint avec brio plusieurs éléments du renouveau du Thrash moderne, qui avait été l'étendard de
Machine Head en 2007, après la sortie du monstrueux "The Blackening" qui restera dans les annales du Thrash
Metal.
La formation australienne qui n’en ai pas à son premier essai, après deux albums sortis un peu dans l’anonymat faute de label, signe chez "
Rising Records" et bénéficie d’une production remarquable grâce à l’apport de Matt
Hyde aux commandes.
La différence au niveau du son est clairement perceptible, si on compare cet album aux précédents, technique, précision, puissance et rythme effréné, voila ce qui caractérise
4 Arm, le répit n’est donc pas permis pour qui veut apprécier à sa juste valeur cet album explosive.
Tout l’album s’inscrit dans un rythme mené tambour battant à une cadence infernal, ou les temps morts sont presque inexistants. On a droit à des riffs tranchant et aiguisés,
4 Arm use d’une technique épatante. Le travail de Johnny Glovasa, lead guitariste sur cet album force le respect.
L’album débute pourtant calmement avec "
Sinn Macht Frei" une introduction au piano pleine de mélancolie, qui donne le ton et nous conditionne à une suite plus brutale. "While I Lay
Awake" contient un solo plein d’émotions rappelant les débuts des Four Horsemen, ainsi qu’un rythme effréné à la
Slayer. "The Oppressed" possède une vivacité étonnante. La suite de l’album prolonge le sentiment de hargne et d’agressivité et entretient une certaine constance qualitative.
La structure de certains titres me rappelle parfois celle de "The Blackening", cité plus haut, et qui se ressent par une ambiance similaire et des mélodies subtiles, parfois
4 Arm côtoie le Metalcore de
Trivium, surtout dus aux chants hurlé et vindicatif de Danny Tomb, à l’image des thèmes sombres abordés dans l’album. En effet ceux-ci traitent du sens profond de la liberté, la politique, la cupidité, et la société. La pochette qui a été réalisée par Brent Elliot white (
End Game de
Megadeth), met en évidence cet aspect, à travers des hommes enchainés marchant vers l’usine sinistre.
4 Arm réussit à apporter son lot d’innovations à un genre légèrement en perte de vitesse, notamment en puisant dans le meilleur du Thrash
Metal, et mettant l’accent sur des sonorités moderne. Malgré l'influence de certains cadors du genre,
4 Arm arrive à affirmer une identité propre, qu’on souhaite voir perdurer au sein de la formation australienne, car le groupe se présente comme un sérieux prétendant de la scène Thrash
Metal australienne.
Tu me donnes autant envie de découvrir que tu me fais craindre d'être déçu.
Merci pour la chronique d'un groupe dont je n'avais jmais entendu parlé et que je vais m'empresser de découvrir.
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